ROSS 1905 303B (INFO DOC)
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ROSS 1905 303B (INFO DOC)
Le fusil Ross fit son apparition en 1896, et sortit de l'usine d'armement personnelle de sir Charles Ross à Québec, au Canada. Ross était un tireur d'élite de la vieille école Bisley et réalisa ce qu'il considérait comme le fusil de guerre idéal : conserver une précision en permanence.
Pour atteindre cet objectif, des efforts furent portés sur le perfectionnement du canon et des appareils de pointage plutôt que vers des considérations plus pratiques concernant une arme de guerre. On construisit donc une arme de précision qui se révéla bien imparfaite dans les rudes conditions d'un emploi en campagne.
Le nombre de modèles de fusils Ross et de douze modèles ne diffère que de quelques détails. La version de guerre est considérée comme le modèle principal, et porte le nom de fusil Ross Mk 3 dans l'armée canadienne.
La longueur de son canon lui conférait une bonne précision à grandes portées. Il disposait d'un mécanisme de culasse original manœuvré par un mouvement rectiligne et d'un chargeur contenant cinq cartouches. L'armée de terre canadienne adopta, comme les autres pays du Commonwealth, la cartouche britannique 7,7 mm, ce qui amena le Royaume Uni à se doter de nombreux Ross dans les années 1914 et 1915.
En 1905, le Ross était un des fusils réglementaire canadien, et les premières unités qu'elle envoya en France en 1914 en étaient équipées. Ce fusil ne résista pas longtemps aux conditions de combat des tranchées. Son mécanisme de culasse s’enrayait par la seule présence d’un corps étranger. On avait tout misé sur la précision en oubliant les conditions très rudes de l’utilisation d’un fusil sur les champs de batailles.
Nécessitant trop de soins et de précautions pour son utilisation on s’aperçut également suite à de très nombreux incidents de tir qu’il fallait démonter la culasse d’une façon précise car une erreur de remontage après le nettoyage ou un incident de tir n’empêchait pas l’arme de faire feu même si les tenons de verrouillage n’étaient pas engagés. Cet incident était du au fait que la culasse fonctionnait par un mouvement de traction rectiligne pouvant se projeter en arrière et blesser gravement son utilisateur.
On conserva certains modèles pour les munir d’une lunette de visée ou il excellait et il est d’ailleurs toujours apprécié par les tireurs d’élite ou les tireurs sportifs.
Arme pas courante dans nos contrées
Nous remercions notre l'adhérent et nouveau propriétaire de ce fusil pour son autorisation de publication des photos
Pour atteindre cet objectif, des efforts furent portés sur le perfectionnement du canon et des appareils de pointage plutôt que vers des considérations plus pratiques concernant une arme de guerre. On construisit donc une arme de précision qui se révéla bien imparfaite dans les rudes conditions d'un emploi en campagne.
Le nombre de modèles de fusils Ross et de douze modèles ne diffère que de quelques détails. La version de guerre est considérée comme le modèle principal, et porte le nom de fusil Ross Mk 3 dans l'armée canadienne.
La longueur de son canon lui conférait une bonne précision à grandes portées. Il disposait d'un mécanisme de culasse original manœuvré par un mouvement rectiligne et d'un chargeur contenant cinq cartouches. L'armée de terre canadienne adopta, comme les autres pays du Commonwealth, la cartouche britannique 7,7 mm, ce qui amena le Royaume Uni à se doter de nombreux Ross dans les années 1914 et 1915.
En 1905, le Ross était un des fusils réglementaire canadien, et les premières unités qu'elle envoya en France en 1914 en étaient équipées. Ce fusil ne résista pas longtemps aux conditions de combat des tranchées. Son mécanisme de culasse s’enrayait par la seule présence d’un corps étranger. On avait tout misé sur la précision en oubliant les conditions très rudes de l’utilisation d’un fusil sur les champs de batailles.
Nécessitant trop de soins et de précautions pour son utilisation on s’aperçut également suite à de très nombreux incidents de tir qu’il fallait démonter la culasse d’une façon précise car une erreur de remontage après le nettoyage ou un incident de tir n’empêchait pas l’arme de faire feu même si les tenons de verrouillage n’étaient pas engagés. Cet incident était du au fait que la culasse fonctionnait par un mouvement de traction rectiligne pouvant se projeter en arrière et blesser gravement son utilisateur.
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