Américan Sniper, du Livre au film.

J'ouvre un nouveau post sur le sujet d' American Sniper, incluant un résumé minimaliste perso du livre, espérant qu'il aidera certains à y voir plus clair sur les écarts et  les incohérences prises par le film, que j'ai cependant apprécier.
A ceux qui ont vu le film, vous pourrez faire une comparaison vis à vis du livre et de sa chronologie des événements.''
Je ne peux que vous inciter à lire le livre, le film étant alors un "résumé" empli d'inexactitudes.



                           ---AMERICAN SNIPER---


Livre: American sniper.(sorti en 2012)
Nom: Chris Kyle.
Surnom: Le diable de Ramadi
Naissance: 8 avril 1974
Origine: Américaine
Arme: US Navy (SEAL Team 3)
Années de service: 1999 – 2009
Conflits: Guerre d'Irak
Distinctions:
Silver Star Medal (2)
Bronze Star Medal (Valor; 5)
Navy and Marine Corps Commendation Medal (1)
Navy and Marine Corps Achievement Medal (2)





   "La puanteur de l'Irak était une chose à laquelle je ne m'habituerai jamais."


Sa vie avant:
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Originaire du Texas, il alterne université et travail dans un ranch, qu'il décide de quitter pour
s'engager à l'armée, décision prise entre autre par la promesse d'un habile recruteur l'orientant
vers la navy et les "SEALS".

Déclaré soudainement inapte à cause d'un antécédent médical, l'armée lui ferme la porte au nez.
Il retourne au ranch, lâchant les études, et s'y consacre à plein temps.
Contre coups du destin, un beau jour il reçoit un coup de fil d'un recruteur de la Navy, stipulant qu'ils étaient intéressé
par sa candidature, et de ne pas se soucier de son antécédent médical.

Il intègre donc la Navy et commence ses classes en Février 1999.
Classes auxquelles il reproche de lui faire perdre sa condition physique.

Il changera d'avis quand il commencera sa sélection et son incorporation chez les SEALS.

Les fameux BUD/S! (Basic Underwater Demolition/ Seal.)
Cette instruction est dispensée au "Naval Special Warfare Center" de Coronado.
Le taux d'échec est estimé à 90%.

La dernière étape des BUD/S est couronnée par la fameuse "semaine d'enfer", 132 Heures
consécutives d'exercices et d'activités physiques(5jours et demi), ou vont s'enchainer à tour de
rôle, la faim, le froid, la privation de sommeil et d'importants efforts physiques, poussant le
stagiaire dans ses derniers retranchements mentales.

-"La difficulté du programme "BUD/S" résidait plutôt dans la répétition des exercices, le stress,
la pression continue qui était exercée sur nous."

A travers de nombreuses adaptations cinématographiques, le "BUD/S" est indissociable de sa fameuse
cloche, dont l'activation par un "stagiaire" signifie son abandon aussi sûr que celui d'une serviette jetée sur un ring pour un boxeur.
L'instructeur se doit alors de veiller au "confort" de son élève par moult bassesses, lui promettant du sommeil, des
couvertures chaudes, un beignet et un bon café, dans la moindre mesure ou, se dernier, l'espace d'un instant, se reconverti
en carillonneur...

La principale explication et but de ceci, est qu'en action de combat, lorsque l'enfer se déchaine à vos portes, vous ne pouvez pas
allez sonner à une cloche pour rentrer chez vous.

-"Si vous abandonnez, vous mourrez, et vos hommes meurent avec vous!"

A la fin du "BUD/S", les 250 stagiaires du début, laissent place au 24 restant!

(Durant ce "stage", Kris rencontrera un futur ami, Marcus Luttrell, connu pour son livre autobiographique,"Le survivant".)

A la fin de ses classes, en Avril 2001, Chris est affecté à la Navy Seals "TEAM 3".

Durant cette période d'entrainement, surgissent les événements du 11/09/01.
Puis la guerre en Irak se profile à l'horizon, en vue d'une intervention, orientant son entrainement pour le "combat en zone désertique et urbaine".


Irak, opération "Iraqi Freedom":
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-"Je partais enfin en guerre!"

Il se voit attribué la prise de contrôle d'un champs pétrolifère avant que les Irakien y mettent le feu, comme à la première guerre du Golfe.(1990-1991)
L'action ne tarde pas à monter d'un cran, du côté de "Nasirya", lors d'un accrochage qui dure 48h, par une température
constante de 40°, et d'un équipement aussi lourd qu'inconfortable.

Choc des cultures, nouveauté du terrain d'opération, et de la religion, Kris y découvre le fanatisme religieux ainsi que leur
recours aux drogues pour "se donner du courage".
La désillusion est aussi au rendez-vous lors de l'apprentissage des nouvelles règles d'engagement non conventionnelles!

Son premier tir marquant fut celui sur un enfant portant une grenade.

