oie sauvage
+6
ragnar
Philippe-du-75013
oldshot
Darius
herve77
Ottis
10 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
oie sauvage
Très sauvage...
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
c est pas possible il sent le poisson lui en tout cas ils sont mort de rire les mecs qui film
herve77- hors classe
- Nombre de messages : 8546
Age : 57
Localisation : 83
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: oie sauvage
Les oies du Capitole, gardiennes de la Rome Antique. Les oies, grand sujet d'étude de Konrad Lorenz, prix Nobel de médecine.
Re: oie sauvage
Précision supplémentaire: il s'agit de bernaches du Canada (branta canadensis).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernache_du_Canada
Elles sont en pleine migration vers le Grand-nord ces jours-ci. Comme les hivers sont moins rudes et moins enneigés qu'autrefois beaucoup d'oiseaux sont devenus sédentaires au sud du Canada.
C'est un formidable gibier de chasse et un mets succulent.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernache_du_Canada
Elles sont en pleine migration vers le Grand-nord ces jours-ci. Comme les hivers sont moins rudes et moins enneigés qu'autrefois beaucoup d'oiseaux sont devenus sédentaires au sud du Canada.
C'est un formidable gibier de chasse et un mets succulent.
Dernière édition par oldshot le Mar 27 Mar 2012 - 14:32, édité 2 fois
oldshot- modo
- Nombre de messages : 10821
Age : 77
Localisation : La Belle Province
Emploi : retraité
Loisirs : chasse, tir, lectures
Date d'inscription : 25/01/2010
Re: oie sauvage
Il y a mainteant des oies sédentaires au bois de Vincennes à Paris. Elle gardent relativement leur distances avec les humains mais pas plus que les cygnes. C'est impressionant de les voir s'envoler en formant un V comme la patrouille de France.
Philippe-du-75013- second lieutnant
- Nombre de messages : 342
Age : 69
Localisation : Bugarach
Emploi : Gardien de jour en boîte de nuit
Loisirs : vélo: restaurer et rouler avec
Date d'inscription : 12/09/2011
Re: oie sauvage
dans le bois de vincennes tu as vu ça toi !!! moi j ai vu des camps de romano oui sa il y en a tout pleins
herve77- hors classe
- Nombre de messages : 8546
Age : 57
Localisation : 83
Date d'inscription : 29/02/2012
Re: oie sauvage
Ben oui il y a bien des dindes au bois Boulogne.
Oui je sais je vais au coin.
Oui je sais je vais au coin.
ragnar- hors classe
- Nombre de messages : 4866
Age : 74
Localisation : Rachel
Date d'inscription : 04/12/2006
Re: oie sauvage
Héhéhé,
ça me permet de rebondir et de vous offrir ce chef d'oeuvre:
https://www.youtube.com/watch?v=320JT_A_9PA
Enjoy
ça me permet de rebondir et de vous offrir ce chef d'oeuvre:
https://www.youtube.com/watch?v=320JT_A_9PA
Enjoy
Invité- Invité
Re: oie sauvage
Philippe-du-75013 a écrit:Il y a mainteant des oies sédentaires au bois de Vincennes à Paris. Elle gardent relativement leur distances avec les humains mais pas plus que les cygnes. C'est impressionant de les voir s'envoler en formant un V comme la patrouille de France.
C'est pas plutôt des grues ? car ce sont elles qui forment un V en migration
commandos M- major
- Nombre de messages : 683
Age : 36
Localisation : Dans le maquis
Date d'inscription : 16/03/2012
Re: oie sauvage
commandos M a écrit:Philippe-du-75013 a écrit:Il y a mainteant des oies sédentaires au bois de Vincennes à Paris. Elle gardent relativement leur distances avec les humains mais pas plus que les cygnes. C'est impressionant de les voir s'envoler en formant un V comme la patrouille de France.
C'est pas plutôt des grues ? car ce sont elles qui forment un V en migration
Les oies aussi et même d'autres il me semble...
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
ça se pourrait que tu ais raison, ici dans l'Aube, c'est pas courant de voir des oies sauvages, par contre les grues il y a ce qu'il faut, enfin plus maintenant elles sont déjà passés
commandos M- major
- Nombre de messages : 683
Age : 36
Localisation : Dans le maquis
Date d'inscription : 16/03/2012
Re: oie sauvage
D’après la légende, les oies réveillèrent les Romains par leur chant mélodieux, en entendant les Gaulois envahir la Ville dans la nuit .
et, Rome fut ainsi sauvée .
Leur efficacité à alerter le monde a traversé vingt-quatre siècles...
et, Rome fut ainsi sauvée .
Leur efficacité à alerter le monde a traversé vingt-quatre siècles...
