c'est parti....

salut korade.
je pense qu'ils auraient du faire des trous intermédiaires.
mais ça doit etre du au fait que ce soit des paillettes aussi.

oui c'est un peu le Defaut de cette doseuse...non seulement on ne peut faire un escalier que de 0,02g en 0,02g et il y a ces variations.
Alors après est ce lié à la poudre à paillettes??? oui certainement mais selon les dire de certains ils n'ont aucun problème de dosage avec ces poudres dans notre doseuse alors je comprend pas trop.

ce sont les paillettes qui posent problème ,la solution : il faut réduire le jeu entre le silicone à la sortie de la doseuse et le disque..... plusieurs méthodes :une rondelle très fine que tu places entre le réservoir (coté orifice) et le silicone afin que celui ci dépasse légèrement au serrage et assure l'étanchéité ,tu peut compléter en introduisant dans le silicone un tube plastique récupéré sur un emballage bleu pour granulés homéopathiques ajusté à la demande
ça marche aussi pour les poudres fines : BA9,BA10,RS12 poudres que j'utilise

lorsque tu recharges tu n'est pas à forfait ,alors si certains arrivent à faire 250 cartouches /heure avec ce matos ??? perso je décompose les opérations et ça se passe bien

Salut La Bastide,

merci pour l'astuce. Pour la rondelle, une rondelle de type fibre rouge pour plomberie conviendrait? Il faut la placer entre le disque et le joint silicone du réservoir?
Cette solution permet de résoudre les problèmes de micro fuite avec la A1?

Je pose la question au risque de paraitre bete mais je prefere quand même

je crois que la methode dont parle la bastide est valable pour la doseuse "pro auto disk"
la auto disk tout court comme j'ai moi,n'a pas ce joint en silicone.
sinon il existe ce disque réglable,je vais le prendre pour tester.

NON pas de rondelle en fibre car trop épaisse ,une rondelle métallique très fine

manu2b à raison , ça concerne la pro disk avec réservoir cylindrique désolé

J'utilise un Lee Pro Auto Disk et pour ne pas avoir de souci de régularité de dosage, j'ai lubrifié le joint en silicone au graphite.
Dosage régulier et pas de fuite avec la A1 ou la N320.

Quand au Lee Adjustable Charge Bar, son usage est déconseillé pour les volumes de poudre inférieurs à 0,5cc. Aux petits volumes, le remplissage se fait mal et le dosage est très irrégulier.

Merci Maousse je vais allé faire un tour dans ma GSB préférée et essayer de trouver ça .

poudre de graphite, rayon lubrifiant ou serrurerie

Maousse, j'ai trouvé de la graisse graphitée tu crois que ça conviendrait?
Merci

Je dirais bien que PAS DE GRAISSE dans une doseuse à poudre ! !

jamais de gras avec la poudre et les amorces !

La poudre de graphite est un lubrifiant sec.
Au pire, tu prends de la mine de crayon et tu l'écrases en poudre la plus fine possible

Oui pas de graisse/huile en contact avec la poudre mais je pensais que pour juste le joint silicone ca irait. Mais vous avez raison.
la graphite dont tu parles çà se vend qu'en poudre et pas qu'en graisse/huile?

c'est bien que la poudre qu'il faut genre Kasp K30050 sur amazon? (desolé mais pas le droit de poster de lien )

merci encore et desolé pour les questions (betes) mais je veux pas faire de bétises.

La burette de poudre de graphite que j'ai à ete achetée en GSB donc oui, ça se vend...
Cherche mot clé poudre et graphite.......

Nettoyer l'interieur de la doseuse et des disques avec cette poudre après l'avoir introduite et totalement vider, ça pourrait marcher? En plus du joint sililcone, bien sur comme tu le recommandais.

L'idée c'est bien de retirer l'electricité statique c'est ça?

Non, le but est que le joint de silicone coulisse bien sans se déformer, pour que le dosage soit régulier

Maousse a écrit:La burette de poudre de graphite que j'ai à ete achetée en GSB donc oui, ça se vend...
Cherche mot clé poudre et graphite.......

