Le vol libre, positionner son projectile, mesures
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sixgalon
COL2FTS
navarre74
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Le vol libre, positionner son projectile, mesures
source: http://p.lacour.malvaux.free.fr/Reload/LHT_rayures.pdf
Vu que nous prenons souvent pour "bon modèle" le modèle allemand, nous allons bientôt avoir le soucis de conserver nos données numériques : sans électricité, tous s'arrête.
Donc, je vous copie ici :
JAUGER LE « VOL LIBRE »
C’est une donnée primordiale dans l’adéquation arme / cartouche : il s’agit de la distance que la balle doit
parcourir depuis sa position de chargement, jusqu’à rencontrer la prise de rayures.
Incidences positives et négatives
Dans le cas d’un vol libre relativement long et selon le jeu diamétral du logement de balle, le projectile est
brièvement contourné par des gaz de combustion et / ou peut prendre temporairement une position légèrement oblique. Ce flux de gaz est susceptible d’amorcer l’érosion d’une balle plomb et de nuire à la bonne
inflammation de la poudre, par la perte de pression qui en résulte. D’autre part, si l’obliquité éventuelle n’est
pas totalement redressée par le cône de prise de rayures, le projectile prendra un axe de rotation légèrement
différent de son axe géométrique, ce qui est à priori défavorable.
A l’opposé, si un vol libre nul permettrait l’alignement parfait du projectile, l’effort de prise de rayures est
immédiat et simultané à la déflagration de l’amorce. Ceci améliore beaucoup l’inflammation de la poudre, au
point de la rendre parfois trop vive, générant ainsi un pic de pression excessif.
En conséquence le vol libre doit être parfaitement maîtrisé et choisi en fonction des objectifs poursuivis ;
sa réduction augmentant sensiblement la pression maxi, il ne faut l’expérimenter qu’avec précaution et en
réduisant d’abord la charge.
Définitions : Vol Libre et LHT (ou OAL)
Le vol libre résultant du contact entre la surface de la balle et la prise de rayures, il dépend du profil exact de
l’ogive et des diverses tolérances d’usinage ; sa mesure est donc relative à un type particulier de projectile,
dans une arme déterminée, et n’est pas valable pour d’autres références.
La mesure directe étant difficile, on se réfère à la Longueur Hors Tout (LHT, CIP_L6 ou OAL) ; il s’agit de la
longueur MAXI (vol libre nul) d’une cartouche montant CETTE balle dans CETTE arme.
Plus exactement LHT maxi / rayures, car le magasin peut fixer une LHT_maxi / mécanisme plus faible ; la
LHT maxi / CIP ne visant qu’à garantir l’inter-compatibilité des armes et munitions commerciales. Le vol libre
est la différence entre la LHT maxi / rayures et la LHT réelle d’une cartouche (à balle identique, bien sûr).
Vu que vous pédalez pour avoir de l'electrcité vous pouvez voir ce document quand bon sous semble, ou l'imprimer maintenant
Vous aurez identifié le fusil-cobaye, un réglementaire suisse Mle 1889 ; c’est un cas extrême !
La balle (Sierra MatchKing 150 gn) présentait une LHT maxi / rayures de 90.5 mm, les autres boat-tail disponibles ne donnant pas un résultat très différent, or la LHT maxi / mécanisme est d’environ 79.0 mm !
Avec une boat-tail de 175 gn on obtient finalement une LHT de 77.84, qui laisse plus de 12 mm de vol libre
(un bon anneau de graisse au collet donne toutefois des groupements très satisfaisants).
Limitations
- Sauf avec les balles mono-métalliques usinées, la longueur exacte de la pointe peut varier notablement.
En particulier sur les projectiles à pointe totalement creuse, genre Scenar ou MatchKing, pour lesquelles une
mesure précise ne pourrait être obtenue que par l’arrière, avec un accessoire spécifique au calibre.
- Sur les becs intérieurs de pied à coulisse la précision de mesure n’est jamais fameuse (qu’il soit numérique
ou à vernier) ; donc même si on lit des centièmes de millimètres, il ne faudra pas trop y croire !
- La mesure doit être prise plusieurs fois et sur quelques projectiles différents, des résultats nettement discordants révélant un défaut de procédure ou une irrégularité des pointes.
