22mag

j ai une carabine anstchutz en 22mag ,que penser vous de ce calibre

Salut !
Sympa comme calibre, précis, claque bien !
Mais un peu cher !

C 'est aussi mon avis.
En termes de précision,il n 'amène rien de plus que le .22 LR,et sa munition est bien plus onéreuse.
Je suppose que c 'est dans le cadre de la destruction de petits prédateurs que ce sympathique calibre fait la différence,grace à sa vitesse élevée (600 m/s),et la force de pénêtration de sa balle chemisée.
Bref,j 'en ai une.Une unique à crosse pour gaucher.
Je lui préfère sa soeur aînée à percussion centrale,la .22 Hornet, qui se recharge,et permet des tirs à des distances supèrieures pour un coût infèrieur,grace au rechargement.

merci de vos reponces je pense que je ne vais pas la garder, car le prix des cartouches,est pas sympat,sinon ,precision impecable detente stecher,crosse monte carlo,bonne finition

Je lui préfère sa soeur aînée à percussion centrale,la .22 Hornet, qui se recharge,et permet des tirs à des distances supèrieures pour un coût infèrieur,grace au rechargement.

Absolument ! c'est ce que j'aurais répondu aussi, la .22 mag est trop chère, j'ai depuis quelques temps une petite CZ Fox à canon chasse dans le calibre .22 Hornet, elle adore les petis pois de 40 gr et à 200m elle ne sort pas du 10 de la C200.
( 40 V Max Hornady cal .224 0.55g de Vitha N110 "équivalente SP3 mais plus propre" loto 46mm.
scope sans prétention à 150€ : 6-24x50 Barska )

BJ.

Elle n'use pas trop le canon, la 22 Hornet ?

Non Doc la .22 H n'est pas une mangeuse de rayures, ce n'est pas comme la .22-250 Rem !
La .22 Hornet est une cartouche bien sage mais performante par son tir tendu et sa précision, de plus elle n'est pas chère à recharger surtout si tu coules des balles plomb ... C'est aussi un autre de ses avantages elle est précise en BP et c'est bien agréable pour le tir économique et silencieux à 100m.

BJ.

Idem pour moi

une de mes premières carabines a été chambrée en 22 MAG (par rapport aux copains ça faisait plus sérieux que leurs 22 long rifle, ça te classait un type - une carabine magnum tu vois un peu le genre .........- je parle d'un temps fort lointain - ou on confiait des armes à des galapiats qui hantaient les coteaux et les sous bois et tiraient les merles et autres piafs - sans que le bourgeois s'en offusquent - à l'époque les écolos n'existaient pas)
au bout de quelques boites de cartouches (que je me payais) j'ai demandé à mon père de la revendre pour me prendre une 22 classique.

c'est sur que la 22 Hornet est bien plus économique (pour un rechargeur s'entend)

Oui, heureusement que cette époque est révolue.. Non mais tout de même ces maniaques de la "queue de détente"... pour qui se prenaient-ils ! Nous ne sommes pas au far west ici ...
(ceci dit en dehors des armes des cat 1 & 4 qui ne peuvent être utilisées que dans un stand agréé fft, aucun texte de loi n'interdit (pour l'instant...) expressément le tir privé avec des armes des cat 5, 7 & 8 à condition de respecter les régles de sécurité et de s'entendre avec son ou ses voisins ... et en plus bien entendu à condition de détenir légalement l'arme.)

Voici une fiche pratique concernant la cartouche de .22 Hornet sous la plume d'un ami Maître rechargeur comme Maître tireur d'ailleurs et qui un temps noircissait du papier pour G&C...