furax- hors classe
- Nombre de messages : 3431
Age : 67
Localisation : Neustrie & Septimanie
Loisirs : TIR
Date d'inscription : 29/12/2006
Re: oie sauvage
Ce que j'en sais:
https://www.youtube.com/watch?v=0arJ1s7Q1Yg&feature=related
et ensuite ça:
http://www.recettes.qc.ca/livre/recette.php?id=216416
Meilleurs fusils:
Le semi Browning Auto-5 et le pompeux Winchester Mod. 12
A défaut un Baïkal MP-153 bien rustique ou un Remington 870
https://www.youtube.com/watch?v=0arJ1s7Q1Yg&feature=related
et ensuite ça:
http://www.recettes.qc.ca/livre/recette.php?id=216416
Meilleurs fusils:
Le semi Browning Auto-5 et le pompeux Winchester Mod. 12
A défaut un Baïkal MP-153 bien rustique ou un Remington 870
oldshot- modo
- Nombre de messages : 10821
Age : 77
Localisation : La Belle Province
Emploi : retraité
Loisirs : chasse, tir, lectures
Date d'inscription : 25/01/2010
Re: oie sauvage
oldshot a écrit:Ce que j'en sais:
https://www.youtube.com/watch?v=0arJ1s7Q1Yg&feature=related
et ensuite ça:
http://www.recettes.qc.ca/livre/recette.php?id=216416
Meilleurs fusils:
Le semi Browning Auto-5 et le pompeux Winchester Mod. 12
A défaut un Baïkal MP-153 bien rustique ou un Remington 870
Bon oldshot, c'est bon, on a compris que tu n'aimais pas les bêtes...
Dernière édition par tazmaniko30 le Mer 28 Mar 2012 - 12:04, édité 3 fois
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
Si justement je pense qu'il les aiment un peu trop ..... avec une bonne sauce
Invité- Invité
Re: oie sauvage
Taz, je vais t'appeler Eva Bamby de la Voyneta si tu continue à raisonner à la "Méchant chasseur, pas tuer bambi !"....
John5- colonel
- Nombre de messages : 907
Age : 34
Localisation : ..... not found, retry ? Y/N
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
John5 a écrit:Taz, je vais t'appeler Eva Bamby de la Voyneta si tu continue à raisonner à la "Méchant chasseur, pas tuer bambi !"....
C'est juste que je déteste ceux qui étalent à tout va leur passion à tuer les animaux... on est sur un forum de tir, pas de chasse.
Dernière édition par tazmaniko30 le Mer 28 Mar 2012 - 12:05, édité 3 fois
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
billythekid44 a écrit:Bah et le zombie, c'est pas un animal?
Ah oui celui-là pas de pitié!!
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
tazmaniko30 a écrit:
C'est juste que je déteste ceux qui étalent à tout va leur passion a tuer les animaux... on est sur un forum de tir, pas de chasse.
tazmaniko30,
tu me fends le coeur! Oldshot
oldshot- modo
- Nombre de messages : 10821
Age : 77
Localisation : La Belle Province
Emploi : retraité
Loisirs : chasse, tir, lectures
Date d'inscription : 25/01/2010
Re: oie sauvage
tazmaniko30 a écrit:John5 a écrit:Taz, je vais t'appeler Eva Bamby de la Voyneta si tu continue à raisonner à la "Méchant chasseur, pas tuer bambi !"....
C'est juste que je déteste ceux qui étalent à tout va leur passion a tuer les animaux... on est sur un forum de tir, pas de chasse.
On est sur un forum d'arme pas spécialement de tir ou de chasse ou de guerre ...
Re: oie sauvage
oldshot a écrit:tazmaniko30 a écrit:
C'est juste que je déteste ceux qui étalent à tout va leur passion a tuer les animaux... on est sur un forum de tir, pas de chasse.
tazmaniko30,
tu me fends le coeur! Oldshot
Je ne t'ai pas coupé l'appétit? Ah zut..bon tant pis.
Désolé oldshot, mais ça va 2min les..."ah cette bestiole c'est bon, je la tue avec telle arme" etc... On sait très bien ce qu'est la chasse.
Dernière édition par tazmaniko30 le Mer 28 Mar 2012 - 12:10, édité 2 fois
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
Tazmaniko30,
Justement, à l'heure qu'il est ici (20:09h) je quitte la table rassasié. Nous avions au menu des filets de goberge, avec une délicieuse sauce à l'aneth et une purée de pommes de terres, pois et carottes.
J'attends la visite de quelques copains pour préparer mon civet de lièvre d'Amérique sauce poivrade.
Je préconise pour occire ledit capucin un juxtaposé à platines véritables de calibre 20 avec cartouches 7-1/2 US, un repos des chairs de 3 jours puis une marinade au vin rouge hispanique à 13°.
Les nouilles plates "maison" de Madame Oldshot suscitent l'admiration et les compliments de nos amis.
Il sera procédé au trou normand avec un calva d'âge respectable.
Nous passerons ensuite à la tarte aux pommes alsacienne à la canelle et raisins de Corinthe.
Je compte sur toi pour apporter un fromage de France importé car les douanes canadiennes ne laissent pas passer l'original.
Honni soit qui mal y pense!
Oldshot
avant:
http://www.csaffluents.qc.ca/animalier/dessins/lievre.jpg
après:
http://www.alsace-route-des-vins.com/NewVersion/images/gastronomie/Civet%20de%20li%C3%A8vre%20ARdV%20big.jpg
Justement, à l'heure qu'il est ici (20:09h) je quitte la table rassasié. Nous avions au menu des filets de goberge, avec une délicieuse sauce à l'aneth et une purée de pommes de terres, pois et carottes.
J'attends la visite de quelques copains pour préparer mon civet de lièvre d'Amérique sauce poivrade.
Je préconise pour occire ledit capucin un juxtaposé à platines véritables de calibre 20 avec cartouches 7-1/2 US, un repos des chairs de 3 jours puis une marinade au vin rouge hispanique à 13°.
Les nouilles plates "maison" de Madame Oldshot suscitent l'admiration et les compliments de nos amis.
Il sera procédé au trou normand avec un calva d'âge respectable.