- Si le canon est long, mieux vaut s’y prendre à deux.
Matériel nécessaire
- Une baguette longue à bout bien plat. En gros calibre il faudra y visser un embout assez large, sinon la
baguette passerait à côté de la pointe du projectile.
- Deux bagues pouvant être bloquées dessus (des pinces à linge ou à dessin bougent trop facilement).
Le blocage ne doit pas se faire directement par une vis en acier, qui marquerait la baguette, faussant le positionnement lors de mesures ultérieures (il vaut donc mieux interposer une minuscule pastille de plastique) ;
des vis nylon serrées à la main suffisent largement.
Les bagues ont tendance à se mettre légèrement de travers quand on serre la vis ; ce défaut diminue jusqu’à
disparaître si la bague est proche du diamètre de la baguette, et plus elle est longue mieux c’est.
La perpendicularité de la tranche des bagues a une grande importance (sur des bagues ou entretoises usinées en reprise, il n’est pas rare qu’elle soit un peu de travers).
- Une seconde baguette quelconque, plus courte.
Si plusieurs mesures successives de la même balle donnent des valeurs différentes, c’est qu’elle se cale de
travers dans les rayures. Pour y remédier il faut la présenter montée sur une douille, mais très peu serrée
(tirée non recalibrée, ou collet fendu recalibrée). Pour pousser la balle contre les rayures, on utilise alors une
tige Ø 2 mm passée par le trou d’amorce (dans une douille HS, on fore un gros trou au culot). Ce guidage
n’a cependant d’effet que si le vol libre est inférieur à l’enfoncement dans la douille.
Quel vol libre choisir ?
Pour le tir de haute précision un vol libre très faible est réputé nécessaire, jamais nul mais parfois réduit à 0.2
voire 0.1 mm ; toutefois certains tireurs ont d’aussi bons résultats avec 1 à 1.5 mm, voire plus ! Par rapport à
une balle à ogive sécante, l’ogive tangente ou hybride est réputée mieux accepter un vol libre important.
En grosses cartouches à poudre noire, un vol libre nul (ou même une balle « plantée dans les rayures ») est
assez usuel, l’inflammation de cette poudre étant souvent paresseuse.
Certains manuels de rechargement conseillent de systématiquement majorer le vol libre pour les balles
mono-métalliques, mais sans préciser les types de projectile et leurs conditions de test.
L’expérimentation des balles TPM n’a pas confirmé ces restrictions ; de nombreux utilisateurs les positionnent d’ailleurs comme les projectiles chemisés, éventuellement avec un vol libre très réduit.
Mais si on ne recherche pas de performances de haut niveau, on laisse largement 2 mm de vol libre...
De toutes façons une arme militaire ancienne aura souvent un vol libre important, jusqu’à 6, 8 voire 10 mm,
sans possibilité de le réduire ; la précision n’est pas forcément très altérée et parfois un anneau de graisse
dure sur le collet s’avère très bénéfique (attention, cela peut faire légèrement monter le pic de pression).
A compter du Mle 1911 les fusils à répétition suisses ont au contraire des vols libres particulièrement courts,
imposant une vérification soigneuse (certains projectiles du commerce ne leur conviennent pas).
PL - 18/11/2020
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Vu que nous prenons souvent pour "bon modèle" le modèle allemand, nous allons bientôt avoir le soucis de conserver nos données numériques : sans électricité, tous s'arrête.
Donc, je vous copie ici :
JAUGER LE « VOL LIBRE »
C’est une donnée primordiale dans l’adéquation arme / cartouche : il s’agit de la distance que la balle doit
parcourir depuis sa position de chargement, jusqu’à rencontrer la prise de rayures.
Incidences positives et négatives
Dans le cas d’un vol libre relativement long et selon le jeu diamétral du logement de balle, le projectile est
brièvement contourné par des gaz de combustion et / ou peut prendre temporairement une position légèrement oblique. Ce flux de gaz est susceptible d’amorcer l’érosion d’une balle plomb et de nuire à la bonne
inflammation de la poudre, par la perte de pression qui en résulte. D’autre part, si l’obliquité éventuelle n’est
pas totalement redressée par le cône de prise de rayures, le projectile prendra un axe de rotation légèrement
différent de son axe géométrique, ce qui est à priori défavorable.