Historique

La genèse de la .22 Hornet est intéressante à plus d’un titre. Elle est très représentative de l’esprit créatif des tireurs américains ainsi que de l’opportunisme commercial des fabricants n’hésitant pas à se lancer dans l’aventure. Cette cartouche est à la fois l’un des premiers « wildcats » de l’histoire des munitions mais aussi le plus simple.
Au cours des années 20 le capitaine WOTKINS de l’US Army entreprit d’améliorer les performances de la 22 WCF (.22 Winchester Center Fire), cartouche à poudre noire née en 1885 et qui projetait une balle de 45 grains à environ 450 m/s. Il entreprit ses essais avec une carabine Springfield Mle1922 en calibre 22 LR transformée à percussion centrale et chambrée pour la .22 WCF.
Oui mais la .22 WCF a un diamètre de .226 et le canon de la Springfield 1922 un diamètre de .223 ! Qu’à cela ne tienne !
WOTKYNS, réduisit le collet de la .22 WCF pour lui faire accepter une balle de .223, remplaçât la poudre noire par de la Hercules 1204. La future .22 Hornet était née et faisait entendre ses premiers vagissements en poussant une balle de .45 grains à environ 730 m/s avec un groupement moyen d’environ 1 inch à 100 yards ! Pas mal pour une débutante!
WOTKINS s’ouvrit des ses premiers travaux auprès du colonel Townsend Whelen de l’arsenal de Springfield lequel, séduit par la petite dernière, décida de prendre en charge sa croissance notamment en persuadant Hercules de développer spécialement pour notre petite une poudre capable d’obtenir régulièrement la vitesse de 730 m/s (soit 2 400 f/s). C’est ainsi qu’est née la fameuse Hercules « 2400 ». Mais ce n’est pas tout : notre dernière née attira aussi un autre parrain, Winchester qui vers 1928 prit en main notre adolescente pour enfin la porter officiellement sur les fonds baptismaux en 1930 sous le nom de « .22 Winchester Hornet ».
Les premières carabines chambrées pour cette cartouche furent naturellement des Springfield 1922 modifiés, Le premier modèle commercial fut la Savage mle 23-D en 1932 suivi par Winchester en 1933 avec son modèle 54.

Emploi

Sa grande précision dans la zone des 100 – 150 mètres, sa signature sonore et son recul très modérés font qu’elle est extrêmement bien adaptée au tir des petits nuisibles Elle connu donc immédiatement un immense succès auprès des « tireurs de corbeaux » et autres varminters y compris en Europe sous l’appellation « 5,6 Vierling » (ou 5.6 x 35 R). De plus pour le tireur français qui ne dispose la plupart du temps que de stands 50 ou 100 m son intérêt est pleinement justifié !
Elle se positionne remarquablement par rapport à la .222 Remington : Pour environ 50% de poids de poudre en moins elle n’accuse une perte de vitesse que d’environ 25% à poids de balle équivalent. Coté précision, elle n’a rien à envier à la .222 Remington dans sa plage d’emploi. De plus elle se prête particulièrement bien au tir des balles plomb.

Variantes

Le véritable diamètre de la .22 Hornet est souvent discuté et prête parfois à confusion. Pour bien comprendre revenons aux circonstances de sa naissance : elle fut d’abord tirée dans des canons alésés et rayés pour du .22 LR donc avec un calibre de .2233. Les premières armes commerciales furent montées avec des canons de .223 mais rapidement à partir de 1945 le calibre .224 fut universellement adopté pour tous les .22 à percussion centrale (sauf peut être le .22 Jet). Les fabricants de cartouches suivirent et ne produisirent donc plus alors que de la .22 Hornet en .224

Cependant on trouve encore pour le rechargement des projectiles en .223 chez Hornady (ref 2220 de 45 grains) et Sierra (ref 1100 de 40 grains et 1110 de 45 grains).

Ironie du sort, cette cartouche wildcat au départ a aussi subit le même sort. Dés 1940 Lysle Kilburn produisit un .22 Hornet améliorée par fire forming, l’étui a un corps presque cylindrique, un angle d’épaulement plus prononcé et un collet plus court. Il existe en fait plusieurs versions de cette “K Hornet” avec des angles d’épaulement différents. Son usage est cependant assez restreint.

La cartouche de .22 Hornet moderne est donc en .224 et toutes les grandes cartoucheries actuelles Norma, Remington, Winchester, Sellier Bellot, … proposent des chargements allant de 40 à 55 grains.

Les armes chambrées pour ce calibre

La .22 Hornet est utilisée dans les armes d’épaule de tir et de chasse. Carabines basculantes à 1 coup de type Kipplauf, à répétition à verrou (Anschutz, CZ527 standard ou Stutzen) à 1 coup à bloc tombant (telle la fameuse Ruger N° 1), fusils mixtes, drillings mais aussi dans bon nombre d’armes de poing (le premier Contender de 1961 fut chambré pour elle).