Nous passerons ensuite à la tarte aux pommes alsacienne à la canelle et raisins de Corinthe.
Je compte sur toi pour apporter un fromage de France importé car les douanes canadiennes ne laissent pas passer l'original.
Honni soit qui mal y pense!
Oldshot
avant:
http://www.csaffluents.qc.ca/animalier/dessins/lievre.jpg
après:
http://www.alsace-route-des-vins.com/NewVersion/images/gastronomie/Civet%20de%20li%C3%A8vre%20ARdV%20big.jpg
oldshot- modo
- Nombre de messages : 10821
Age : 77
Localisation : La Belle Province
Emploi : retraité
Loisirs : chasse, tir, lectures
Date d'inscription : 25/01/2010
Re: oie sauvage
Oh qu'il est taquin ....
En fait il est encore plus gourmand que chasseur notre Oldshot, et puis bon il y a toujours eu des chasseurs et c'est aussi nécessaire, la chasse est une tradition qu'il faut faire perdurer, c'est en partie grâce a eux si nous avons encore des armes à ce jours
En fait il est encore plus gourmand que chasseur notre Oldshot, et puis bon il y a toujours eu des chasseurs et c'est aussi nécessaire, la chasse est une tradition qu'il faut faire perdurer, c'est en partie grâce a eux si nous avons encore des armes à ce jours
Invité- Invité
Re: oie sauvage
Pour contredire tazmaniko30 qui a prétendu que je n'aimais pas les animaux, voici justement un comte de Noël que j'ai écrit avec Madame Oldshot:
Le merveilleux Noël de Grosnounours
(un conte de Noël pour les petits et les grands de 4 à 150 ans)
Il était une fois, dans la grande forêt de sapins verts, d’érables rouges et de bouleaux blancs de Saint-Benjamin, un village enchanté où vivaient heureux et en bonne intelligence des dizaines d’animaux sauvages.
Cariacou, un grand vieux cerf aux bois en forme de lyre, en était le maire. Modèle de discrétion, toujours à l’écoute des ses concitoyens, il connaissait parfaitement le moindre sentier du village.
Installé dans une fourche d’arbre, Raycup, le porc-épic ébouriffé, fabriquait méticuleusement des cure-dents de haute qualité, très appréciés par les grands restaurants chic de Montréal et de Québec.
Pattefourchue , élégant caribou blanc originaire des lointaines montagnes Chic-Choc de Gaspésie, s’absentait du village tous les ans vers le 15 décembre pour une destination connue de lui seul. On ne le revoyait jamais avant le 15 janvier. D’un naturel très secret, il ne confiait à personne l’objet de ces longs voyages.
La Caisse populaire locale était dirigée par le castor Tappesous. Ce travailleur acharné, économe et frugal avait résisté au projet d’installation d’un guichet automatique de son bureau-chef de Lévis, préférant recevoir les clients en personne, au besoin nuit et jour, pour les inciter à l’épargne.
Gibou, le grand-duc aux énormes yeux jaunes, et Winch56, le coyote au nez fin et pointu, appréciaient beaucoup la grande disponibilité de Tappesous, car tous deux travaillaient sur des quarts de nuit.
Le meilleur ami et client de Tappesous était le richissime écureuil Grigoux. Sa principale occupation consistait à faire des placements juteux à la Caisse populaire du village.
Les mauvaises langues prétendaient qu’il aurait enterré des trésors en si grand nombre qu’il aurait fini par en oublier les cachettes.
Le bureau des Postes forestières était tenu par l’orignal Télégraf. De sa voix grave, il communiquait directement avec son collègue Mousou jusqu’à la gare ferroviaire de Charny, située à plus de soixante-dix kilomètres de Saint-Benjamin.
Chaque automne, vers la fin du mois de septembre, Télégraf rendait visite à sa copine Mimienorignale, elle-même propriétaire d’un discret chalet en bois rond construit dans la forêt de Saint-Jean-Chrysostome, à proximité du club de tir des chasseurs et pêcheurs lévisiens, qui ne surent jamais rien de la chose.
Grosnounours, le héros de ce conte, était le pépiniériste attitré de la forêt de Saint-Benjamin.
Il en arpentait chaque parcelle, transportant dans son épaisse toison noir bleuté des graines d’arbres diverses qu’il essaimait au hasard, comme il se doit si l’on veut cultiver une forêt riche d’essences de toute sorte.
Son péché mignon était la gourmandise. En été, Grosnounours trouvait dans son royaume des fraises des bois succulentes, d’appétissants bleuets et des gadelles surettes qui poussent au bord des ruisseaux. L’automne, il faisait la tournée des pommiers sauvages. Il en appréciait particulièrement les pommettes rouges au goût acidulé, non sans cueillir force framboises et mûres lorsqu’il passait au ras de quelque talle de petits fruits.
Or cette année-là se produisit un grand désastre.
L’été fut particulièrement chaud, et pas une goutte de pluie ne vint arroser la grande forêt de Saint-Benjamin pendant des semaines entières.
Grosnounours était désolé à la vue de ses pauvres arbres, dont il prenait un si grand soin. Septembre arrivait à peine, et déjà les feuilles avaient jauni.
Cariacou convoqua le conseil municipal pour délibérer d’un plan d’urgence, car il fallait nourrir tous les animaux de la forêt afin qu’ils se constituent des réserves d’énergie en vue du long et froid hiver canadien.
Télégraf déclara qu’il avait reçu une communication de son collègue Mousou depuis Charny, où la disette était aussi grave qu’à Saint-Benjamin.
