Ogives 9mm Geco 124gr FMJ, je tente le coup ?

J'hésite, j'hésite.

Dans mon GP35 au canon pas mal piqué en sortie de chambre (la bouche, ça va), j'arrivais à tenir le 9 (les bons jours) avec des Campro 124gr HP que je trouve trop chères.

Un armurier me propose des balles GECO 355 124gr FMJ RN à 110€ les 1500. C'est moins cher que les Armaforce FMJ, mais ce sont dans les deux cas des RN et pas des HP.

A votre avis, ça vaut le coup de tirer des FMJ plutôt que des électrocuivrées dans une canon en râpe à fromage ?

Et tant pis si les RN sont a priori moins précise que des HP ou des TC ?

Où alors je reste sur des HP électrocuivrées et je tente les Armaforces 123gr HP 356 ?

Pour la poudre, ce sera de la A1.

En général un canon un peu bouffé arrive mieux centrer des chemisées que des cuivrées. Mais c'est très aléatoire, à moins de tester, on peut pas dire...

Finalement, cet après-midi j'étais à l'ouverture d'une armurerie proche du stand, pour m'offrir de quoi faire tourner ma belle presse.



Petit détail que j'avais oublié, c'est que j'étais à vélo, que mon sac pesait déjà 8kg et que 1500 belles de 8g font 12kg de plus.

Ensuite je suis allé au 25m pour une reprise en main de mon GP35  que je n'avais pas touché depuis les régionaux de mai ou juin dernier. C'est une arme que j'ai acheté 290€ sur ce forum et dont le canon piqué en sortie de chambre en rebutait plus d'un. Mes rechargements (campro 124gr RN) étaient de qualité variable (nouvelles presse et doseuse), avec des 6 affligeants, mais j'ai quand-même fait un chargeur de cinq coups à 50 points dont 3 mouches. Ça veut dire que le canon n'est pas mort ! C'est d'un côté le chargement qui doit être soigné, mais aussi le bonhomme qui doit travailler.

Je suis donc passé au 10m avec mon carton Geco qui faisait grelot dans mon dos. Pour une reprise tardive de la saison la semaine dernière, la séance était encourageante, malgré une série à 84 (94/84/90/90/93/90).

Quand j'ai remballé, il m'a fallu me motiver sérieusement pour repartir dans le froid pour 15km à vélo avec un sac de 20kg sur le dos ! Là, je vous écris affalé dans mon canapé avec force coussins et je ne vais pas essayer ces composants de rechargement ce soir. J'en ai eu lourd !

Tu aimes te faire du mal.

Bon, je n'ai presque pas dormi de la nuit à cause de mes lombaires. Dieu que je suis con oi maso, tu as peut-être raison Scoot.

Petites précisions, après quelques mesures prises ce matin, avant de ranger le carton.
La masse est de 8,03g, avec une variation de plus ou moins 2 centigrammes (désolé pour les puristes du grain, je visualise plus facilement les ordres de grandeur dans le système métrique).

La longueur, qui importe peut-être plus, parce que c'est ce qui va conditionner la régularité de l'enfoncement et donc de la pression, est très constante, entre 15,50mm et 15,55mm.

Le calibre enfin et en impérial cette fois, est constant à .354.

La suite plus tard, peut-être après les régionaux 10m dans deux semaines.

En rentrant ce soir à la casa, je n'ai pas résisté à faire quelques lots triés par masse, puisqu'au niveau dimensionnel les variations sont négligeables.
Donc après la pesée de quelques poignées de balles, 314 pour être précis, les données sont les suivantes :
- 8,01g 4,5%
- 8,02g 14,5%
- 8,03g 30,5%
- 8,04g 32,5%
- 8,05g 15%
- 8,06g 3%

Avec une simple balance électronique, ce tri est très rapide. Et même si l'on se plante un poil, on ressert l'écart dans chaque lot. D'ailleurs, même si l'on n'est pas à l'abri d'une erreur de manipulation ou d'une imprécision de la balance, la courbe des valeurs relevées pour l'échantillon pesé prouve qu'il y a une cohérence dans la mesure.