A l’opposé, si un vol libre nul permettrait l’alignement parfait du projectile, l’effort de prise de rayures est
immédiat et simultané à la déflagration de l’amorce. Ceci améliore beaucoup l’inflammation de la poudre, au
point de la rendre parfois trop vive, générant ainsi un pic de pression excessif.
En conséquence le vol libre doit être parfaitement maîtrisé et choisi en fonction des objectifs poursuivis ;
sa réduction augmentant sensiblement la pression maxi, il ne faut l’expérimenter qu’avec précaution et en
réduisant d’abord la charge.
Définitions : Vol Libre et LHT (ou OAL)
Le vol libre résultant du contact entre la surface de la balle et la prise de rayures, il dépend du profil exact de
l’ogive et des diverses tolérances d’usinage ; sa mesure est donc relative à un type particulier de projectile,
dans une arme déterminée, et n’est pas valable pour d’autres références.
La mesure directe étant difficile, on se réfère à la Longueur Hors Tout (LHT, CIP_L6 ou OAL) ; il s’agit de la
longueur MAXI (vol libre nul) d’une cartouche montant CETTE balle dans CETTE arme.
Plus exactement LHT maxi / rayures, car le magasin peut fixer une LHT_maxi / mécanisme plus faible ; la
LHT maxi / CIP ne visant qu’à garantir l’inter-compatibilité des armes et munitions commerciales. Le vol libre
est la différence entre la LHT maxi / rayures et la LHT réelle d’une cartouche (à balle identique, bien sûr).
Vu que vous pédalez pour avoir de l'electrcité vous pouvez voir ce document quand bon sous semble, ou l'imprimer maintenant
Vous aurez identifié le fusil-cobaye, un réglementaire suisse Mle 1889 ; c’est un cas extrême !
La balle (Sierra MatchKing 150 gn) présentait une LHT maxi / rayures de 90.5 mm, les autres boat-tail disponibles ne donnant pas un résultat très différent, or la LHT maxi / mécanisme est d’environ 79.0 mm !
Avec une boat-tail de 175 gn on obtient finalement une LHT de 77.84, qui laisse plus de 12 mm de vol libre
(un bon anneau de graisse au collet donne toutefois des groupements très satisfaisants).
Limitations
- Sauf avec les balles mono-métalliques usinées, la longueur exacte de la pointe peut varier notablement.
En particulier sur les projectiles à pointe totalement creuse, genre Scenar ou MatchKing, pour lesquelles une
mesure précise ne pourrait être obtenue que par l’arrière, avec un accessoire spécifique au calibre.
- Sur les becs intérieurs de pied à coulisse la précision de mesure n’est jamais fameuse (qu’il soit numérique
ou à vernier) ; donc même si on lit des centièmes de millimètres, il ne faudra pas trop y croire !
- La mesure doit être prise plusieurs fois et sur quelques projectiles différents, des résultats nettement discordants révélant un défaut de procédure ou une irrégularité des pointes.
- Si le canon est long, mieux vaut s’y prendre à deux.
Matériel nécessaire
- Une baguette longue à bout bien plat. En gros calibre il faudra y visser un embout assez large, sinon la
baguette passerait à côté de la pointe du projectile.
- Deux bagues pouvant être bloquées dessus (des pinces à linge ou à dessin bougent trop facilement).
Le blocage ne doit pas se faire directement par une vis en acier, qui marquerait la baguette, faussant le positionnement lors de mesures ultérieures (il vaut donc mieux interposer une minuscule pastille de plastique) ;
des vis nylon serrées à la main suffisent largement.
Les bagues ont tendance à se mettre légèrement de travers quand on serre la vis ; ce défaut diminue jusqu’à
disparaître si la bague est proche du diamètre de la baguette, et plus elle est longue mieux c’est.
La perpendicularité de la tranche des bagues a une grande importance (sur des bagues ou entretoises usinées en reprise, il n’est pas rare qu’elle soit un peu de travers).
- Une seconde baguette quelconque, plus courte.