Il fut donc résolu que les jeunes animaux seraient prioritaires à table et que les adultes, plus vigoureux, se serreraient la ceinture d’un cran à l’heure des repas. Sur les conseils avisés du castor Tappesous le richissime écureuil Grigoux fit donation d’une demi-tonne de glands de chênes blancs d’Amérique à la collectivité, moyennant une exemption d’impôts en bonne et due forme.
De son côté, la marmotte Lappelle, qui tenait le magasin général du village, prit l’engagement de faire crédit aux animaux nécessiteux qui viendraient à manquer de blé ou d’avoine.
Cariacou clôtura la séance du conseil à 22 heures.
Mais Gronounours était trop fier pour s’en remettre à la générosité publique. Il décida donc d’explorer le territoire inconnu des humains, dont la légende forestière vantait les incroyables richesses.
Fin octobre, après trois heures de marche par monts et par vaux, il arriva en lisière de la forêt. Sous ses yeux, une immense étendue d’herbe tapissait le sol, rejoignant au loin les étranges habitations aux toits pointus où vivent les humains.
Grosnounours se souvint alors des bons conseils de sa chère maman, quand il était encore petit et très espiègle : « Ne t’approche jamais des humains, disait-elle, car il envieront ta belle fourrure, tes grandes dents, et tes griffes recourbées ! »
Il sentit que sa gorge devenait sèche et son dos tout mouillé.
Mais c’est à cet instant que des effluves de pommes délicieux, transportés par la bise légère, pénétrèrent les grandes narines de son gros nez noir et luisant de nounours.
Il avait beau tenter de se raisonner, il avait beau se souvenir des avertissements de sa chère maman, la faim tenaillait cruellement son estomac vide, lui qui n’avait même pas pris un petit-déjeuner avant de partir à l’aventure.
Grosnounours traversait maintenant le grand pré en plein découvert, se dirigeant à grandes enjambées vers la source de ce parfum irrésistible.
Un verger de pommiers paradisiaque lui apparut alors. Des pommiers parfaitement alignés, surchargés de fruits, tantôt jaunes, tantôt rouges, tantôt verts, dont seule une clôture en fil de fer le séparait encore.
Dans son imprudence il ne prêta même pas attention à l’habitation au toit pointu qui avait poussé à côté du verger. Il sauta la clôture d’un grand bond, s’approcha du premier pommier et le secoua avec une telle vigueur qu’il en tomba une montagne de pommes qu’il se mit aussitôt à croquer avec tout l’appétit que chacun et chacune devineront.
Grosnounours est grand et fort, et il le sait.
Mais hélas pour Grosnounours, son larcin ne passa pas inaperçu, car, depuis la porte-patio de sa cuisine, la méchante tante Gertrude épiait chacun des ses gestes en prenant des notes sur son calepin calligraphié. Ensuite, elle sortit l’annuaire des Pages jaunes et l’ouvrit à la rubrique « chasseurs d’ours et trappeurs ». Puis elle décrocha son téléphone à cadran et composa le numéro de la Compagnie. Oldshot, dont le patron répondit seulement après la dixième sonnerie, car il était devenu sourd en vieillissant. Ayant pris sa retraite, Oldshot annonça qu'il ne chassait plus les ours. Furieuse d’avoir fait un appel interurbain sans résultat, la méchante tante Gertrude lui raccrocha la ligne au nez sans même lui dire au revoir.
Grosnounours n'était pas conscient des dangers qu’il courait.
A peine avait-elle raccroché la ligne à Oldshot que la vilaine tante Gertrude appela le poste des gardes-chasse du Lac Etchemin. Soutenant que ses pommiers étaient attaqués par un ours féroce, elle demanda le secours immédiat des courageux agents de la Faune du Québec.
« Surtout ne sortez pas de votre cuisine, tante Gertrude ! » lui enjoignit l’agent Wichita.
« Je me rends immédiatement sur les lieux avec ma Winchester modèle 94 calibre 30-30, et je vous assure que je vais faire passer le goût des pommes à cet ours féroce ! »
Tandis que l’agent Wichita roulait à tombeau ouvert vers Saint-Benjamin, tous gyrophares de son pick-up allumés et sirène tonitruante, Grosnounours, insouciant, achevait son festin de pommes. Il en avait tellement croqué qu’il en avait mal au ventre, et même que le cœur lui chavirait un peu. « Peut-être serais-je bien inspiré de faire une petite sieste ? » se demanda-t-il. Comme nous le savons tous, à la fin du mois d’octobre, les ours ont parfois les paupières un peu lourdes.
Sa carabine Winchester posée sur le capot du pick-up, l’agent Wichita scrutait maintenant le verger de tante Gertrude avec ses jumelles Bushnell 7x35. Il pensa d’abord que l’ours féroce avait repris le chemin de la forêt, mais un ronflement sonore venant de la cabane à jardin attira son attention.
« Tiens, tiens, allons voir de plus près ce mystérieux dormeur ! » se dit le rusé agent Wichita.
Tandis que la nuit commençait à tomber, l’agent Wichita s’approcha sur la pointe des souliers de la cabane à jardin dans laquelle Grosnounours s’était assoupi sur des bottes de paille.
