Night fare

La production cinématographique actuelle se compose essentiellement de comédies de beaufs style les visiteurs 3 et autres Danny Booneries et de l'autre, les films d'auteurs sur les états d'âmes de bobos parisiens dont personne n'en a rien à taper alors qd un réalisateur a le courage de sortir un film de genres, forcément çà tiitille ma curiosité et ce week end, je me suis maté ce film dont l'auteur a sorti qques Bessoneries comme Yamakasi avant de s'affranchir de la tutelle un peu gênante du gros Luc pour produire ce film qu'il a eu du mal à monter tant aucune chaîne de TV a voulu y mettre un kopeck parce que pas formaté pour un passage en prime time à cause de la violence inhérent au projet et parce que malheureusement aucune star bankable (pas de Dujardin, Lindon ou Kev Adams). Du coup il a dù se tourner avec l'aide d'Internet et du Crowd funding pour ramasser les brouzoufs nécessaires pour le terminer.

Le film se veut d'abord un hommage (ou un copier coller) de "Duel" de Steven Spielberg en mettant en scène 2 loosers trentenaires qui décident de faire un taxi basket mais manque de bol, le chauffeur est un gros psychopate qui va pourchasser nos 2 loustics tte la nuit pour les faire payer. Dit comme çà, le pitch a l'air d'être du n'importe nawak mais il y a qques idées de mise en scène interessantes malheureusement plombées par le jeu catastrophique des acteurs, dont notamment l'un des héros qui arrête pas de provoquer le méchant mais dès que celui ci sort de son taxi, il se fait caca dessus comme tous les nuits debout qui jouent les bonhommes devant des CRS avant qu'ils chargent. Si on parcourt les différentes critiques sur le film, beaucoup lui reprochent sa fin d'une moralité douteuse mais justement c'est le twist final qui sauve le métrage de tous le politiquement correct que j'ai pu voir ds le film. Donc une curiosité à voir (surtout qu'il ne dure qu'1h25) pour montrer qu'en France, on a aussi des passionnés et pas que des gens qui font ce métier pour le pognon.

Uber n'a que bien se tenir !