Si plusieurs mesures successives de la même balle donnent des valeurs différentes, c’est qu’elle se cale de
travers dans les rayures. Pour y remédier il faut la présenter montée sur une douille, mais très peu serrée
(tirée non recalibrée, ou collet fendu recalibrée). Pour pousser la balle contre les rayures, on utilise alors une
tige Ø 2 mm passée par le trou d’amorce (dans une douille HS, on fore un gros trou au culot). Ce guidage
n’a cependant d’effet que si le vol libre est inférieur à l’enfoncement dans la douille.
Quel vol libre choisir ?
Pour le tir de haute précision un vol libre très faible est réputé nécessaire, jamais nul mais parfois réduit à 0.2
voire 0.1 mm ; toutefois certains tireurs ont d’aussi bons résultats avec 1 à 1.5 mm, voire plus ! Par rapport à
une balle à ogive sécante, l’ogive tangente ou hybride est réputée mieux accepter un vol libre important.
En grosses cartouches à poudre noire, un vol libre nul (ou même une balle « plantée dans les rayures ») est
assez usuel, l’inflammation de cette poudre étant souvent paresseuse.
Certains manuels de rechargement conseillent de systématiquement majorer le vol libre pour les balles
mono-métalliques, mais sans préciser les types de projectile et leurs conditions de test.
L’expérimentation des balles TPM n’a pas confirmé ces restrictions ; de nombreux utilisateurs les positionnent d’ailleurs comme les projectiles chemisés, éventuellement avec un vol libre très réduit.
Mais si on ne recherche pas de performances de haut niveau, on laisse largement 2 mm de vol libre...
De toutes façons une arme militaire ancienne aura souvent un vol libre important, jusqu’à 6, 8 voire 10 mm,
sans possibilité de le réduire ; la précision n’est pas forcément très altérée et parfois un anneau de graisse
dure sur le collet s’avère très bénéfique (attention, cela peut faire légèrement monter le pic de pression).
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PL - 18/11/2020
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navarre74- hors classe
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cdelplace et play26du67 aiment ce message
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Merci pour ce topic, je n'avais jamais entendu parler de cela, y compris lors de mes études sur le couple canon-obus de 105 char !
COL2FTS- lieutenant-general
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navarre74 aime ce message
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
rien d étonnant a ce que ca ne soit pas vu a l'armée, car toute munition tirée doit être manufacturée.
pas sur que ca ai une incidence sur le tir de char ^^
Merci pour le partage
pas sur que ca ai une incidence sur le tir de char ^^
Merci pour le partage
sixgalon- colonel
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Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Intéressant ! Mais comporte des erreurs !
La poudre ne change pas de vivacité et un vol libre 0 est une pratique qui existe sans aucun problème ,il faut juste savoir faire ce montage particulier.
Et si le montage d'une balle peut être fait avec un lubrifiant sec dans le collet ,non pas de graisse sur l'extérieur du collet.
La poudre ne change pas de vivacité et un vol libre 0 est une pratique qui existe sans aucun problème ,il faut juste savoir faire ce montage particulier.
Et si le montage d'une balle peut être fait avec un lubrifiant sec dans le collet ,non pas de graisse sur l'extérieur du collet.
WebSyfy- lieutenant-colonel
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Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Tu veux bien développer s'il te plaît 🥺WebSyfy a écrit:Intéressant ! Mais comporte des erreurs !
Et si le montage d'une balle peut être fait avec un lubrifiant sec dans le collet ,non pas de graisse sur l'extérieur du collet.
navarre74- hors classe
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Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Il est fréquent en rechargement de précision (BR ou F-class) de mettre un peu de lubrifiant sec sur l'intérieur du collet ,la mise en place du projectile devient plus régulière.
Par contre mettre de la graisse ,de huile voir même de l'eau sur l'extérieur du collet donc réduire le jeu utile entre le collet et la chambre peut finir relativement mal avec une surpression plus ou moins importante ,les liquides étant pour la plupart des liquides incompressibles.
Par contre mettre de la graisse ,de huile voir même de l'eau sur l'extérieur du collet donc réduire le jeu utile entre le collet et la chambre peut finir relativement mal avec une surpression plus ou moins importante ,les liquides étant pour la plupart des liquides incompressibles.