Pointant sa carabine dans la direction des ronflements, l’agent Wichita hurlant « Pattes en l’air ou je tire ! », donna un grand coup de pied dans la porte de l’antique cabane à jardin, qui s’effondra sur lui et sur un Grosnounours tout endormi dans un craquement énorme et sinistre. La cabane à jardin était fort vieille, car c’est l’arrière-grand-père de tante Gertrude qui l’avait construite durant l’année mille-neuf-cent-tranquille, en même temps qu’il avait planté les pommiers.
Je ne vous raconte même pas la surprise de Grosnounours, qui prit immédiatement la poudre d’escampette, après s’être extirpé du tas de planches vermoulues ! Il y eut sept coups de feu rapides, dont aucun, heureusement, ne fit mouche, car l’agent Wichita était un fort médiocre tireur.
Ensuite, ce fut le silence, car le magasin tubulaire de la Winchester modèle 94 était vide. Une chance pour Grosnounours, qui avait risqué une balle perdue ! Quand-même…
Toute cette commotion avait attiré des dizaines d’auto-patrouilles de la Sûreté du Québec, cinq ou six pick-up du ministère de la Faune, une armée de paparazzi de Québec en quête de reportages à sensation, un camion de reportage de la télévision de Radio-Canada et même un hélicoptère de l’armée canadienne, équipé d’un détecteur d’ours à infrarouges.
Tremblant de peur de tous ses membres, Grosnounours s’était réfugié sous la galerie en bois d’une petite maison à toit pointu habitée par deux dames d’un certain âge, nommées respectivement Séraphine et Alphonsine, au dire des inscriptions qui paraissaient sur la boîte aux lettres clouée sur un piquet de métal planté au bord du chemin.
Séraphine et Alphonsine étaient vraiment très différentes de la vilaine tante Gertrude. Toutes deux aimaient les oiseaux et les animaux de la forêt. Alors, découvrant Grosnounours perclus sous la galerie dans sa fâcheuse posture, elles le firent entrer par la porte du sous-sol dans leur petite maison au toit pointu, tandis que le village au complet se trouvait en état de siège et que le secteur était entièrement ratissé à la recherche de l’ours soi-disant féroce dénoncé par tante Gertrude.
Mais, le matin suivant, le soleil se leva sur le fatidique 1er novembre. Déjà, Grosnounours ne parvenait plus à garder les deux yeux ouverts. L’envie de dormir l’envahissait irrésistiblement, comme chaque année à pareille date. Séraphine et Alphonsine avaient beau lui préparer des tisanes d’éveil, elles durent se rendre à l’évidence : Grosnounours avait dépassé le point de non-retour. Il ne pourrait plus retrouver la grande forêt de Saint-Benjamin avant d’entrer en hibernation. Par conséquent, il ne restait plus qu’à lui faire passer le long sommeil hivernal chez elles.
Alors, pendant que Séraphine se mettait en devoir de lui coudre un joli pyjama rose à fleurs, Alphonsine lui installa un confortable lit en cuivre avec une couverture en courtepointe au grenier de la maisonnette au toit pointu.
A peine allongé, Grosnounours s’assoupit immédiatement en poussant un grognement d’aise.
C’est alors que retentit à ses oreilles un son de clochettes. Il ouvrit des yeux tout embués de sommeil et vit un beau sapin décoré de guirlandes, de boules multicolores et de lumière blanche.
Sous le sapin, il y avait des pots de gelée de pomme, des confitures de fruits des champs et du vrai miel d’abeille.
Il y avait une carte de vœux signée de Séraphine et Alphonsine, qui lui souhaitaient le plus heureux des Noël.
En regardant par la petite fenêtre mansardée, il vit le caribou Pattefourchue tirant un immense traîneau doré chargé des cadeaux pour tous les enfants et les animaux sauvages de la Terre.
Car nous étions au soir du 24 décembre.
Ainsi se passa cet extraordinaire Noël de Grosnounours, qui se rendormit immédiatement mais ne révéla jamais à personne le secret du caribou Pattefourchue.
Ecrit par Carmelle et Jean-Michel
Le merveilleux Noël de Grosnounours
(un conte de Noël pour les petits et les grands de 4 à 150 ans)
Il était une fois, dans la grande forêt de sapins verts, d’érables rouges et de bouleaux blancs de Saint-Benjamin, un village enchanté où vivaient heureux et en bonne intelligence des dizaines d’animaux sauvages.
Cariacou, un grand vieux cerf aux bois en forme de lyre, en était le maire. Modèle de discrétion, toujours à l’écoute des ses concitoyens, il connaissait parfaitement le moindre sentier du village.
Installé dans une fourche d’arbre, Raycup, le porc-épic ébouriffé, fabriquait méticuleusement des cure-dents de haute qualité, très appréciés par les grands restaurants chic de Montréal et de Québec.
Pattefourchue , élégant caribou blanc originaire des lointaines montagnes Chic-Choc de Gaspésie, s’absentait du village tous les ans vers le 15 décembre pour une destination connue de lui seul. On ne le revoyait jamais avant le 15 janvier. D’un naturel très secret, il ne confiait à personne l’objet de ces longs voyages.
La Caisse populaire locale était dirigée par le castor Tappesous. Ce travailleur acharné, économe et frugal avait résisté au projet d’installation d’un guichet automatique de son bureau-chef de Lévis, préférant recevoir les clients en personne, au besoin nuit et jour, pour les inciter à l’épargne.
Gibou, le grand-duc aux énormes yeux jaunes, et Winch56, le coyote au nez fin et pointu, appréciaient beaucoup la grande disponibilité de Tappesous, car tous deux travaillaient sur des quarts de nuit.