La burette de poudre de graphite, je l'achète chez Leroy Merluche au rayon serrurerie et ce n'est pas bien cher.
Je l'utilise de temps en temps pour ma doseuse Hornady qui a l'air de bien l’apprécier.

Merci à vous

Salut Manu,
J'ai eu peur en lisant ton titre. Le rechargement n'est pas de la cuisine et s'il est un peu trop salé il peut faire très très mal.
Attention, les recettes de certains ne vont pas dans les armes des autres.
Un développement de chargement se fait pour une arme, son arme et reste particulier à son arme.

La méthode est très simple :
Règle de prudence à respecter absolument
La sécurité de vos rechargements est VOTRE affaire, et celle de personne d'autre.
Votre manque de rigueur vous fait courir des risques et fait courir des risques à ceux qui vous entourent.
Ne commencez jamais par la charge la plus forte.
Diminuez la charge la plus faible qui figure dans les tables de 5 pour cent.
Développez vos charges en augmentant la charge de poudre de 0,03 gramme en 0,03 gramme jusqu'à atteindre le maximum indiqué ; une seule cartouche par charge suffit. Respectez toujours la longueur de cartouche que indiquée. Numérotez vos cartouches et, une fois au stand, tirez-les dans l'ordre des numéros, dans l'ordre de la progression des charges de poudre.
Vous identifierez plusieurs paliers dans cette série : les vitesses ne progressent plus et/ou les impacts se rapprochent les uns des autres.
Relevez toutes les vitesses. Prenez toujours avec soin la même visée, notez sur une seconde cible l'emplacement des impacts en les numérotant.
Selon l'usage auquel vous destinez vos rechargements, choisissez le chargement correspondant au centre d'un de ces paliers.
Il peut arriver que la charge maximum qui figure dans la table soit trop importante pour votre arme.
Vous devez utiliser un chronographe électronique dans toute la mesure du possible. Il y a un rapport étroit entre la vitesse et la pression.
Si vous changez un seul des composants d'un chargement, vous devez absolument appliquer les règles ci-dessus exactement comme si vous mettiez au point un nouveau chargement.
Examinez chaque étui après chaque tir, mesurez-les si vous avez un doute et assurez-vous qu'aucun signe de pression excessive n'apparaît.
C'est seulement alors que vous pourrez commencer à régler l'enfoncement de la balle jusqu'à obtenir les meilleurs groupements.
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
La balle ne doit pas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend aussi de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas dépasser cette longueur.

L'idéal est de débuter le rechargement avec quelqu'un qui a de l'expérience. S'il n'y en a pas autour de toi pour le faire avec toi, il faut impérativement lire au moins un manuel de rechargement. C'est impératif. Tu y trouveras les réponses à bien des questions que tu te poses et de plus tu y trouveras les tables pour chaque calibre.
Le résultat de ton travail peut te faire courir des risques par de bêtes erreurs et en faire courir aussi a ceux qui tirent autour de toi.
Ta responsabilité sera alors engagée.
Surtout n'essaye pas d'aller trop vite.

Cordialement

salut RN20
non t'inquiète je vais pas faire le fou lol...
je flippe même d’essayer les premières 5 LOS RN 230gr que j'ai fait a 0.33g de A1....
un ami qui lui recharge depuis un moment m'a dit que non il y aura pas de soucis mais bon....

mais une question (peut être bête)
ce que je pige pas c'est que nous on se prend le chou avec les lht,enfoncement, charges etc...et quand on prend une boite de manufacturées,on va prendre exemple du .45,elles sont vendues pour toute arme en 45..?
et d’après ce que j'ai vu sur les geco que j'ai,les poudres j'ai pas vérifié mais coté longueur des cartouches il y a un peu de tout dans une boite..31,60...31,78..32,00,32,10.......
et c'est sensé être tiré dans n'importe quelle arme en 45 acp sans vérifier?.

C'est pour cela que certaines marques sont plus adaptées à ton arme
C'est pour cela que certaines marques donnent des résultats en cibles très moyen
etc...

Re bonjour Manu,

Tu as raison de flipper. C'est de la sagesse. Ca va t'inciter à faire tes rechargements sérieusement et c'est ce qu'il faut.

Le rechargement n'est pas dangereux à partir du moment où l'on respect point par point la procédure.
Pas de stresse, du calme, pas la femme au milieu et les enfants qui crient. Et là c’est déjà le début du plaisir.
C’est en travaillant dans l’énervement ou si on veut aller vite qu’il arrive de faire des bêtises. C’est quand on pense avoir fini de contrôler une opération qu’il faut se dire qu’elle ne l’a pas été et recommencer. Trop de sécurité ne nuit pas à la sécurité.

Pour les manufacturées, effectivement elles ont des cotes qui leur permettent d'être tirées dans toutes les armes.
Il y a certaine marques qui iront bien dans la tienne et d’autres moins. C'est pour ça que tu trouves les cotes des Geco bizarres. En revanche tu remarqueras qu’elles ne sont jamais au delà des cotes CIP.

L’enfoncement est un point important. Il modifie la pression. Malfati donne la valeur de l’enfoncement par type de balle, Gheerbrant lui donne la valeur de la munition finie. Le sertissage est important aussi. Il ne faut surtout pas écouter ceux qui disent que pour le 45 on ne serti pas. Il y a une règle intangible : On doit toujours sertir les munitions qui vont être tirées dans une arme semi-auto. De poing ou d’épaule !

L'avantage du rechargement c'est justement de faire des cartouches sur mesures pour ton arme.
C’est pour cela que je te conseille très vivement de lire et de relire un guide de rechargement. Tu vas y prendre plaisir et tu va énormément apprendre.

L’idéale serait que tu trouve en occas ou à te faire prèter : « Le guide pratique du rechargement » écrit par Alain F. Gheerbrand. Malheureusement cet homme, qui était un puis de science pour notre passion, nous a quittés et son ouvrage est épuisé. Une réédition est prévue théoriquement pour le milieu de l’année. C’est pour moi le meilleur guide qui j’ai lu et qui existe en ce moment.

C’est vrai que les forums aident, mais c’est comme radio stand, il faut être méfiant. Il arrive que l’on y trouve de fausses informations. Non pas qu’elles soient volontaires mais parce qu’elles ont été entendues et elles sont relayées comme vérité.

Il y a des tireurs qui se disent rechargeur, qui prennent la valeur moyenne du chargement dans les tables et qui vont faire une série directe de munition. Puis sans aucun état d’âme, ils vont aller tirer à coté de quelqu’un qui lui, ne le sait pas… C’est grave…

Amicalement.

je me suis pas fait peter
j'ai tiré les 7 RN en 230gr et quelques  SWC en 200gr que j'avais fait.
bon l'arrosage est normal on va dire car j'etais pas trop tranquille lol...plus la hausse du springfield qui est pas bien reglée.
celles qui sont dans le visuel,je les ai tiré sur appui.
sinon,ça cycle bien,aucun soucis.....
le tout donc en 0,32x g   DE A1
le douilles sont propres....

Félicitations, mais... tu ne fais pas d'escalier ???

Maousse a écrit:Félicitations, mais... tu ne fais pas d'escalier ???

salut maousse
bah c'est les 5 premieres que je faisais...je monte un peu plus en charge?
0,32x voir 0,33g c'est le minimum que la doseuse distribue avec le disque qui devrait delivrer 0,32g...
les SWC je les ai fait car on en avait déjà tiré avec un pote a cette charge sans soucis.

Manu,

Excuse-moi, mais je pense que tu n’as pas utilisé la bonne méthode pour commencer.
Pour développer un chargement, comme préconisé dans un précédent post, il faut toujours utiliser la méthode de l’escalier.

Le chargement :
Je considère que le trie et la préparation des étuis est faite.
La méthode de l'escalier ne consiste pas à faire 5 cartouches avec la même charge. Charge qui aura été déterminée on ne sait de quelle manière. Ca n'apporte rien. Et ça peut faire courir des risques.
En aucun cas on développe un chargement avec une doseuse mais avec une balance en pesant méticuleusement chaque poids de poudre.
On démarre toujours la première charge 5% au dessous de la charge minimum donnée par les tables pour le projectile choisi. Une seule cartouche par chargement suffit.
On n'utilise que des étuis de même marque. En fonction des marques, l'épaisseur des étuis étant différente et le forage de l'évent d'amorce aussi, la pression va l'être faisant varier vitesse et précision.
On incrémente son chargement de 0,03g en 0,03g. On veille toujours à avoir la même longueur de munition et toujours la même valeur de sertissage.
On s’approche avec beaucoup de prudence de la charge maximum et surtout on ne la dépasse en aucun cas.
On numérote chaque munition et on reporte le n° et la charge sur une feuille de papier.

Pour les essais :
On se munit d'un chronographe, de deux cibles et on tire avec appuis.
On tire les munitions dans l’ordre des chargements en commençant par le plus faible.
On vérifie pour chaque tir sa vitesse et on reporte sur une 2ème cible le résultat du tir avec le numéro de la munition et sur la feuille de chargement la vitesse obtenu.
On contrôle la forme de l'amorce et on mesure les côtes de la douille éjectée afin de voir s'il y a une quelconque marque de surpression.
Les vitesses vont souvent augmenter par palier.

L’analyse des résultats :
On notera que certain chargement donnerons des groupements alors que d’autres arroseront. D’où l’importance de tirer en appuis en prenant toujours la même visée.
Une fois cette opération faite on choisira un chargement qui se trouve au milieu du meilleur des groupements. Ce sera le chargement de référence pour le couple arme munition.

La progression :
A partir de ce moment là on refera un escalier sans modifier la valeur du chargement mais en modifiant la valeur des enfoncements. On notera à nouveau des numéros sur chaque munition en les reportant toujours avec les valeurs précitées sur une nouvelle feuille.
Au stand, on veillera toujours à contrôler les vitesses et les marques éventuelles de surpression et on sélectionnera le meilleur groupement donné par les différents enfoncements.
On sélectionnera l’enfoncement qui se trouve au centre du meilleur groupement.
On pourra ensuite faire un nouvel escalier avec le sertissage sans changer ni la valeur du poids de poudre ni la valeur de l’enfoncement.
On restera toujours dans la norme CIP.

La mise au point d’un chargement ne peut se faire dans la précipitation. Une fois déterminé, un couple arme munition sera établi, le rechargement sera sur mesure et permettra d’obtenir les meilleurs résultats que peut donner son arme. Ca vaux le coup de s’ennuyer un peu au départ.

Cordialement

merci RN20,c'est très très bien expliqué.
j'avoue que c’était plus pour essayer des balles faites par moi

j'ai le guide Gheerbrant en pdf,je vais étudier la chose en profondeur.

Très bonne résolution,
Je t'en félicite.

Cordialement

Le Gheerbrant est souvent un peu haut en ce qui concerne les charges maxi .... suivant les armes, ça passe sans soucis, ou pas ! ! 

manu2b a écrit:
j'ai défait une balle avec le marteau a inertie pour comparer une ogive LOS a une geco manufacturée (voir photos plus bas)
les mesures sont drôles,c’est les mêmes mais a l'envers  
donc,la LOS fait 16.17mm et la GECO 17.16mm
le poids est identique a un poil de nunus près.

Je dirais qu'il n'y a RIEN de surprenant ..... En effet, la GECO est blindée, la LOS est en plomb (cuivré, mais peu importe)
Le cuivre est bien plus léger que le plomb, et donc, pour obtenir un poids identique, le volume doit être supérieur. Pour respecter le diamètre, il faut jouer sur la longueur