WebSyfy- lieutenant-colonel
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shazz aime ce message
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Il faut ce vol libre sinon le projectile est bloqué sur les rayures et la pression monte.
Ceci se voit par des traces noires en retour sur l'extérieur de l'étui.
J'ai eu avec une carabine 6mm que je pensais chambrée en 22 de nos jours et une 22lr une expérience désagréable de cette nature.
Mais c'est arrivé après plusieurs dizaines de tirs. Je mets ça a sur le compte de la salissures. C'était un lot de vieilles munitions .
J'ai du coup repris la côte de la chambre pour voir. La 22lr chambre bien mais la différence entre la 22r et 22short est minime et j'avoue ne pas observer la différence sur cette arme.
Si vous avez une idée pour mesurer la chambre sur cette 6mm, je suis preneur !
Ceci se voit par des traces noires en retour sur l'extérieur de l'étui.
J'ai eu avec une carabine 6mm que je pensais chambrée en 22 de nos jours et une 22lr une expérience désagréable de cette nature.
Mais c'est arrivé après plusieurs dizaines de tirs. Je mets ça a sur le compte de la salissures. C'était un lot de vieilles munitions .
J'ai du coup repris la côte de la chambre pour voir. La 22lr chambre bien mais la différence entre la 22r et 22short est minime et j'avoue ne pas observer la différence sur cette arme.
Si vous avez une idée pour mesurer la chambre sur cette 6mm, je suis preneur !
navarre74- hors classe
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Date d'inscription : 28/11/2013
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
effectivement généraliste et pas très rigoureux avec
des erreurs majeures.
pour faire une bonne cartouche sur une arme, la jauge
Hornady avec ses comparateurs de balle et de feuillure
sont bien utiles.
le vol libre zéro est utilisé en BR, mais avec des outils
haut de gamme, chambrage custom et surtout par des
rechargeurs compétents.
lle vol libre dépend de plusieurs paramètres,
type de l'arme, le chambrage et de son calibre.
des erreurs majeures.
pour faire une bonne cartouche sur une arme, la jauge
Hornady avec ses comparateurs de balle et de feuillure
sont bien utiles.
le vol libre zéro est utilisé en BR, mais avec des outils
haut de gamme, chambrage custom et surtout par des
rechargeurs compétents.
lle vol libre dépend de plusieurs paramètres,
type de l'arme, le chambrage et de son calibre.
unertl- sergeant
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navarre74- hors classe
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Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
@ NAVARRE
Ce que tu montres ce sont les bagues de mesure de feuillure, il existe des bagues de mesure de positionnement de balle dans la douille. Bague beaucoup plus courte qui mesure la longueur de la cartouche fini en prenant une longueur depuis la base de la douille jusqu'à "diamètre de prise de rayure".
Petites vidéos instructives
https://www.youtube.com/watch?v=PXezS-7utV4
https://www.youtube.com/watch?v=4a2Vfkj_oL0
Car il faut comprendre que
la COAL (case over all length) ne représente que la dimension qui assure que la cartouche loge dans la chargeur et accessoirement le volume laissé à la poudre
la CBTO (case base to ogive) représente la longueur jusqu'à la prise de rayure. c'est de cette longueur que l'on parle ici et qui est souvent confondue avec la COAL
Ce qui est important c'est
- l'enfoncement de la balle dans la douille et donc le volume laissé à la poudre
- la distance pour la prise de rayures pour éviter les surpressions.
- la longueur de la cartouche dans le cas d'arme avec un chargeur pour qu'elle loge dans le chargeur
Ce que tu montres ce sont les bagues de mesure de feuillure, il existe des bagues de mesure de positionnement de balle dans la douille. Bague beaucoup plus courte qui mesure la longueur de la cartouche fini en prenant une longueur depuis la base de la douille jusqu'à "diamètre de prise de rayure".