Le meilleur ami et client de Tappesous était le richissime écureuil Grigoux. Sa principale occupation consistait à faire des placements juteux à la Caisse populaire du village.
Les mauvaises langues prétendaient qu’il aurait enterré des trésors en si grand nombre qu’il aurait fini par en oublier les cachettes.
Le bureau des Postes forestières était tenu par l’orignal Télégraf. De sa voix grave, il communiquait directement avec son collègue Mousou jusqu’à la gare ferroviaire de Charny, située à plus de soixante-dix kilomètres de Saint-Benjamin.
Chaque automne, vers la fin du mois de septembre, Télégraf rendait visite à sa copine Mimienorignale, elle-même propriétaire d’un discret chalet en bois rond construit dans la forêt de Saint-Jean-Chrysostome, à proximité du club de tir des chasseurs et pêcheurs lévisiens, qui ne surent jamais rien de la chose.
Grosnounours, le héros de ce conte, était le pépiniériste attitré de la forêt de Saint-Benjamin.
Il en arpentait chaque parcelle, transportant dans son épaisse toison noir bleuté des graines d’arbres diverses qu’il essaimait au hasard, comme il se doit si l’on veut cultiver une forêt riche d’essences de toute sorte.
Son péché mignon était la gourmandise. En été, Grosnounours trouvait dans son royaume des fraises des bois succulentes, d’appétissants bleuets et des gadelles surettes qui poussent au bord des ruisseaux. L’automne, il faisait la tournée des pommiers sauvages. Il en appréciait particulièrement les pommettes rouges au goût acidulé, non sans cueillir force framboises et mûres lorsqu’il passait au ras de quelque talle de petits fruits.
Or cette année-là se produisit un grand désastre.
L’été fut particulièrement chaud, et pas une goutte de pluie ne vint arroser la grande forêt de Saint-Benjamin pendant des semaines entières.
Grosnounours était désolé à la vue de ses pauvres arbres, dont il prenait un si grand soin. Septembre arrivait à peine, et déjà les feuilles avaient jauni.
Cariacou convoqua le conseil municipal pour délibérer d’un plan d’urgence, car il fallait nourrir tous les animaux de la forêt afin qu’ils se constituent des réserves d’énergie en vue du long et froid hiver canadien.
Télégraf déclara qu’il avait reçu une communication de son collègue Mousou depuis Charny, où la disette était aussi grave qu’à Saint-Benjamin.
Il fut donc résolu que les jeunes animaux seraient prioritaires à table et que les adultes, plus vigoureux, se serreraient la ceinture d’un cran à l’heure des repas. Sur les conseils avisés du castor Tappesous le richissime écureuil Grigoux fit donation d’une demi-tonne de glands de chênes blancs d’Amérique à la collectivité, moyennant une exemption d’impôts en bonne et due forme.
De son côté, la marmotte Lappelle, qui tenait le magasin général du village, prit l’engagement de faire crédit aux animaux nécessiteux qui viendraient à manquer de blé ou d’avoine.
Cariacou clôtura la séance du conseil à 22 heures.
Mais Gronounours était trop fier pour s’en remettre à la générosité publique. Il décida donc d’explorer le territoire inconnu des humains, dont la légende forestière vantait les incroyables richesses.
Fin octobre, après trois heures de marche par monts et par vaux, il arriva en lisière de la forêt. Sous ses yeux, une immense étendue d’herbe tapissait le sol, rejoignant au loin les étranges habitations aux toits pointus où vivent les humains.
Grosnounours se souvint alors des bons conseils de sa chère maman, quand il était encore petit et très espiègle : « Ne t’approche jamais des humains, disait-elle, car il envieront ta belle fourrure, tes grandes dents, et tes griffes recourbées ! »
Il sentit que sa gorge devenait sèche et son dos tout mouillé.
Mais c’est à cet instant que des effluves de pommes délicieux, transportés par la bise légère, pénétrèrent les grandes narines de son gros nez noir et luisant de nounours.
Il avait beau tenter de se raisonner, il avait beau se souvenir des avertissements de sa chère maman, la faim tenaillait cruellement son estomac vide, lui qui n’avait même pas pris un petit-déjeuner avant de partir à l’aventure.
Grosnounours traversait maintenant le grand pré en plein découvert, se dirigeant à grandes enjambées vers la source de ce parfum irrésistible.
Un verger de pommiers paradisiaque lui apparut alors. Des pommiers parfaitement alignés, surchargés de fruits, tantôt jaunes, tantôt rouges, tantôt verts, dont seule une clôture en fil de fer le séparait encore.
Dans son imprudence il ne prêta même pas attention à l’habitation au toit pointu qui avait poussé à côté du verger. Il sauta la clôture d’un grand bond, s’approcha du premier pommier et le secoua avec une telle vigueur qu’il en tomba une montagne de pommes qu’il se mit aussitôt à croquer avec tout l’appétit que chacun et chacune devineront.
Grosnounours est grand et fort, et il le sait.
Mais hélas pour Grosnounours, son larcin ne passa pas inaperçu, car, depuis la porte-patio de sa cuisine, la méchante tante Gertrude épiait chacun des ses gestes en prenant des notes sur son calepin calligraphié. Ensuite, elle sortit l’annuaire des Pages jaunes et l’ouvrit à la rubrique « chasseurs d’ours et trappeurs ». Puis elle décrocha son téléphone à cadran et composa le numéro de la Compagnie. Oldshot, dont le patron répondit seulement après la dixième sonnerie, car il était devenu sourd en vieillissant. Ayant pris sa retraite, Oldshot annonça qu'il ne chassait plus les ours. Furieuse d’avoir fait un appel interurbain sans résultat, la méchante tante Gertrude lui raccrocha la ligne au nez sans même lui dire au revoir.