Chris conjugue l'action à un rythme effréné.
Dans un cour laps de temps, précèdent son dernier accrochage, lui et son équipe se font engager dans un compound par
un ennemi bien supérieur en nombre.
Leur manque de munitions et l'impossibilité d'avoir du renfort , lui dévoile sans surprises l'issue d'un débordement final par
les troupes adverses, ou leur mort et la profanation de leur corps sonne comme une promesse...
Sans hésitation, il passe l'ordre d'un *"Broken arrow" quand il réussit à contacter un "F/H-18".

*(Ordre donné à un pilote de bombarder ses propres troupes quand celles ci se font débordées)
Toutefois, un retournement imprévu de la situation, fera prendre une autre tournure aux événements.(Voir la scène d'action "modifiéé" de fin du film)

Là, s'achève son premier déploiement, ou il se retrouve en permissions avec des "réflexes de guerre".

Intéressant descriptif de la psychologie du combattant qui a du mal au repos(transition guerre-maison), en dehors des affrontements
qui diffères d'une mission à l'autre et éprouve dans l'inactivité une vulnérabilité.
L'intrusion comportementale "guerrière" dans la vie de tout les jours.

-"Vous pensez encore aux IED, chaque fois que vous voyez un détritus, vous donnez un coup de volant."

-"Un jour la guerre, le lendemain, la paix!"


EN ROUTE POUR LA FORMATION DE SNIPER:
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-"L'entrainement fut, après la formation BUD/S, le stage le plus difficile de ma vie."

-"En réalité, le tir ne représente qu'une faible partie de la mission."

Dans cette nouvelle spécialisation qui s'offre à lui, il est soumis à une pression et une désorientation constante en
instruction, et apprend à conjuguer au grès de son instruction avec les outils modernes d'observation.
L'étape la plus difficile étant celle de la progression.
Progresser signifie s'infiltrer sur une position sans être repéré, en passant par l'inévitable "Ghillie", et les amis du
sniper sur le terrain, les serpents...

Kyle nous offre un échantillon non négligeable d'informations sur l'équipement tout au long de l'ouvrage ainsi que sur le
point de vue de certaines tactiques, riche dans le savoir faire des SEALS, et de ce qu'il peut en être dévoilé librement.

En passant par des fusils, comme le:

-"MK12" et le "MK11".(MK11 mod x...SR25)

-Le .300 Winchester Magnum

-Le Calibre 12.7

-"Mais en vérité, si vous tirez une balle de 12.7 dans le bloc moteur d'un véhicule, vous n'allez pas l'arrêter..."

-Le .338 Lapua Magnum

Ainsi qu'un lumineux avis sur les lunettes "in situ".

-"Cela dit, quand vous vous retrouvez en situation de combat, vous n'avez pas forcement le temps de fignoler vos réglages.
Vous tirez, ou vous vous faite tirer dessus."

RETOUR AU FRONT:(Sept 2004)
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Au printemps 2004, en Irak, plus précisément dans une de ses villes, se produit un événements qui marqua les consciences.
Sur tout les télévisions, aux 4 coins du monde, les images de 4 "contractors" dont les cadavres profanés en plusieurs morceaux
distinct, furent pendus aux arches d'un pont, à "Fallouja", avec en arrière plan une population en liesse.

Lors d'une virée à Bagdad, il mènera une mission conjointe avec le GROM(Forces spéciales Polonaise), à la recherche de
membres travaillant pour "Al Qaida".


Fallouja:
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Il prend par à de nombreux échanges musclés au coeur d'une Fallouja fortifiée, en qualité de Sniper pour appuyer, du haut d'un
immeuble, les troupes au sol, mais aussi en première ligne avec les Marines, participant à la phase de "nettoyage" de
Fallouja, bâtiments par bâtiments, donnant lieu à d'intéressant échanges tactiques sur les prises de maisons, de positions, et de
la guerre modèrne.

Immersions, témoignages, déploiements...

De nouveaux belligérants viennent étoffer le tableau, déjà garni:
IED, redoublement du fanatisme des insurgés, d'un écoeurement vis a vis de l'ennemi abject et de ses oeuvres qui ne le sont pas
moins, condition ubuesque d'engagement, paperasse à remplir à chaque tir confirmés...

Il revient sur certains aspect délirant au niveau hiérarchique, non content d'avoir à affronter l'ennemi, les conditions d'engagements
imposées sont parfois irréalistes et dépassées, se muant en un boulet supplémentaire.

Durant cette période, Chris réalisera un tir à 1600M, qu'il abordera de la manière la plus humble qu'il soit.

Au cours de la seconde bataille de Fallouja, alors que les Marines affrontaient plusieurs milliers d'insurgés, Kyle a tué 40 combattants
ennemis. En raison de ce record lors de son déploiement à Ramadi, les insurgés l'ont surnommé "Al-Shaitan Ramadi" et ont mis à prix
sa tête pour 20.000$, n'hésitant pas à faire monter la somme à 60.000$.