Petites vidéos instructives
https://www.youtube.com/watch?v=PXezS-7utV4
https://www.youtube.com/watch?v=4a2Vfkj_oL0
Car il faut comprendre que
la COAL (case over all length) ne représente que la dimension qui assure que la cartouche loge dans la chargeur et accessoirement le volume laissé à la poudre
la CBTO (case base to ogive) représente la longueur jusqu'à la prise de rayure. c'est de cette longueur que l'on parle ici et qui est souvent confondue avec la COAL
Ce qui est important c'est
- l'enfoncement de la balle dans la douille et donc le volume laissé à la poudre
- la distance pour la prise de rayures pour éviter les surpressions.
- la longueur de la cartouche dans le cas d'arme avec un chargeur pour qu'elle loge dans le chargeur
FXDX- second lieutnant
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navarre74 et shazz aiment ce message
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
L'histoire du vol libre zéro est effectivement plus une habitude du BR car la munition ne peut bien souvent pas être sortie de l'arme autrement que par le tir,rien avoir avec les outils mais effectivement il faut savoir faire ,un collet faible serrage ,un balle très longue et la mise à longueur est faite lors de la fermeture de la culasse ou bien connaitre la prise de rayure.Je ne conseillerai pas ce type de montage pour débutant ou pour faire du match.
La longueur de prise de rayure est un élément important qui doit être connu et cette ajustement doit être fait avec une munition déjà d'excellente qualité sinon la démarche est peu utile.
La longueur de prise de rayure est un élément important qui doit être connu et cette ajustement doit être fait avec une munition déjà d'excellente qualité sinon la démarche est peu utile.
WebSyfy- lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 18/02/2019
cdelplace aime ce message
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
pour les carabines réglementaires qui ont un long vol libre ou
pour des calibres puissants comme le 300 W.M, la prise de rayure
doit être plus ou moins éloignée.
attention pour les nouvelles balles monolithiques en cuivre, et surtout
pour les anciennes carabines, le vol libre doit absolument être augmenté
par rapport à celles traditionnelles.
comme déja signalé, les étuis terminés doivent aussi être absolument secs
et le canon dégraissé
ou séché avant le tir.
pour l'enfoncement de la balle, c'est un peu plus compliqué et je ne sais pas si
y a une règle générale.
la forme de l'étui à son importance comme le 300 W.M qui a un collet assez court,
donc soumis a un certain enfoncement.
pour des calibres puissants comme le 300 W.M, la prise de rayure
doit être plus ou moins éloignée.
attention pour les nouvelles balles monolithiques en cuivre, et surtout
pour les anciennes carabines, le vol libre doit absolument être augmenté
par rapport à celles traditionnelles.
comme déja signalé, les étuis terminés doivent aussi être absolument secs
et le canon dégraissé
ou séché avant le tir.
pour l'enfoncement de la balle, c'est un peu plus compliqué et je ne sais pas si
y a une règle générale.
la forme de l'étui à son importance comme le 300 W.M qui a un collet assez court,
donc soumis a un certain enfoncement.
unertl- sergeant
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Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
Un léger vol libre, de l'ordre de 5/10èmes n'a aucune incidence sur les résultats à 600m, après je sais pas. En tout cas c'est plus sécurisant d'en laisser au moins de la somme des tolérances pour ne jamais avoir une balle plantée dans les rayures. D'ailleurs on en parle plus haut, les balles monolithiques, TPM pour ne parler que d'eux, nécessitent un certain élan avant de "manger" les rayures, et pourtant c'est ce qui se fait de mieux, record du monde.
Sulfat- hors classe
- Nombre de messages : 6063
Date d'inscription : 30/11/2011
Re: Le vol libre, positionner son projectile, mesures
La modification de la distance aux rayures est une variable d'ajustement du régime vibratoire du canon ,il est possible de faire plus ou moins ,je pose la plupart de mes 6mm a 3/10e.Il ne peut y avoir de variation entre un résultat à 600m et plus loin par cette ajustement.
L'habitude avec des monolithiques est effectivement de la marge mais bien souvent la chambre et le canon sont faits pour des projectiles classiques cela jouent sur les options d'assemblages.STP ,tu parle de quel record du monde ?
L'habitude avec des monolithiques est effectivement de la marge mais bien souvent la chambre et le canon sont faits pour des projectiles classiques cela jouent sur les options d'assemblages.STP ,tu parle de quel record du monde ?
WebSyfy- lieutenant-colonel
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