Grosnounours n'était pas conscient des dangers qu’il courait.
A peine avait-elle raccroché la ligne à Oldshot que la vilaine tante Gertrude appela le poste des gardes-chasse du Lac Etchemin. Soutenant que ses pommiers étaient attaqués par un ours féroce, elle demanda le secours immédiat des courageux agents de la Faune du Québec.
« Surtout ne sortez pas de votre cuisine, tante Gertrude ! » lui enjoignit l’agent Wichita.
« Je me rends immédiatement sur les lieux avec ma Winchester modèle 94 calibre 30-30, et je vous assure que je vais faire passer le goût des pommes à cet ours féroce ! »
Tandis que l’agent Wichita roulait à tombeau ouvert vers Saint-Benjamin, tous gyrophares de son pick-up allumés et sirène tonitruante, Grosnounours, insouciant, achevait son festin de pommes. Il en avait tellement croqué qu’il en avait mal au ventre, et même que le cœur lui chavirait un peu. « Peut-être serais-je bien inspiré de faire une petite sieste ? » se demanda-t-il. Comme nous le savons tous, à la fin du mois d’octobre, les ours ont parfois les paupières un peu lourdes.
Sa carabine Winchester posée sur le capot du pick-up, l’agent Wichita scrutait maintenant le verger de tante Gertrude avec ses jumelles Bushnell 7x35. Il pensa d’abord que l’ours féroce avait repris le chemin de la forêt, mais un ronflement sonore venant de la cabane à jardin attira son attention.
« Tiens, tiens, allons voir de plus près ce mystérieux dormeur ! » se dit le rusé agent Wichita.
Tandis que la nuit commençait à tomber, l’agent Wichita s’approcha sur la pointe des souliers de la cabane à jardin dans laquelle Grosnounours s’était assoupi sur des bottes de paille.
Pointant sa carabine dans la direction des ronflements, l’agent Wichita hurlant « Pattes en l’air ou je tire ! », donna un grand coup de pied dans la porte de l’antique cabane à jardin, qui s’effondra sur lui et sur un Grosnounours tout endormi dans un craquement énorme et sinistre. La cabane à jardin était fort vieille, car c’est l’arrière-grand-père de tante Gertrude qui l’avait construite durant l’année mille-neuf-cent-tranquille, en même temps qu’il avait planté les pommiers.
Je ne vous raconte même pas la surprise de Grosnounours, qui prit immédiatement la poudre d’escampette, après s’être extirpé du tas de planches vermoulues ! Il y eut sept coups de feu rapides, dont aucun, heureusement, ne fit mouche, car l’agent Wichita était un fort médiocre tireur.
Ensuite, ce fut le silence, car le magasin tubulaire de la Winchester modèle 94 était vide. Une chance pour Grosnounours, qui avait risqué une balle perdue ! Quand-même…
Toute cette commotion avait attiré des dizaines d’auto-patrouilles de la Sûreté du Québec, cinq ou six pick-up du ministère de la Faune, une armée de paparazzi de Québec en quête de reportages à sensation, un camion de reportage de la télévision de Radio-Canada et même un hélicoptère de l’armée canadienne, équipé d’un détecteur d’ours à infrarouges.
Tremblant de peur de tous ses membres, Grosnounours s’était réfugié sous la galerie en bois d’une petite maison à toit pointu habitée par deux dames d’un certain âge, nommées respectivement Séraphine et Alphonsine, au dire des inscriptions qui paraissaient sur la boîte aux lettres clouée sur un piquet de métal planté au bord du chemin.
Séraphine et Alphonsine étaient vraiment très différentes de la vilaine tante Gertrude. Toutes deux aimaient les oiseaux et les animaux de la forêt. Alors, découvrant Grosnounours perclus sous la galerie dans sa fâcheuse posture, elles le firent entrer par la porte du sous-sol dans leur petite maison au toit pointu, tandis que le village au complet se trouvait en état de siège et que le secteur était entièrement ratissé à la recherche de l’ours soi-disant féroce dénoncé par tante Gertrude.
Mais, le matin suivant, le soleil se leva sur le fatidique 1er novembre. Déjà, Grosnounours ne parvenait plus à garder les deux yeux ouverts. L’envie de dormir l’envahissait irrésistiblement, comme chaque année à pareille date. Séraphine et Alphonsine avaient beau lui préparer des tisanes d’éveil, elles durent se rendre à l’évidence : Grosnounours avait dépassé le point de non-retour. Il ne pourrait plus retrouver la grande forêt de Saint-Benjamin avant d’entrer en hibernation. Par conséquent, il ne restait plus qu’à lui faire passer le long sommeil hivernal chez elles.
Alors, pendant que Séraphine se mettait en devoir de lui coudre un joli pyjama rose à fleurs, Alphonsine lui installa un confortable lit en cuivre avec une couverture en courtepointe au grenier de la maisonnette au toit pointu.
A peine allongé, Grosnounours s’assoupit immédiatement en poussant un grognement d’aise.
C’est alors que retentit à ses oreilles un son de clochettes. Il ouvrit des yeux tout embués de sommeil et vit un beau sapin décoré de guirlandes, de boules multicolores et de lumière blanche.
