comment la fft "nous " voyait en 1997
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comment la fft "nous " voyait en 1997
http://www.liberation.fr/sports/1997/03/05/une-petaudiere-a-la-fede-de-tir-un-dtn-evince-un-putsch-des-gros-calibres-et-des-fonds-en-fuite_200779
Les gros calibres écrasent les disciplines olympiques A la mi-janvier, le mandat du directeur technique national (DTN) du tir, Nicolas Nibourel, qui arrivait à échéance, n'a pas été reconduit par le président de la fédération, Jacques Trouvé, surnommé «le Beau Jacques». Le président Trouvé, qui, il y a encore un an, louait l'intelligence et les grandes qualités humaines de son DTN, lui trouve aujourd'hui des poux dans la tête. La mise à l'écart de Nibourel, architecte des succès français aux championnats du monde et aux Jeux olympiques, entraîne la démission immédiate du directeur des équipes de France, Yves Delnord, qui lui, ne décolère pas de cette mise sous l'éteignoir de la discipline olympique. Pour Delnord, il s'agit d'une prise de pouvoir des tireurs de gros calibres et de leurs fournisseurs. Yves Delnord va plus loin, et affirme: «Nous n'avons pas vocation à être le refuge des idéologies», et s'inquiète «des nombreux demandeurs à motivations sécuritaires qui viennent grossir les rangs de la fédération (1)». En 1989, Jean-Richard Germont, alors DTN du tir, aujourd'hui directeur de la Préparation olympique, dont le nom revient sans cesse dans cette affaire, écrivait dans une note confidentielle à l'adresse de son directeur des sports de l'époque: «La Fédération française de tir a vraisemblablement servi de couverture pour des activités de groupes armés, structurés et extrémistes. A l'heure actuelle, cette faction malsaine a perdu son combat: elle a été totalement éliminée du comité directeur de la fédération.» Jean-Richard Germont, «qui aime les armes, toutes les armes», entretient des relations amicales avec Jean-Claude Drignon, dit «le Requin blanc» ou encore «monsieur 10%», un des principaux annonceurs de la revue les Cahiers du pistolier et du carabinier éditée par son épouse, Christiane Germont. Jean-Richard Germont ne s'en cache d'ailleurs pas: «Jean-Claude Drignon est un ami».
Un DTN encombrant qui «déplaît aux élus»
La situation que dénonce Yves Delnord provoque la colère de Philippe Crochard, secrétaire général redouté de la fédération, vice-président de l'IPSC (International Practical Shooting Confederation, parcours de tir), président de l'Association des pistoliers d'Auteuil, l'un des plus importants stands de tir parisien, mais aussi, comme il le dit lui-même joliment, «part time gun dealer» (armurier à mi-temps). Pour Crochard, aux yeux de tout «véritable patron de la fédération»: «Delnord prend les gens de haut et je n'aime pas ça. De toute manière, rien ne changera, tout va rester comme avant. Les tireurs olympiques pourront travailler comme par le passé. D'ailleurs, Nicolas Nibourel avait fait du très bon travail, mais il a fini par déplaire aux élus.»
Voilà donc ce qui vaut à Nibourel son renvoi. Ce jeune DTN a fait probablement de l'ombre aux importants, mais a surtout mis en lumière, en novembre 1995, aidé par le trésorier fédéral Michel Boulanger, un gigantesque détournement de fonds.
Les gros calibres écrasent les disciplines olympiques A la mi-janvier, le mandat du directeur technique national (DTN) du tir, Nicolas Nibourel, qui arrivait à échéance, n'a pas été reconduit par le président de la fédération, Jacques Trouvé, surnommé «le Beau Jacques». Le président Trouvé, qui, il y a encore un an, louait l'intelligence et les grandes qualités humaines de son DTN, lui trouve aujourd'hui des poux dans la tête. La mise à l'écart de Nibourel, architecte des succès français aux championnats du monde et aux Jeux olympiques, entraîne la démission immédiate du directeur des équipes de France, Yves Delnord, qui lui, ne décolère pas de cette mise sous l'éteignoir de la discipline olympique. Pour Delnord, il s'agit d'une prise de pouvoir des tireurs de gros calibres et de leurs fournisseurs. Yves Delnord va plus loin, et affirme: «Nous n'avons pas vocation à être le refuge des idéologies», et s'inquiète «des nombreux demandeurs à motivations sécuritaires qui viennent grossir les rangs de la fédération (1)». En 1989, Jean-Richard Germont, alors DTN du tir, aujourd'hui directeur de la Préparation olympique, dont le nom revient sans cesse dans cette affaire, écrivait dans une note confidentielle à l'adresse de son directeur des sports de l'époque: «La Fédération française de tir a vraisemblablement servi de couverture pour des activités de groupes armés, structurés et extrémistes. A l'heure actuelle, cette faction malsaine a perdu son combat: elle a été totalement éliminée du comité directeur de la fédération.» Jean-Richard Germont, «qui aime les armes, toutes les armes», entretient des relations amicales avec Jean-Claude Drignon, dit «le Requin blanc» ou encore «monsieur 10%», un des principaux annonceurs de la revue les Cahiers du pistolier et du carabinier éditée par son épouse, Christiane Germont. Jean-Richard Germont ne s'en cache d'ailleurs pas: «Jean-Claude Drignon est un ami».
Un DTN encombrant qui «déplaît aux élus»
La situation que dénonce Yves Delnord provoque la colère de Philippe Crochard, secrétaire général redouté de la fédération, vice-président de l'IPSC (International Practical Shooting Confederation, parcours de tir), président de l'Association des pistoliers d'Auteuil, l'un des plus importants stands de tir parisien, mais aussi, comme il le dit lui-même joliment, «part time gun dealer» (armurier à mi-temps). Pour Crochard, aux yeux de tout «véritable patron de la fédération»: «Delnord prend les gens de haut et je n'aime pas ça. De toute manière, rien ne changera, tout va rester comme avant. Les tireurs olympiques pourront travailler comme par le passé. D'ailleurs, Nicolas Nibourel avait fait du très bon travail, mais il a fini par déplaire aux élus.»
Voilà donc ce qui vaut à Nibourel son renvoi. Ce jeune DTN a fait probablement de l'ombre aux importants, mais a surtout mis en lumière, en novembre 1995, aidé par le trésorier fédéral Michel Boulanger, un gigantesque détournement de fonds.
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Re: comment la fft "nous " voyait en 1997
Priceless... Hop, dans les archives...
KOLEKTOR- hors classe
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