Taurus produit un revolver à barillet de 8 coups tirant en double action et chambré en. 22 Hornet ainsi que MRI (Magnum Research Inc) avec son modèle Little Max en simple action.
Le pas des rayures le plus répandu actuellement est de 1:14’’ (1 tour sur 14 pouces soit 355 cm) mais on rencontre aussi des pas de 1:16’’soit 406 cm. Le pistolet Contender a un pas de 1:14’’
Le revolver MRI a un pas de 1:9’’

Outillage

Toutes les marques petites ou grandes proposent des jeux d’outils pour le rechargement de la .22 Hornet para HORNADY, LEE, LYMAN, DILLON, RCBS,… Il s’agit pour la plupart de jeux classiques à deux outils. LEE propose un ingénieux système de recalibrage partiel du collet particulièrement bien adapté.

Rechargement
La. 22 Hornet à la réputation d’être certes précise mais aussi délicate à recharger. Le volume de l’étui est faible comparé à la .222 Remington par exemple et la moindre variation de poids y prends plus d’importance. Cette faible capacité rend aussi plus délicat le choix de la poudre idéale en restreignant l’éventail possible. Elle demande donc au rechargeur un peu plus d’effort et d’attention.
Les parois de l’étui sont peu épaisses et sa manipulation demande de la douceur dans les opérations de recalibrage et de chargement. On devra particulièrement veiller au bon positionnement du projectile avant son enfoncement. Un outils expandeur de collet est recommandé (surtout pour les projectiles en plomb).
La feuillure comme pour toute cartouche à bourrelet s’effectue sur l’épaisseur de celui-ci. En conséquence le recalibrage intégral n’est pas nécessaire d’autant plus que la. 22 Hornet est majoritairement tirée dans des armes à verrou ou à 1 coup. De plus le recalibrage du collet seul améliore généralement la précision tout en prolongeant la longévité de l’étui.
Poudres
Nous l’avons vu, l’étui est de faible capacité mais utilise une quantité de poudre non négligeable pour le calibre et la moindre variation de poids se répercute de manière plus importante sur la pression et la vitesse du projectile. On doit aussi veiller à obtenir une densité de chargement optimum en évitant les poudres trop vives et à faible densité volumétrique. Les poudres françaises qui apparaissent les mieux adaptées sont la sphérique SP3 qui autorise une densité de chargement maximum ainsi que la A0 en paillettes plus particulièrement pour les projectiles plomb. La poudre finlandaise VITHAVUOR N110 légèrement plus vive que la Sp3 est aussi recommandée.

Balles

Tous les grands fabricants proposent les projectiles de .224 (certains aussi en .223) pour la .22 Hornet : Hornady, Sierra, Sellier Bellot, Speer, Norma …dans une grande variété. Le projectile classique de la .22 Hornet pèse 45 grains soit légèrement plus que celui de la .22 LR. La majorité de la production est constituée des projectiles de 40 et 45 grains dans toutes les formes, blindée pointues, demi-blindée nez rond, à pointe creuse … mais des poids de 50, 52 voire 55 grains sont parfaitement possibles.
A noter l’apparition de projectiles plus légers spécialement conçus pour le tir Varmint telle la TNT HP de Speer d’un poids de 33 grains ! (même poids que le projectile de la Stinger de CCI en 22 LR) tirée à près de … 900 m/s. Hornady propose sa V max à 35 grains.

Lyman, RCBS ou LEE et d’autres fabricants proposent des moules à balle plomb pour la .22 Hornet. Le plus répandu est probablement le Lyman ref 225 415 avec Gaz-check.

Etuis

Toutes les grandes cartoucheries en proposant, il n’y a aucun problème d’approvisionnement. En France on trouve généralement de la Sellier Bellot, de la Remington et de la Winchester

Amorces

De type boxer classique format Small Rifle disponible chez CCI, RWS, Winchester…

Données utiles, normes CIP

Longueur maxi de la douille : 35,64 mm
Pression maxi : 2 800 bars
Diamètre standard du projectile : 5,69 mm (.224) ou 5,66 mm (.223)
Amorçage Boxer Small Rifle


En conclusion
La 22 Hornet fait partie de ces “vieilles” cartouches qui refusent de mourir. Son look est plutôt “antique” et ses performances quoique honorables sont dépassées par les autres .22 à percussion centrale. Pourtant elle retrouve un regain de popularité ces dernières années, alors pour trouver une bonne raison à cette nouvelle jeunesse, une seule solution : essayez la !

JD.

merci buck ,pour tes precisions et ta connaisonce

Bonjour Lambertini,

Merci mais attention le texte n'est pas de moi ! il a été écrit par un ami.

BJ.

superbe historique merci à ton ami pour la rédaction et à toi pour la diffusion