Un petit clin d'oeil au meilleurs des meilleurs, "Carlos Norman HathcockII", légende de la guerre du Vietnam.
(93 tirs létaux reconnu au cour de ses 3 ans passés au viétnam).

Mais un autre clin d'oeil aussi à "Simo Häyhä" , soldat finlandais de la seconde guerre mondiale, considéré comme le meilleur tireur d'élite de toute l'histoire.
Il fut surnommé la« Mort blanche » par l'armée soviétique dans les rangs de laquelle il fit entre 500 et 700 victimes.


SADR CITY, son dernier déploiement:
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Exécutant un ordre stupide qui l'envoya, ainsi que son équipe, arpenter de nuit une partie de la ville, pris en embuscade, Kyle par
2 fois, du la vie à ses protections balistiques.

-"Cette nuit fut terrifiante.C'est a ce moment là que je réalisais que je n'étais pas un surhomme.Je pouvais mourir."

Point gêner de la chance qui semble tourner, (Kyle, au cours de ses périodes de service en Irak, a été blessé deux fois et touché 6
autres par l'explosion d'IED.), il continu d'agrémenter son "tableau de chasse", réalisant son tir létal le plus long.

Sa mission achevée, il rentrera, ira jusqu'au bout de son contrat, et raccrochera les gants!
Sa famille sera alors, sa nouvelle "mission" à long terme.

Kris Kyle est crédité de 255 ennemis tués, il quittera l'armée avec le grade de "Maître" après avoir servi comme "chef instructeur Naval Spécial Warfare Sniper".
Il a rédigé le premier manuel de formation des snipers du Navy SEAL.




Mes impressions,
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Au delà de la notion vague, d'aimer, ou de ne pas aimer, nous retenons d'un roman ce qu'il nous
apporte, en fonction de nos attentes, et du fait d'être touché, ou pas, par son récit.

J'ai aimé ce livre pour,

-La vision technique et détaillé de l'intervention et de l'intérêt du sniper, allant jusqu'a démystifier certaines idées reçues!

-La richesse du récit en terme de descriptif de l'ambiance du conflit Iraquien.

-L'humour, a titre personnel, qu'a Chris Kyle pour décrire des ressentis parfois grave.

-Sa réflexion intériorisé sur le conflit, ou Chris Kyle n'hésite pas à dévoiler ses faiblesses,ses peurs, qu'il perde un ami proche
dans une action héroïque, ou qu'il encaisse ce qu'il crois être de sa responsabilité vis à vis d'un ami gravement blessé.



-La vie d'une femme de SEAL, la rencontre de sa femme, jusqu'a la naissance de ses enfants et de
son mariage, ajoutant une dimension nouvelle dans le récit, incarnée par les courriers de "Taya".
Si Kyle affronte l'enfer à ses déploiements répétitifs, le ressenti quotidien de Taya n'en est que peux éloigné.
Elle jongle avec l'incertitude d'une femme de SEAL.
La venue de son premier enfant, la peur d'une jeune mère.
L'attitude désinvolte de Chris et son comportement distant.
Sa crainte de ne jamais revoir Chris, et d'assister à l'enterrement d'un autre SEAL.
Le taux de divorce étant élevé chez les SEALS, suggéré à 95%.
L'évolution changeante des personnes qui composent le couple et qui doivent se remémorer l'un
l'autre.Kyle partagé entre sa famille et les SEALS.

-Le descriptif très humain qui se déroule en bordure du mélodrame.
Kris kyle ne se donne pas le beau rôle! Il a ses forces, ses faiblesses...il est humain.


Chris avait crée en 2011 la fondation "FITCO Cares", qui aide les anciens soldats à leur retour de missions.

superbe présentation mais aujourd'hui il est plus facile d'aller voir un film que de lire un livre

super Le Chat

Belle présentation.

Je vais voir le film ce soir.
Et je passe a la FNAC a midi pour acheter le livre, que je lirai dans l avion pour le départ en vacances a NY la semaine prochaine.

tres beau résumé , merçi le chat , ça donne envie de lire le livre

Bjr, pas vu le film, lu le livre, excellent résumé du livre...

desmoul a écrit:Belle présentation.

Je vais voir le film ce soir.
Et je passe a la FNAC a midi pour acheter le livre, que je lirai dans l avion pour le départ en vacances a NY la semaine prochaine.

Profite bien tu donnes envi

Vu le film hier.... j'avais lu le livre en 2013
même si le film fait des choix interprétatif différent j'ai apprécié

plusieurs reflexions.....

je ne me souvenais pas des images de l'enterrement émouvant

clint Eastwood est bien le dernier des geants

et il faut être le dernier des abrutis pour voir ce film comme une apologie de la guerre comme ce film fut présenté par la presse