Sous le sapin, il y avait des pots de gelée de pomme, des confitures de fruits des champs et du vrai miel d’abeille.
Il y avait une carte de vœux signée de Séraphine et Alphonsine, qui lui souhaitaient le plus heureux des Noël.
En regardant par la petite fenêtre mansardée, il vit le caribou Pattefourchue tirant un immense traîneau doré chargé des cadeaux pour tous les enfants et les animaux sauvages de la Terre.
Car nous étions au soir du 24 décembre.
Ainsi se passa cet extraordinaire Noël de Grosnounours, qui se rendormit immédiatement mais ne révéla jamais à personne le secret du caribou Pattefourchue.
Ecrit par Carmelle et Jean-Michel
oldshot- modo
- Nombre de messages : 10821
Age : 77
Localisation : La Belle Province
Emploi : retraité
Loisirs : chasse, tir, lectures
Date d'inscription : 25/01/2010
Re: oie sauvage
oldshot a écrit:Tazmaniko30,
Justement, à l'heure qu'il est ici (20:09h) je quitte la table rassasié. Nous avions au menu des filets de goberge, avec une délicieuse sauce à l'aneth et une purée de pommes de terres, pois et carottes.
J'attends la visite de quelques copains pour préparer mon civet de lièvre d'Amérique sauce poivrade.
Je préconise pour occire ledit capucin un juxtaposé à platines véritables de calibre 20 avec cartouches 7-1/2 US, un repos des chairs de 3 jours puis une marinade au vin rouge hispanique à 13°.
Les nouilles plates "maison" de Madame Oldshot suscitent l'admiration et les compliments de nos amis.
Il sera procédé au trou normand avec un calva d'âge respectable.
Nous passerons ensuite à la tarte aux pommes alsacienne à la canelle et raisins de Corinthe.
Je compte sur toi pour apporter un fromage de France importé car les douanes canadiennes ne laissent pas passer l'original.
Honni soit qui mal y pense!
Oldshot
avant:
http://www.csaffluents.qc.ca/animalier/dessins/lievre.jpg
après:
http://www.alsace-route-des-vins.com/NewVersion/images/gastronomie/Civet%20de%20li%C3%A8vre%20ARdV%20big.jpg
En toute honnêteté, c'est vrai que c'est bon le lapin
T'es content, tu m'a donné faim avec ta recette!
Allez j'arrive avec un bon gros camembert bien de chez nous! et un bon pinard de ma région natale (Bourgogne), j'y monte tout les ans, ma soeur habitant vers Beaune, et un beau-frère fin connaisseur de grand vins... Je ne reviens jamais les mains vides
Si tu as une préférence...
Cadeau de mariage de mon beau-frère...
On l'a bu il y a pas si longtemps, un régal!
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Re: oie sauvage
oldshot a écrit:
Ainsi se passa cet extraordinaire Noël de Grosnounours, qui se rendormit immédiatement mais ne révéla jamais à personne le secret du caribou Pattefourchue.
Ils se Paxèrent et vécurent heureux jusqu'au soir du 31 décembre où ils étaient le menu du réveillon
Re: oie sauvage
tazmaniko30 a écrit:......... et un bon pinard de ma région natale (Bourgogne), j'y monte tout les ans, ma soeur habitant vers Beaune, et un beau-frère fin connaisseur de grand vins...
Hors sujet: puisque tu connais la région as-tu remarqué les anomalies de la fin du film la grande vadrouille censé se passer entre Beaune et Auxey-Duresse? (scène dans une zone de rochers et terrain de vol à voile tous deux inexistants) et Meursault qui est en fait Noyer-sur-Serein ...
Philippe-du-75013- second lieutnant
- Nombre de messages : 342
Age : 69
Localisation : Bugarach
Emploi : Gardien de jour en boîte de nuit
Loisirs : vélo: restaurer et rouler avec
Date d'inscription : 12/09/2011
Re: oie sauvage
Philippe-du-75013 a écrit:tazmaniko30 a écrit:......... et un bon pinard de ma région natale (Bourgogne), j'y monte tout les ans, ma soeur habitant vers Beaune, et un beau-frère fin connaisseur de grand vins...
Hors sujet: puisque tu connais la région as-tu remarqué les anomalies de la fin du film la grande vadrouille censé se passer entre Beaune et Auxey-Duresse? (scène dans une zone de rochers et terrain de vol à voile tous deux inexistants) et Meursault qui est en fait Noyer-sur-Serein ...
Tu ne peut pas mieux tomber... Je viens justement de me renseigner sur tout les coins du tournage, la scène des planeurs a été tournée à Mende, le frère à ma femme y habite depuis peu, nous sommes allé le voir, voici une photo prise vers l'Aérodrome actuel:
cela ne te rappel pas quelque chose??
- Spoiler:
- Ta daaaaa!!
Et j'ai fait des captures d'écran du film, et placé ces captures à l'endroit même du tournage de ces scènes, sur Google Earth, la plupart ont étés sélectionnées pour être directement visible sur Ggl earth.
Tout sur le tournage du film ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Vadrouille
Dernière édition par tazmaniko30 le Mer 28 Mar 2012 - 18:12, édité 1 fois
Ottis- " Prix Pollueur d'OR 2012 "
- Nombre de messages : 7763
Age : 47
Localisation : IYA
Date d'inscription : 13/11/2011
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum