CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
voici la suite de notre article sur la carabine Unique F 11 en 22 LR .
Vous constaterez d abord que contrairement à la photo de l article précédent , l arme présentée ne posséde pas l alidade de tir des grenades à l intérieur de la poignée garde main ni le limitateur de rafale bidon ( oui car semi auto exclusivement ) au niveau du boitier de mécanisme .
En fait mon arme était exactement comme celle de la photo du présent article , et c est sa version la plus courante .
La sous garde en plastique contenant le mécanisme de détente est un simple carénage qui supporte la détente et sa tringlerie de transmission qui est reliée à la véritable détente de la carabine X 51 Bis qu elle contient .
En fait , on prend la X 51 Bis , on lui retire sa crosse en bois en on l habille en Famas ...
Le sélecteur de tir placé devant la détente fait juste ici office de sureté manuelle , cette partie est trés bien réussie car elle copie à la perfection la tenue et la silhouette de l arme originale .
Vous fermez les yeux et prenez l arme en main , il vous sera impossible de savoir si c est l original ou la copie , sauf si vous avez l habitude de plastique qui n offre pas le méme contact .
Le bipied est quant à lui différent de son original .
Alors que sur le Famas il faut tirer le pied en avant pour le déplier ou le replier , ici il faut dévisser une petite molette au niveau de son axe qui le maintien serré contre la poignée garde main .
C est une simplification dans la réalisation ,de ce fait la mise en oeuvre est plus longue .
Le canon de la X 51 Bis a été rallongé de 45 à 56 cm , afin de dépasser de l avant de l arme suffisamment pour étre en régle avec la législation de l époque .
Ce canon est d une excellente qualité et il procure des groupements contre lesquels les concurrents du marché ( M 16 - Kalach et US M1 en 22 LR ) ne peuvent rivaliser , c est quasiment une arme de match à ce niveau si le départ n était pas si long et " flou " à cause de sa tringlerie de liaison .
D ailleurs au remontage , il est important de bien vérifier le libre jeu de cette tringlerie et l absence de saletés qui risquent de la coincer .
Croyant à la dureté du départ , vous risquez de forcer sur la détente et la ployer , et à ce moment les ennuis commencent ...
Cet ensemble doit étre l objet de tous les soins et attentions .
Les organes de visée sont conformes à l original , les pastilles luminescentes en moins , on aime ou on aime pas .
Il faut toujours retirer la poignée garde main pour les réglages , les anciens ne seront pas étonnés ...
Le levier d armement est un simple ergot de plastique que l on dirait emprunté à un jouet , qui s emboite au remontage contre la culasse pour la pousser .
A ce niveau , Unique aurait pu faire un effort , d autant plus que le jeu latéral est plutot désagréable .
Cela ne fait pas trés sérieux .
Un trés bon point pour la bretelle , elle est aussi identique au Famas , ce qui permet les mémes positions de port que l original ( alpine - défilé - position de combat ... )
Mais venons en au tir ...
Nous avons vu que le positionnement du chargeur n était pas aussi facile que sur les armes concurrentes .
La course du levier d armement est aussi trés réduite ( ça fait méme drole ) , à peine plus que la longueur de la cartouche .
Le départ est léger aux environs de 1,7 KG , ce qui est excellent malgré les relais mécaniques et la culasse ne reste pas ouverte en fin de chargeur .
Si vous ne comptez pas vos coups , vous percuterez une fois à vide à chaque chargeur , avec les conséquences que cela aura sur l entrée de la chambre qui va progressivement se mater ( percussion annulaire oblige ) et la pointe du percuteur qui finira par s émousser ou pire , casser .
Heureusement , ces parties de l arme sont réalisées dans un acier de qualité comme toutes les armes Unique , mais à la longue ... soyez prudents avec ce phénoméne .
A 50 métres , en tir sur bipied et couché ( foutu bipied toujours trop haut pour les petits ... ) nos groupements tenaient dans un H + L de 30 à 40 mm suivant les munitions , sachant que nous ne sommes pas des tireurs de compétition et qu il est possible de faire bien mieux si on travaille la détente à relais .
Les cartouches de 22 LR à vitesse standard sont trés fiables dans cette arme , et comme tous , j ai voulu essayer les 22 LR à haute vitesse , Remington Yellow Jacket et évidemment , les Stinger de chez CCI .
J ai rapidement changé d avis .
Avec les 22 LR à haute vitesse , quasiment un chargeur sur deux , sans rien toucher à l arme d autre que la détente , le chargeur se vidait en une RAPIDE RAFALE de 10 cartouches qui ne durait pas 2 secondes ... sans incident de tir !!!
Alors comme nous sommes de grands enfants , devant une arme à tir sélectif non pas par son mécanisme mais par le choix des munitions , nous sommes passés à la Stinger , " pour voir " ...
Mauvais idée ...
Méme chose , mais l arme claquait plus fort , quasiment un chargeur sur deux partait en une bréve rafale et revenait semi auto avec les cartouches standard ...
Puis avant la fin de la boite de Stinger , j ai éjecté les 3 ou 4 étuis des cartouches qui venaient de partir en rafale ... accompagnés de l extracteur et son axe ...
Panique générale , la culasse était coincée à demi ouverte , et nous étions à 4 pattes pour retrouver les 2 minuscules piéces ( merci le sol en béton , dans l herbe c était foutu ) qui n étaient pas cassées .
Aprés avoir forcé le mécanisme pour le démonter , nous avons remonté l extracteur et son axe et c est avec des gouttes de sueur sur le front que nous avons introduit un chargeur de cartouches à vitesse standard ... L arme refonctionnait en semi auto comme au premier jour avc toujours la méme excellente précision .
PLUS JAMAIS JE N AI UTILISE DE CARTOUCHES A HAUTE VITESSE DANS L ARME , de peur que cette fois ci , elle casse pour de bon .
C est lors de son classement en 4 éme catégorie , en 1993 , que l armurier qui me l avait vendu me l a repris pour un Smith et Wesson 686 .
Si vous avez l occasion d en acheter une , sachez que vous avez là une belle arme de précision et de qualité , mais son habillage fait un peu " quincaille " , son démontage / remontage complet est un jeu de patience ( 155 piéces en tout mais on ne touche pas au bloc détente ) .
Si vous étes , à l origine , allergique au Famas , passez votre chemin ...
Bons tirs à vous .
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Les "doublarmes" dans les films :
dans " Star Wars " , ou on nous recycle du Mauser C 96 , du P 08 et du PM Sterling ... Ici , on a fait mieux , on a combiné un PM Thompson M1 A1 en partie supérieure et un SPAS 12 un peu raccourci en inférieure , le tout rendu solidaire par une poignée garde main un peu inspirée de notre Famas .
Bon , d accord , c est du cinéma me direz vous , la réalisation d une arme " viable " , serait plus compliquée , mais associer un PM de calibre 45 ACP et un pompe en calibre 12 n est pas irréalisable , les soldats US exhibant à l occasion des M 16 A2 sous lesquels est fixé un Mossberg ATP 6 sans crosse sous le fut , à la maniére du M 203 .
Si il est judicieux d associer un calibre 223 à un calibre 12 en termes de portée et de diversité des munitions possibles , c est nettement moins intéressant en combinant le 45 et le 12 , dont finalement la profondeur d utilisation réelle est assez proche .
Mais sympa tout de méme cette " Thompson - Spas 12 " .
Une photo tirée du film " Predator 1 " , ou l on voit ce type de montage .
( C est bien parce que ce n est pas lourd ni encombrant , et trés ergonomique pour tirer avec le Mossberg ... )
dans " Star Wars " , ou on nous recycle du Mauser C 96 , du P 08 et du PM Sterling ... Ici , on a fait mieux , on a combiné un PM Thompson M1 A1 en partie supérieure et un SPAS 12 un peu raccourci en inférieure , le tout rendu solidaire par une poignée garde main un peu inspirée de notre Famas .
Bon , d accord , c est du cinéma me direz vous , la réalisation d une arme " viable " , serait plus compliquée , mais associer un PM de calibre 45 ACP et un pompe en calibre 12 n est pas irréalisable , les soldats US exhibant à l occasion des M 16 A2 sous lesquels est fixé un Mossberg ATP 6 sans crosse sous le fut , à la maniére du M 203 .
Si il est judicieux d associer un calibre 223 à un calibre 12 en termes de portée et de diversité des munitions possibles , c est nettement moins intéressant en combinant le 45 et le 12 , dont finalement la profondeur d utilisation réelle est assez proche .
Mais sympa tout de méme cette " Thompson - Spas 12 " .
Une photo tirée du film " Predator 1 " , ou l on voit ce type de montage .
( C est bien parce que ce n est pas lourd ni encombrant , et trés ergonomique pour tirer avec le Mossberg ... )
navarre74- hors classe
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Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Salut,
je vous présente le revolver IBARRA:
Vous connaissez l'extraction des étuis sur les revolvers par un moyen mécanique. Vous connaissez l'extraction automatique des étuis sur les pistolet. Et bien cela existe également sur les revolvers en mode automatique depuis ce revolver Ibarra, invention qui revient à Louis Ibarra, un lieutenant d'artillerie de l'armée espagnole, mise au point vers 1871.
Le revolver Ibarra est une variante inspiré du revolver à broche Lefaucheux 1863. C'est donc aussi un revolver à munition à broche.
Ibarra met au point un tuyau qui évacue l'étui au moment du tir en empruntant une parti des gaz. system placé sur le devant du barillet qui actionne un piston à la maniére de ce que l'on fait manuellement avec un revolver Saa par exemple. il met également au point un déflecteur pour que l'étui s'évacue sur le coté de l'arme et non dans la figure du tireur. Ibarra ne parvient pas à résoudre le problème de dilatation des étuis qui sont alors en cuivre très fin, et à broche.
Ibarra s'associe ensuite un technicien nomé Clotaldo Pinal, et ils réalisent le revolver Pinal, cartouche à percussion centrale, qui reprend l'idée du revolver Ibarra quand à l'éjection des étuis par emprunt de gaz. Son calibre est alors 9,1mm, et un barillet de sept chambres. Les étuis sont en laiton ce qui permet d'éviter les effets de dilatation est résout le probleme connu sur l'ibarra.
Un décret royale déclare reglementaire la nouvelle cartouche à percution centrale de 11mm, la cartouche Pinal est donc hors norme et l'arme de poings réglementaire adoptées par l'armées espagnole est le revolver Smith et Wesson fabriqué par Orbea Hermanos, copie du model sw1880 en calibre11mm.
page 175 du livre " Au coeur des armes de collection " aux éditions Hachette qui est sur le marché depuis 2004
je vous présente le revolver IBARRA:
Vous connaissez l'extraction des étuis sur les revolvers par un moyen mécanique. Vous connaissez l'extraction automatique des étuis sur les pistolet. Et bien cela existe également sur les revolvers en mode automatique depuis ce revolver Ibarra, invention qui revient à Louis Ibarra, un lieutenant d'artillerie de l'armée espagnole, mise au point vers 1871.
Le revolver Ibarra est une variante inspiré du revolver à broche Lefaucheux 1863. C'est donc aussi un revolver à munition à broche.
Ibarra met au point un tuyau qui évacue l'étui au moment du tir en empruntant une parti des gaz. system placé sur le devant du barillet qui actionne un piston à la maniére de ce que l'on fait manuellement avec un revolver Saa par exemple. il met également au point un déflecteur pour que l'étui s'évacue sur le coté de l'arme et non dans la figure du tireur. Ibarra ne parvient pas à résoudre le problème de dilatation des étuis qui sont alors en cuivre très fin, et à broche.
Ibarra s'associe ensuite un technicien nomé Clotaldo Pinal, et ils réalisent le revolver Pinal, cartouche à percussion centrale, qui reprend l'idée du revolver Ibarra quand à l'éjection des étuis par emprunt de gaz. Son calibre est alors 9,1mm, et un barillet de sept chambres. Les étuis sont en laiton ce qui permet d'éviter les effets de dilatation est résout le probleme connu sur l'ibarra.
Un décret royale déclare reglementaire la nouvelle cartouche à percution centrale de 11mm, la cartouche Pinal est donc hors norme et l'arme de poings réglementaire adoptées par l'armées espagnole est le revolver Smith et Wesson fabriqué par Orbea Hermanos, copie du model sw1880 en calibre11mm.
page 175 du livre " Au coeur des armes de collection " aux éditions Hachette qui est sur le marché depuis 2004
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le revolver Webley-Fosbery.
Le Lieutenant collonel Fosbery, qui a servi dans les colonies anglaises, propose à Webley son invention et l'arme est essayée avec succès en 1900 à Bisley, puis la production commença l'année suivante.
Son fonctionnement:
La partie supérieure de l'arme(barillet et canon) coulisse sur une glissière sur la partie inférieur, la crosse. Des rainures sur le pourtour du barillet assure la rotation de celui ci, grâce à des encoches biseautées pratiquées sur son pourtour qu'emprunte une pièce entraînée par la détente.
L'armement du chien et la rotation du barillet sont assuré par le déplacement de la partie supérieure aprés le départ du coup. Nous avons bien un system automatique. Pour le premier coup, on arme le chien manuellement.
Cependant le mécanisme complexe, et l'extraction des étuis se faisant manuellement, l'arme n'est pas adoptée. Pourtant, il est proposé en deux calibres puissants pour l'époque, les 445 webley et la nouvelle 38 acp colt.
Cette dernière cartouche permit d'innover avec l'invention d'un clip à la manière de nos spead-loader moderne. Sauf que ces clips permettent d'enlever les étuis rapidement du revolver.
On peut constater que ces innovations mécaniques n'ont pas été reprises dans les revolvers que nous connaissons. En fait, les moyens techniques ont progressé quand à la finition " basique" de nos revolvers: plus de précision dans les usinages, meilleurs matériaux quand aux métaux et aux confort de prise en main grâce à la bakélite suivi des plastiques.
Source " Le livre des armes"DV, page 107.
Le Lieutenant collonel Fosbery, qui a servi dans les colonies anglaises, propose à Webley son invention et l'arme est essayée avec succès en 1900 à Bisley, puis la production commença l'année suivante.
Son fonctionnement:
La partie supérieure de l'arme(barillet et canon) coulisse sur une glissière sur la partie inférieur, la crosse. Des rainures sur le pourtour du barillet assure la rotation de celui ci, grâce à des encoches biseautées pratiquées sur son pourtour qu'emprunte une pièce entraînée par la détente.
L'armement du chien et la rotation du barillet sont assuré par le déplacement de la partie supérieure aprés le départ du coup. Nous avons bien un system automatique. Pour le premier coup, on arme le chien manuellement.
Cependant le mécanisme complexe, et l'extraction des étuis se faisant manuellement, l'arme n'est pas adoptée. Pourtant, il est proposé en deux calibres puissants pour l'époque, les 445 webley et la nouvelle 38 acp colt.
Cette dernière cartouche permit d'innover avec l'invention d'un clip à la manière de nos spead-loader moderne. Sauf que ces clips permettent d'enlever les étuis rapidement du revolver.
On peut constater que ces innovations mécaniques n'ont pas été reprises dans les revolvers que nous connaissons. En fait, les moyens techniques ont progressé quand à la finition " basique" de nos revolvers: plus de précision dans les usinages, meilleurs matériaux quand aux métaux et aux confort de prise en main grâce à la bakélite suivi des plastiques.
Source " Le livre des armes"DV, page 107.
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Avez vous entendu parler de la cartouche kolibri ?
il s'agit d'une petite cartouche à percussion centrale d'un diametre de 2,7mm!
c'est tout petit !
D aprés Bernard Meyer , spécialiste reconnu des munitions , il y aurait bien une charge de poudre à l intérieur , ce n est donc pas l amorce seule qui assure la propulsion de la balle.
Pistolet " La breloque n°1":
Cette arme et sa munition sont plus " un chef d oeuvre " d armurier qu autre chose , mais n oublions pas qu à cette époque , le calibre 7,65 Browning était un calibre militaire " sérieux " , alors " le kolibri" n était peut étre pas si dérisoire dans l optique de son concepteur .
il s'agit d'une petite cartouche à percussion centrale d'un diametre de 2,7mm!
c'est tout petit !
D aprés Bernard Meyer , spécialiste reconnu des munitions , il y aurait bien une charge de poudre à l intérieur , ce n est donc pas l amorce seule qui assure la propulsion de la balle.
Pistolet " La breloque n°1":
Cette arme et sa munition sont plus " un chef d oeuvre " d armurier qu autre chose , mais n oublions pas qu à cette époque , le calibre 7,65 Browning était un calibre militaire " sérieux " , alors " le kolibri" n était peut étre pas si dérisoire dans l optique de son concepteur .
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Variantes de la carabine Jaeger Armi AP 74 en 22 LR ,
en voici les plus beaux exemples .
Ces armes étaient présentées dans les catalogues " Guillaume Tell " des années 1978 au début des années 80 , avant de définitivement disparaître .
On rencontre d abord une version de l AP 74 sans la poignée de transport supérieure , avec une crosse surabaissée à cause de ses organes de visée plus bas . Son intéret est limité en 22 LR par rapport à l originale , mais par contre , elle se décline en calibre 7,65 Browning !!!
Le choix de cette munition est ingénieux car ses relatives faibles pressions permettent de ne rien modifier sur l arme par rapport à la version 22 LR , méme systéme à culasse non calée et volumes de la munition compatibles avec le mécanisme .
On ne gagne par forcément en précision , mais on gagne en allonge et en puissance .
N oublions pas que la boite de culasse est en alliage moulé , les pressions doivent rester faibles , ce n est pas évident qu une version en 9 mm Parabellum aurait tenue le coup .
Cette arme est donc disponible en 22 LR et 32 ACP , avec ou sans poignée de transport , crosse fixe ou crosse pliante , avec des canons de 20 à 42 cm !!!
Chacun trouvera le modéle qui lui convient le mieux .
En 1984 , année du début de la disparition de ces armes , on nous proposait en 7 éme catégorie ( vente libre ) ces versions compactes en 22 à blanc ( sans intéret ) , les versions 22 LR et 32 ACP en 4 éme catégorie n étaient déjà plus disponibles .
Aujourd hui elles sont trés rares .
Ces " AP 74 " courtes en 7,65 Browning ont été un temps préssenties pour équiper les convoyeurs de fonds en remplacement de leurs armes de poing . Indépendamment de la faiblesse du calibre , l arme ne posséde aucun pouvoir dissuasif , critére essentiel à l époque ,le fusil à pompe ayant été finalement généralisé en plus de l arme de poing comme armement collectif .
Finalement sans usage précis en dehors du tir de loisir , cette gamme déclinée de l AP 74 originale disparaîtra dans l oubli .
en voici les plus beaux exemples .
Ces armes étaient présentées dans les catalogues " Guillaume Tell " des années 1978 au début des années 80 , avant de définitivement disparaître .
On rencontre d abord une version de l AP 74 sans la poignée de transport supérieure , avec une crosse surabaissée à cause de ses organes de visée plus bas . Son intéret est limité en 22 LR par rapport à l originale , mais par contre , elle se décline en calibre 7,65 Browning !!!
Le choix de cette munition est ingénieux car ses relatives faibles pressions permettent de ne rien modifier sur l arme par rapport à la version 22 LR , méme systéme à culasse non calée et volumes de la munition compatibles avec le mécanisme .
On ne gagne par forcément en précision , mais on gagne en allonge et en puissance .
N oublions pas que la boite de culasse est en alliage moulé , les pressions doivent rester faibles , ce n est pas évident qu une version en 9 mm Parabellum aurait tenue le coup .
Cette arme est donc disponible en 22 LR et 32 ACP , avec ou sans poignée de transport , crosse fixe ou crosse pliante , avec des canons de 20 à 42 cm !!!
Chacun trouvera le modéle qui lui convient le mieux .
En 1984 , année du début de la disparition de ces armes , on nous proposait en 7 éme catégorie ( vente libre ) ces versions compactes en 22 à blanc ( sans intéret ) , les versions 22 LR et 32 ACP en 4 éme catégorie n étaient déjà plus disponibles .
Aujourd hui elles sont trés rares .
Ces " AP 74 " courtes en 7,65 Browning ont été un temps préssenties pour équiper les convoyeurs de fonds en remplacement de leurs armes de poing . Indépendamment de la faiblesse du calibre , l arme ne posséde aucun pouvoir dissuasif , critére essentiel à l époque ,le fusil à pompe ayant été finalement généralisé en plus de l arme de poing comme armement collectif .
Finalement sans usage précis en dehors du tir de loisir , cette gamme déclinée de l AP 74 originale disparaîtra dans l oubli .
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
La carabine " Suires Bingham M 16 ",
un temps commercialisée sous la marque " Concorde " ( ? ) dans les catalogues " Les 3 Suisses " et " La Redoute " au début des années 80 .
Ici , rien à voir avec l AP 74 , on a pas créé une arme de A à Z , mais le fabricant a fait comme Unique pour son F 11 , il a transformé une de ses carabines existantes pour la maquiller et obtenir ainsi une nouvelle arme par un astucieux carénage .
Le canon et la boite de culasse sont ceux de la classique " M 20 " présentée par Navarre Laurent le 20 Aout dernier .
Ils sont habillés à la mode M 16 avec une crosse d une seule piéce en bois noir ( acajou des Philippines ) imitant le plastique ( un comble tout de méme ) à pente nulle .
On lui a adjoint une sous garde en alliage léger comprenant la poignée pistolet trés réussie et le logement du chargeur .
L ensemble canon - boite de culasse recoit désormais une poignée de transport , comme son modéle , qui protége l oeilleton unique et dérivable .
Cette poignée est montée sur la boite de culasse par une queue d aronde et maintenue par 2 visses , elle est donc amovible pour laisser place à une lunette , à condition toutefois de pouvoir la monter avec des colliers assez hauts car étant donné qu il n y a pas de pente de crosse , il va falloir écraser la téte sur la crosse pour pouvoir viser à travers .
Mais alors dans ce cas , il faudra retirer le guidon qui sera en plein milieu de l objectif ... Le systéme de montage de l AP 74 était tout de méme plus facile .
Le levier d armement latéral est celui de la M 20 , plus rien à voir avec le M 16 , pas de volet pour la fenétre d éjection qui reçoit un déflecteur d étui , utile pour les tireurs gauchers . Cette partie n a pas été modifiée .
Le chargeur n a non plus rien à voir avec celui de l AP 74 . Ici , le carénage ne fait pas partie de l arme , mais du chargeur en lui méme , avec un verrou postérieur moins pratique .
Il y a du pour et du contre .
- Coté positif , les manipulations sont plus proches de l original , on voit de loin si l arme est approvisionnée ou non .
- Coté négatif , l encombrement du chargeur est assez énervant ...
Le fonctionnement de la carabine est classique , culasse non calée à 2 ressorts concentriques , un pour la culasse et l autre pour le percuteur coulissant de grande taille , le fonctionnement est fiable .
Tout comme l AP 74 , à l exception du canon , culasse et piéces soumises à des contraintes mécaniques , tout est en alliage léger peint en noir , et trés fragile aux griffures de toutes sortes .
Une version à crosse télescopique ( voir photo ) était aussi proposée ramenant l arme à 80 cm une fois rentrée , mais sa diffusuion fut plus limitée .
Al usage , c est beaucoup moins facile qu avec l AP 74 , le levier d armement est trop petit et le fut trop large géne sa manipulation .
L arme est assez capricieuse sur le choix de ses munitions , le ressort récupérateur étant plus dur à compresser que celui de l AP 74 .
Les munitions à haute vitesse sont à privilégier .
Comparativement à l AP 74 , la Squire Bingham a un excellent départ , 1,3 kg , la moitié de sa concurrente , un bon point pour le tir de précision .
L arme de méme taille ( 1 cm de moins ) pése tout de méme 2,740 KG contre 3,100 pour l AP 74 , un avantage de 360 grammes qui peut favoriser l initation au tir des jeunes tireurs .
Disparues du marché avec leur inutile classification en 4 éme catégorie ( Cat B aujourd hui ) , ces carabines étaient souvent acquises par des amateurs de militaria , des tireurs de loisir .
Beaucoup en possédent encore sans méme savoir qu ils sont en infraction avec la législation , achetée sur un coup de coeur et oubliées au fond d n placard .
Si vous en redécouvrez une , sachez que vous tenez là 2 excellentes petites carabines de loisir qui n avaient pas encore étaient envahies par les polyméres qui recouvrent les répliques d armes militaires en 22 LR , dont la longévité ne sera pas forcément supérieure , surtout si la carcasse utilisée provient d un " Air Soft Gun " , comme avec certaines répliques de MP 5 en 22 LR ...
Bons tirs à vous avec ces 2 témoins d une autre époque , celle de l adolescence des quadra vieillissants d aujourd hui ...
un temps commercialisée sous la marque " Concorde " ( ? ) dans les catalogues " Les 3 Suisses " et " La Redoute " au début des années 80 .
Ici , rien à voir avec l AP 74 , on a pas créé une arme de A à Z , mais le fabricant a fait comme Unique pour son F 11 , il a transformé une de ses carabines existantes pour la maquiller et obtenir ainsi une nouvelle arme par un astucieux carénage .
Le canon et la boite de culasse sont ceux de la classique " M 20 " présentée par Navarre Laurent le 20 Aout dernier .
Ils sont habillés à la mode M 16 avec une crosse d une seule piéce en bois noir ( acajou des Philippines ) imitant le plastique ( un comble tout de méme ) à pente nulle .
On lui a adjoint une sous garde en alliage léger comprenant la poignée pistolet trés réussie et le logement du chargeur .
L ensemble canon - boite de culasse recoit désormais une poignée de transport , comme son modéle , qui protége l oeilleton unique et dérivable .
Cette poignée est montée sur la boite de culasse par une queue d aronde et maintenue par 2 visses , elle est donc amovible pour laisser place à une lunette , à condition toutefois de pouvoir la monter avec des colliers assez hauts car étant donné qu il n y a pas de pente de crosse , il va falloir écraser la téte sur la crosse pour pouvoir viser à travers .
Mais alors dans ce cas , il faudra retirer le guidon qui sera en plein milieu de l objectif ... Le systéme de montage de l AP 74 était tout de méme plus facile .
Le levier d armement latéral est celui de la M 20 , plus rien à voir avec le M 16 , pas de volet pour la fenétre d éjection qui reçoit un déflecteur d étui , utile pour les tireurs gauchers . Cette partie n a pas été modifiée .
Le chargeur n a non plus rien à voir avec celui de l AP 74 . Ici , le carénage ne fait pas partie de l arme , mais du chargeur en lui méme , avec un verrou postérieur moins pratique .
Il y a du pour et du contre .
- Coté positif , les manipulations sont plus proches de l original , on voit de loin si l arme est approvisionnée ou non .
- Coté négatif , l encombrement du chargeur est assez énervant ...
Le fonctionnement de la carabine est classique , culasse non calée à 2 ressorts concentriques , un pour la culasse et l autre pour le percuteur coulissant de grande taille , le fonctionnement est fiable .
Tout comme l AP 74 , à l exception du canon , culasse et piéces soumises à des contraintes mécaniques , tout est en alliage léger peint en noir , et trés fragile aux griffures de toutes sortes .
Une version à crosse télescopique ( voir photo ) était aussi proposée ramenant l arme à 80 cm une fois rentrée , mais sa diffusuion fut plus limitée .
Al usage , c est beaucoup moins facile qu avec l AP 74 , le levier d armement est trop petit et le fut trop large géne sa manipulation .
L arme est assez capricieuse sur le choix de ses munitions , le ressort récupérateur étant plus dur à compresser que celui de l AP 74 .
Les munitions à haute vitesse sont à privilégier .
Comparativement à l AP 74 , la Squire Bingham a un excellent départ , 1,3 kg , la moitié de sa concurrente , un bon point pour le tir de précision .
L arme de méme taille ( 1 cm de moins ) pése tout de méme 2,740 KG contre 3,100 pour l AP 74 , un avantage de 360 grammes qui peut favoriser l initation au tir des jeunes tireurs .
Disparues du marché avec leur inutile classification en 4 éme catégorie ( Cat B aujourd hui ) , ces carabines étaient souvent acquises par des amateurs de militaria , des tireurs de loisir .
Beaucoup en possédent encore sans méme savoir qu ils sont en infraction avec la législation , achetée sur un coup de coeur et oubliées au fond d n placard .
Si vous en redécouvrez une , sachez que vous tenez là 2 excellentes petites carabines de loisir qui n avaient pas encore étaient envahies par les polyméres qui recouvrent les répliques d armes militaires en 22 LR , dont la longévité ne sera pas forcément supérieure , surtout si la carcasse utilisée provient d un " Air Soft Gun " , comme avec certaines répliques de MP 5 en 22 LR ...
Bons tirs à vous avec ces 2 témoins d une autre époque , celle de l adolescence des quadra vieillissants d aujourd hui ...
navarre74- hors classe
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Age : 50
Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le pistolet automatique de l inspecteur Harry Callahan , l Automag AM 180 en 44 Magnum .
Ce pistolet fut le tout premier " Magnum automatique " , proposé sur le marché US en 1970 par Harry Sanford .
A cette époque , le tir sur silhouettes métalliques de 50 à 200 métres n était pas encore une discipline répandue , et la chasse à l arme de poing était encore peu provoquée .
La seule volonté de Sanford était de réaliser un chef d oeuvre d armurerie , capable de rivaliser en puissance et en précision avec le révolver Smith et Wesson modéle 29 en 44 Magnum , alors la plus puissante arme de poing à ce moment .
La cartouche initiale de l Automag est une " Wilcat " ( chat sauvage ) , c est à dire une munition non commercialisée qui est conçue à partir d une autre munition et spécialement élaborée pour l arme en question .
Sanford avait mis au point 10 ans auparavant une cartouche de calibre 44 réalisée à partir d un étui de 7,62 NATO coupé à la longueur d une 44 magnum soit 32,6 mm .
On pouvait aussi couper des étuis de 30.06.
Les premiers exemplaires sont fabriqués à Pasadena , ce sont des exemplaires en 44 magnum à canon de 6,5 pouces , que les puristes considérent comme les modéles originaux .
Mais devant la faiblesse des ventes , la société dépose son bilan et l outillage est racheté par une autre société , Trust Deep Esytaes Corp .
Le nouveau propriétaire consulte Sanford pour envisager des variantes , et c est à North Hollywood que son fabriqués les premiers Automag en calibre 357 Auto Mag , et en plusieurs longueurs de canons , avec ou sans bande ventilée .
Dés 1974 , les Automag sont commercialisées par la célébre firme Lee Jurras , fabricant de munitions et y consacre une bonne partie de ses recherches , croyant fermement en l avenir de cette gamme de pistolets .
Le calibre 41 JMP s y ajoute mais n aura aucune diffusion .
Les pistolets de cette époque portent un marquage à téte de lion , signe distinctif des productions Jurras .
Le dernier propriétaire d Automag sera Covina , appartenent à AMT qui en fabriquera 80 exemplaires en 45 Magnum et canon de 10,5 pouces sans bande ventilée .
Et le modéle du film " Sudden Impact " me direz vous ?
En fait , pour le film , il y en a deux .( Comme avec le Wildey pour Charles Bronson dans ses films " Le justicier " ) .
Ces deux Automag sont en 44 Automag à canon de 8,5 pouces , carcasse et canon poli , fabriqués pour le film et référencés Clint 1 et Clint 2 .
Le Clint 1 est une arme réelle utilisant la cartouche ordinaire , le second est modifié pour ne pouvoir tirer qu à blanc .
Pendant la scéne de présentation del arme , Clint utilise l arme véritable face aux cibles , et évidemment le second modéle pour les scénes d action face à ses adversaires .
Le Clint 1 fut offert à l acteur à l issue du film , qui depuis l a revendu aux enchéres ( sacrilége !!! ) et le second a été vendu aux enchéres dés la fin du tournage , acheté par un collectionneur US pour la somme de 25 000 dollars en 1984 .
A part ces 2 exemplaires , il n existe aucun autre Automag chambré en 44 Automag en 8,5 pouces à bande ventilée .
Le succés du film a donné naissance à une petite série de 1000 exemplaires numérotés vendus en coffret .
_ Les 50 premiers portent l inscription " Make my day " ( célébre réplique du film , que l on peut traduire par " fais moi plaisir " ... ) face droite et " Feel Lucky Punk " sur la face gauche .
_ Du 51 au 200 éme , la seconde inscription a disparu .
Les 800 suivants ne portent plus aucune inscription .
Le film a aussi donné naissance à une gamme nommée " baby Automag " en 22 LR et canon de 8,5 pouces , histoire de bien exploiter le filon , mais leur diffusion fut trés limitée .
L Automag a donc été réalisé en 44 AMP , 357 AMP , 41 JMP et 45 Winchester magnum et à cette époque , seule la 44 AMP était proposée manufacturée par Jurras , pour les autres calibres , il fallait fabriquer soi-méme ses étuis et de là , ses munitions .
C est une des raisons de la disparition de cette arme trés onéreuse , sachant que la 44 AMP qui est en fait une 44 Magnum à gorge uniquement se vendait 5 francs piéce en 1984 chez Jurras , de quoi limiter les ardeurs ...
Pour le rechargement , RCBS proposait un jeu d outils pour couper l étui de 308 à la bonne hauteur et son alésage au collet pour ne pas créer un bourrelet au moment du positionnement de l étui qui générait le chambrage .
En fait , cette arme est réservée aux rechargeurs expérimentés , car le moindre défaut de réalisation se résulte par des enrayages à répétition au moment de l alimentation .
Restait une arme trés chére dont l usage était limitée .
Mais limitée à quoi ? Nous le verrons dans la suite de cet article , lorsque nous allons étudier l arme et son mécanisme , ainsi que les commentaires de ceux qui l ont utilisé car à titre perso , je n ai jamais eu cet honneur .
Bonne journée et bons tirs .
Commentaire d'un utilisateur:
Je l avais trouvé très bien equilibre malgré son poid. La détente avait un depart bien net mais un peu lourd à mon goût (genre 1911)
Le recul était bien moindre qu un revolver 44 (normal) mais était quand même bien plus viril que du 45acp.
Quand on tire avec ça on se prend vite pour robocop tellement on attire l attention
Ce pistolet fut le tout premier " Magnum automatique " , proposé sur le marché US en 1970 par Harry Sanford .
A cette époque , le tir sur silhouettes métalliques de 50 à 200 métres n était pas encore une discipline répandue , et la chasse à l arme de poing était encore peu provoquée .
La seule volonté de Sanford était de réaliser un chef d oeuvre d armurerie , capable de rivaliser en puissance et en précision avec le révolver Smith et Wesson modéle 29 en 44 Magnum , alors la plus puissante arme de poing à ce moment .
La cartouche initiale de l Automag est une " Wilcat " ( chat sauvage ) , c est à dire une munition non commercialisée qui est conçue à partir d une autre munition et spécialement élaborée pour l arme en question .
Sanford avait mis au point 10 ans auparavant une cartouche de calibre 44 réalisée à partir d un étui de 7,62 NATO coupé à la longueur d une 44 magnum soit 32,6 mm .
On pouvait aussi couper des étuis de 30.06.
Les premiers exemplaires sont fabriqués à Pasadena , ce sont des exemplaires en 44 magnum à canon de 6,5 pouces , que les puristes considérent comme les modéles originaux .
Mais devant la faiblesse des ventes , la société dépose son bilan et l outillage est racheté par une autre société , Trust Deep Esytaes Corp .
Le nouveau propriétaire consulte Sanford pour envisager des variantes , et c est à North Hollywood que son fabriqués les premiers Automag en calibre 357 Auto Mag , et en plusieurs longueurs de canons , avec ou sans bande ventilée .
Dés 1974 , les Automag sont commercialisées par la célébre firme Lee Jurras , fabricant de munitions et y consacre une bonne partie de ses recherches , croyant fermement en l avenir de cette gamme de pistolets .
Le calibre 41 JMP s y ajoute mais n aura aucune diffusion .
Les pistolets de cette époque portent un marquage à téte de lion , signe distinctif des productions Jurras .
Le dernier propriétaire d Automag sera Covina , appartenent à AMT qui en fabriquera 80 exemplaires en 45 Magnum et canon de 10,5 pouces sans bande ventilée .
Et le modéle du film " Sudden Impact " me direz vous ?
En fait , pour le film , il y en a deux .( Comme avec le Wildey pour Charles Bronson dans ses films " Le justicier " ) .
Ces deux Automag sont en 44 Automag à canon de 8,5 pouces , carcasse et canon poli , fabriqués pour le film et référencés Clint 1 et Clint 2 .
Le Clint 1 est une arme réelle utilisant la cartouche ordinaire , le second est modifié pour ne pouvoir tirer qu à blanc .
Pendant la scéne de présentation del arme , Clint utilise l arme véritable face aux cibles , et évidemment le second modéle pour les scénes d action face à ses adversaires .
Le Clint 1 fut offert à l acteur à l issue du film , qui depuis l a revendu aux enchéres ( sacrilége !!! ) et le second a été vendu aux enchéres dés la fin du tournage , acheté par un collectionneur US pour la somme de 25 000 dollars en 1984 .
A part ces 2 exemplaires , il n existe aucun autre Automag chambré en 44 Automag en 8,5 pouces à bande ventilée .
Le succés du film a donné naissance à une petite série de 1000 exemplaires numérotés vendus en coffret .
_ Les 50 premiers portent l inscription " Make my day " ( célébre réplique du film , que l on peut traduire par " fais moi plaisir " ... ) face droite et " Feel Lucky Punk " sur la face gauche .
_ Du 51 au 200 éme , la seconde inscription a disparu .
Les 800 suivants ne portent plus aucune inscription .
Le film a aussi donné naissance à une gamme nommée " baby Automag " en 22 LR et canon de 8,5 pouces , histoire de bien exploiter le filon , mais leur diffusion fut trés limitée .
L Automag a donc été réalisé en 44 AMP , 357 AMP , 41 JMP et 45 Winchester magnum et à cette époque , seule la 44 AMP était proposée manufacturée par Jurras , pour les autres calibres , il fallait fabriquer soi-méme ses étuis et de là , ses munitions .
C est une des raisons de la disparition de cette arme trés onéreuse , sachant que la 44 AMP qui est en fait une 44 Magnum à gorge uniquement se vendait 5 francs piéce en 1984 chez Jurras , de quoi limiter les ardeurs ...
Pour le rechargement , RCBS proposait un jeu d outils pour couper l étui de 308 à la bonne hauteur et son alésage au collet pour ne pas créer un bourrelet au moment du positionnement de l étui qui générait le chambrage .
En fait , cette arme est réservée aux rechargeurs expérimentés , car le moindre défaut de réalisation se résulte par des enrayages à répétition au moment de l alimentation .
Restait une arme trés chére dont l usage était limitée .
Mais limitée à quoi ? Nous le verrons dans la suite de cet article , lorsque nous allons étudier l arme et son mécanisme , ainsi que les commentaires de ceux qui l ont utilisé car à titre perso , je n ai jamais eu cet honneur .
Bonne journée et bons tirs .
Commentaire d'un utilisateur:
Je l avais trouvé très bien equilibre malgré son poid. La détente avait un depart bien net mais un peu lourd à mon goût (genre 1911)
Le recul était bien moindre qu un revolver 44 (normal) mais était quand même bien plus viril que du 45acp.
Quand on tire avec ça on se prend vite pour robocop tellement on attire l attention
navarre74- hors classe
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Age : 50
Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
voici la fin de notre article sur l Automag AM 180 .
L arme est fabriquée en acier inoxydable , ici pas de piéces en tole pliée ou en alliage léger .
Elle pése 1,8 KG chargée , les habitués du Desert Eagle ne seront pas perdus et sa longueur totale est de 29,2 cm , ce n est donc pas une arme facile à porter à la ceinture confortablement ...
Le démontage est trés simple , sans étre cependant aussi rapide que celui du Desert Eagle .
Aprés avoir bloqué l ensemble mobile en arriére , on pivote le verrou qui se trouve à la branche antérieure de l arcade de pontet coté gauche , un peu à la maniére d un Walther P 38 dont il semble inspiré .
On libére alors l ensemble canon / boite de culasse dans laquelle coulisse la culasse comme le montre la photo , et on le retire par l avant .
La sureté manuelle permet le port cartouche chambrée et chien armé , ce qui ne se fait pas avec une arme de ce type n ayant pas une vocation combat ou défense , elle débraye la détente et bloque le chien .
Le percuteur a inertie n est pas bloqué , on a une solution mécanique proche de celle du Colt 1911 et l arme n est pas sure aux chocs en cas de chute , mais là encore , de part la vocation sportive de l arme , ce n est pas génant , et c est méme préférable car cela aurait pour effet de compliquer le mécanisme .
Le mécanisme est plutot sophistiqué et au moment de la création de l arme , il était exceptionnel :
Au départ du coup , l ensemble carcasse / canon / culasse reculent ensembles ( comme sur un pistolet à court recul du canon ) .
Les 2 ressorts récupérateurs latéraux commencent à étre comprimés , à la maniére encore là du Walther P 38 .
Ensuite seule la culasse continue sa course , aprés son déverrouillage rotatif comme une téte de culasse de M 16 .
Sous les tenons de verrouillage , se trouve l accélérateur de recul qui sert au verrouillage de l arme .
La détente à simple action est réglable grace à sa visse Allen , mais on ne régle pas le poids de son départ , uniquement le " Backlash " , c est à dire la course morte de la détente aprés le départ du coup .
Concernant la " puissance " de l arme , la 44 Auto Mag n apporte pas grand chose de nouveau par rapport à la 44 Magnum .
Tirée dans un révolver Smith et Wesson modéle 29 en seulement 4 pouces , les vitesses atteignent 430 m/s pour une énergie de 1400 joules , contre 380 m/s et 1200 joules pour la 44 Auto Mag .
L automag n a donc jamais été " la plus puissante des armes de poing " , méme si il a été " le plus puissant des pistolets automatiques " pendant de nombreuses années .
Reste une arme légendaire , d un design parfait à mon gout et d une rare finesse pour une arme de ce calibre .
Avoir l occasion de la manipuler, encore plus de la tirer , est un rare privilége à considérer à sa juste valeur.
L arme est fabriquée en acier inoxydable , ici pas de piéces en tole pliée ou en alliage léger .
Elle pése 1,8 KG chargée , les habitués du Desert Eagle ne seront pas perdus et sa longueur totale est de 29,2 cm , ce n est donc pas une arme facile à porter à la ceinture confortablement ...
Le démontage est trés simple , sans étre cependant aussi rapide que celui du Desert Eagle .
Aprés avoir bloqué l ensemble mobile en arriére , on pivote le verrou qui se trouve à la branche antérieure de l arcade de pontet coté gauche , un peu à la maniére d un Walther P 38 dont il semble inspiré .
On libére alors l ensemble canon / boite de culasse dans laquelle coulisse la culasse comme le montre la photo , et on le retire par l avant .
La sureté manuelle permet le port cartouche chambrée et chien armé , ce qui ne se fait pas avec une arme de ce type n ayant pas une vocation combat ou défense , elle débraye la détente et bloque le chien .
Le percuteur a inertie n est pas bloqué , on a une solution mécanique proche de celle du Colt 1911 et l arme n est pas sure aux chocs en cas de chute , mais là encore , de part la vocation sportive de l arme , ce n est pas génant , et c est méme préférable car cela aurait pour effet de compliquer le mécanisme .
Le mécanisme est plutot sophistiqué et au moment de la création de l arme , il était exceptionnel :
Au départ du coup , l ensemble carcasse / canon / culasse reculent ensembles ( comme sur un pistolet à court recul du canon ) .
Les 2 ressorts récupérateurs latéraux commencent à étre comprimés , à la maniére encore là du Walther P 38 .
Ensuite seule la culasse continue sa course , aprés son déverrouillage rotatif comme une téte de culasse de M 16 .
Sous les tenons de verrouillage , se trouve l accélérateur de recul qui sert au verrouillage de l arme .
La détente à simple action est réglable grace à sa visse Allen , mais on ne régle pas le poids de son départ , uniquement le " Backlash " , c est à dire la course morte de la détente aprés le départ du coup .
Concernant la " puissance " de l arme , la 44 Auto Mag n apporte pas grand chose de nouveau par rapport à la 44 Magnum .
Tirée dans un révolver Smith et Wesson modéle 29 en seulement 4 pouces , les vitesses atteignent 430 m/s pour une énergie de 1400 joules , contre 380 m/s et 1200 joules pour la 44 Auto Mag .
L automag n a donc jamais été " la plus puissante des armes de poing " , méme si il a été " le plus puissant des pistolets automatiques " pendant de nombreuses années .
Reste une arme légendaire , d un design parfait à mon gout et d une rare finesse pour une arme de ce calibre .
Avoir l occasion de la manipuler, encore plus de la tirer , est un rare privilége à considérer à sa juste valeur.
navarre74- hors classe
- Nombre de messages : 4257
Age : 50
Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
La carabine semi auto Jaeger Armi AP 74 .
Cette carabine , dont la premiére publicité dans la revue " Cibles " date de 1968 était déjà connue sous le nom d AP 15 ( Armando Piscetta modéle 15 , soit le nom du président de la société et 15 en référence à Armalite 15 ) .
Il faut se remettre dans le contexte de l époque , le M16 A1 vient seulement d étre adopté par l US Army qu un an auparavant , et l arme originale est totalement méconnue du grand public français .
Il n y a que la revue " Cibles " qui existe depuis 1967 mais qui n en a parlé qu à partir d un dessin , car il n avaient méme pas de photo !!!
Autant dire que lorsque la petite copie en 22 LR apparait , elle boulverse le marché des carabines semi auto , il n y avait rien d équivalent à l époque ...
Le succés ne sera jamais démenti , jusqu en 1993 , avec les premiéres restrictions sur les armes semi auto , tous calibres confondus , c est la fin d une époque ...
Le premier contact est saisissant , surtout pour ceux n ayant jamais manipulé le M16 original , il est trés facile de faire passer cette 22 LR pour l original à quelques métres de distance si on tient l arme par le bas du chargeur et que la fenétre d éjection est fermée ( 2 détails qui trahissent l arme , nous le verrons ) .
Concernant le fonctionnement ; la copie n a plus rien à voir avec l original , l emprunt des gaz et la culasse rotative ont fait place à une classique culasse non calée comme toutes les carabines 22 LR de ce type , les faibles pressions étant largement compensées pour éviter une ouverture prématurée de la culasse par sa masse et la résistance du ressort récupérateur .
Impossible de faire plus simple .
Comme vous le voyez sur la seconde photo , le démontage est déconcertant de facilité , et identique à l original .
Vous chassez une goupille de son axe au dessus de la poignée pistolet et l arme se " casse " en deux comme un fusil de chasse juxtaposé .
Une remarque sur cette goupille . Contrairement à celle du M 16 , qui est captive , celle de l AP 74 sort complétement de son logement , comme les goupilles de poignée garde main et d habillage de crosse de notre Famas .
Pensez tout de suite à la remettre dans son logement une fois l arme démontée , on ne compte plus les goupilles perdues au stand de tir dans l herbe !!!
Si cela vous arrive , en dépannage , il y a la solution de la cheville plastique que l on trouve au rayon bricolage du supermarché du coin , mais bon ...
C est la seule piéce susceptible d étre perdue de l arme en démontage sommaire .
Donc une fois cette goupille retirée et l arme ouverte , on tire le levier d armement qui fait sortir la culasse . Démontage sommaire terminé en quelques secondes . Remontage en sens inverse , il n y a pas besoin d incliner la culasse vers le haut avec le levier d armement un peu tiré pour y ajuster le réceptacle de la veine gazeuse , il n y a pas d emprunt des gaz , c est encore plus simple que sur l original .
La crosse reçoit le ressort récupérateur , mais il est cependant possible d y adapter une crosse télescopique ou pliante . Je précise bien , pliante , nous la verrons lorsque nous étudierons les variantes peu répandues de cette carabine .
Le chargeur de 15 cartouches , trés facile à garnir à l aide de son ergot latéral permettant d abaisser la planchette élévatrice est trés bien conçu .
Il s engage en fait dans le faux chargeur , juste là pour donner l illusion qui n est qu un carénage venue de fonderie avec la carcasse de l arme .
Son talon dépasse légérement dessous , permettant de le saisir facilement .
Son verrou ne pouvant pas étre placé au méme endroit que sur l original , on l a rapporté logiquement en bas du carénage du chargeur , c est la visse que l on aperçoit en bas à gauche du chargeur , un des éléments essentiels permettant d identifier l arme comme une AP 74 et non un M 16 original des années 1963 à 1967 .
Il est bien placé et facile à manoeuvrer , il faut juste vérifier de temps en temps qu il ne se dévisse pas .
A la fin du tir des 15 cartouches , la culasse reste bloquée en arriére , on introduit un nouveau chargeur mais inutile de retirer sur le levier d armement pour la refermer .
Tout comme sur l original , vous avez du coté gauche de la boite de culasse un arrétoir de culasse manuel que vous allez abaisser ( différent de l original que l on presse ) et qui va refermer la culasse en chambrant une nouvelle cartouche .
Toutes les manipulations sont étudiées pour ressembler le plus possible au M16 et c est parfaitement réussi .
Un bémol , la sureté manuelle pivotante faisant office de sélecteur de tir a fait place à un poussoir transversal , c est dommage mais bien plus simple à réaliser .
Autre élément essentiel pour la véracité de la réplique , le volet de la fenétre d éjection .
Le fabricant n a pas raté cette occasion de renforcer l aspect extérieur de son arme en l utilisant pour cacher la minuscule fenétre d éjection latérale , qui gache complétement l aspect " M 16 " .
On la repére réguliérement dans les films de série B , mais si le volet est fermé , c est plus compliqué à déceler .
La régle est simple pour faire passer une AP 74 à l écran pour un M 16 :
_ Pas de gros plan sur la fenétre d éjection ouverte .
_ Pas de chargeur enclenché sinon son talon va dépasser .
_ Ne pas tenir l arme canon en l air sinon on voit bien qu il y a un puit de chargeur vide à l intérieur de celui ci .
_ Pas de gros plan latéral sur le chargeur sinon on voit le bouton poussoir de celui en 22 LR .
_ Globalement pas de gros plan sur la boite de culasse dont les rainures de rigidification ( carénage du bouyon poussoir de chargeur par exemple ) ne sont pas toujours les mémes ( suivant les époques ) .
Face à la cible , le départ n est pas vraiment celui d une arme de match , ça tourne autour des 2,5 KG mais celui que j utilisais était direct et franc , quasiment sans bossette . Il faut juste s y habituer .
Il n y a qu avec les munitions subsoniques que je connaitrai des soucis de réarmement , toutes les marques de cartouches sont avalées sans problémes particuliers , l arme est trés fiable , quant à la précision , ce ne sera jamais excellent , mes collégues du club ayant les mémes résultats que moi et peinant à faire des H + L de moins de 5 à 8 cm à 50 métres , l arme posée sur un appui .
Globalement celui qui achéte cette arme pour faire du point sera déçu , je lui conseille alors plutot l Unique F 11 si il aime le Famas .
D autant plus que les organes de visée de l AP 74 , oeilletons pivotants et guidon un peu trop large sont assez sommaires à mon gout .
Arrétons nous un instant sur la fabrication de cette arme .
Les seules piéces en acier usiné sont le canon et la culasse .
On a fait largement appel aux piéces en alliage léger pour la réalisation du mécanisme et le chassis de l arme est entiérement réalisé à partir d alliage moulé et recouvert d une peinture noire qui vieillie mal qui se raye facilement et blanchie avec le temps aux zones de contacts avec la main , comme à la partie supérieure de la poignée pistolet .
Cette construction économique est inspirée de celle du M 16 , dont le chassis était en alliage à base d aluminium coulé sous pression , mais ici c est évidemment encore plus économique et rapide .
Ce n était pas évident pour l époque de proposer un tel procédé de fabrication sur une carabine 22 LR , c était encore l époque des beaux bois et des aciers usinés , les polyméres et les alliages n étant pas encore la régle sur les carabines civiles de loisir .
J ai utilisé cette arme pendant plus de 10 ans , les incidents de tirs ont été trés rares , toujours sans gravité et résolus en quelques secondes .
Par contre cela m a permis d apprécier le vieillissement de l arme que j ai acquis neuve .
J ai tiré en moyenne 2000 cartouches par an les 4 premiéres années ( c était ma seule arme ) puis environ 1000 ensuite les autres , plus les préts de l arme aux journées portes ouvertes et aux amis , soit au moins 15 000 coups à 16 000 coups .
L arme a toujours été parfaitement entretenue et soignée , utilisée en précision pure ( c est relatif ) et en semi auto rapide sur des gamelles accrochées aux portiques . Elle n a pas été ménagée .
Il est apparu au fil du temps un jeu de plus en plus important au niveau de la charniére qui fait office d axe de pliage de l arme ( liaison upper et lower , comme on dirait aujourd hui ) . Les démontages répétés pour le nettoyage n a rien arrangé et il est trés important de ne pas claquer les piéces lors de la fermeture de la charniére ( pas comme Belmondo avec son AR 10 dans " Le Professionnel " ) , car on claque de l alliage sur de l alliage .
Pour pallier à ce soucis , j ai d abord revissé au maximum la visse faisant office d axe , mais là encore , on force dans de l alliage ...
La solution viendra en démontant complétement l axe et en insérant une fine rondelle métallique à l intérieur de la charniére , afin de réduire le jeu .
Il faut dire que mon arme avait aussi tiré quelques centaines de cartouches CCI Stinger qui n ont rien arrangé et que je déconseille fermement d abord dans toute arme qui n est pas en acier usiné , puis ensuite en tir de loisir , à moins de vouloir user prématurément son arme et d en casser les piéces les plus fragiles .
Autre piéce à mal vieillir , le levier d armement , qui progressivement va se tordre du coté gauche si vos manipulations sont trop brusques à l armement , et son jeu ira grandissant .
Que faut il en retenir ?
Je vous dirai que c est une arme admirablement bien conçue , facile à utiliser et exceptionnelle de similitude avec le M 16 original .
Elle est fiable avec une large gamme de munitions aux vitesses standard et
à condition d étre entretenue et manipulée avec précautions , elle est solide .
Evidemment , le talon de la crosse ne sert pas de marteau à redresser les porte cibles ( c est du vécu !!! ) et si l arme tombe sur un sol en béton , les plastiques seront fendus et l alliage bien marqué .
Quoiqu il en soit , cette petite carabine ( souvent utilisée au cinéma pour simuler des M 16 d ailleurs , comme dans le film " Léon " ) a marqué son époque et mérite grandement sa place à votre ratelier .
Vous trouverez aussi la photo de la version " bois " , absolument identique à la version plastique qui était vendue un poil plus chére pour ceux qui étaient allergique au plastique , mais malheureusement les lignes sont un peu différentes .
Vous pourrez toujours raconter que c est une copie d AR 10 et non d AR 15 ...
Cette carabine , dont la premiére publicité dans la revue " Cibles " date de 1968 était déjà connue sous le nom d AP 15 ( Armando Piscetta modéle 15 , soit le nom du président de la société et 15 en référence à Armalite 15 ) .
Il faut se remettre dans le contexte de l époque , le M16 A1 vient seulement d étre adopté par l US Army qu un an auparavant , et l arme originale est totalement méconnue du grand public français .
Il n y a que la revue " Cibles " qui existe depuis 1967 mais qui n en a parlé qu à partir d un dessin , car il n avaient méme pas de photo !!!
Autant dire que lorsque la petite copie en 22 LR apparait , elle boulverse le marché des carabines semi auto , il n y avait rien d équivalent à l époque ...
Le succés ne sera jamais démenti , jusqu en 1993 , avec les premiéres restrictions sur les armes semi auto , tous calibres confondus , c est la fin d une époque ...
Le premier contact est saisissant , surtout pour ceux n ayant jamais manipulé le M16 original , il est trés facile de faire passer cette 22 LR pour l original à quelques métres de distance si on tient l arme par le bas du chargeur et que la fenétre d éjection est fermée ( 2 détails qui trahissent l arme , nous le verrons ) .
Concernant le fonctionnement ; la copie n a plus rien à voir avec l original , l emprunt des gaz et la culasse rotative ont fait place à une classique culasse non calée comme toutes les carabines 22 LR de ce type , les faibles pressions étant largement compensées pour éviter une ouverture prématurée de la culasse par sa masse et la résistance du ressort récupérateur .
Impossible de faire plus simple .
Comme vous le voyez sur la seconde photo , le démontage est déconcertant de facilité , et identique à l original .
Vous chassez une goupille de son axe au dessus de la poignée pistolet et l arme se " casse " en deux comme un fusil de chasse juxtaposé .
Une remarque sur cette goupille . Contrairement à celle du M 16 , qui est captive , celle de l AP 74 sort complétement de son logement , comme les goupilles de poignée garde main et d habillage de crosse de notre Famas .
Pensez tout de suite à la remettre dans son logement une fois l arme démontée , on ne compte plus les goupilles perdues au stand de tir dans l herbe !!!
Si cela vous arrive , en dépannage , il y a la solution de la cheville plastique que l on trouve au rayon bricolage du supermarché du coin , mais bon ...
C est la seule piéce susceptible d étre perdue de l arme en démontage sommaire .
Donc une fois cette goupille retirée et l arme ouverte , on tire le levier d armement qui fait sortir la culasse . Démontage sommaire terminé en quelques secondes . Remontage en sens inverse , il n y a pas besoin d incliner la culasse vers le haut avec le levier d armement un peu tiré pour y ajuster le réceptacle de la veine gazeuse , il n y a pas d emprunt des gaz , c est encore plus simple que sur l original .
La crosse reçoit le ressort récupérateur , mais il est cependant possible d y adapter une crosse télescopique ou pliante . Je précise bien , pliante , nous la verrons lorsque nous étudierons les variantes peu répandues de cette carabine .
Le chargeur de 15 cartouches , trés facile à garnir à l aide de son ergot latéral permettant d abaisser la planchette élévatrice est trés bien conçu .
Il s engage en fait dans le faux chargeur , juste là pour donner l illusion qui n est qu un carénage venue de fonderie avec la carcasse de l arme .
Son talon dépasse légérement dessous , permettant de le saisir facilement .
Son verrou ne pouvant pas étre placé au méme endroit que sur l original , on l a rapporté logiquement en bas du carénage du chargeur , c est la visse que l on aperçoit en bas à gauche du chargeur , un des éléments essentiels permettant d identifier l arme comme une AP 74 et non un M 16 original des années 1963 à 1967 .
Il est bien placé et facile à manoeuvrer , il faut juste vérifier de temps en temps qu il ne se dévisse pas .
A la fin du tir des 15 cartouches , la culasse reste bloquée en arriére , on introduit un nouveau chargeur mais inutile de retirer sur le levier d armement pour la refermer .
Tout comme sur l original , vous avez du coté gauche de la boite de culasse un arrétoir de culasse manuel que vous allez abaisser ( différent de l original que l on presse ) et qui va refermer la culasse en chambrant une nouvelle cartouche .
Toutes les manipulations sont étudiées pour ressembler le plus possible au M16 et c est parfaitement réussi .
Un bémol , la sureté manuelle pivotante faisant office de sélecteur de tir a fait place à un poussoir transversal , c est dommage mais bien plus simple à réaliser .
Autre élément essentiel pour la véracité de la réplique , le volet de la fenétre d éjection .
Le fabricant n a pas raté cette occasion de renforcer l aspect extérieur de son arme en l utilisant pour cacher la minuscule fenétre d éjection latérale , qui gache complétement l aspect " M 16 " .
On la repére réguliérement dans les films de série B , mais si le volet est fermé , c est plus compliqué à déceler .
La régle est simple pour faire passer une AP 74 à l écran pour un M 16 :
_ Pas de gros plan sur la fenétre d éjection ouverte .
_ Pas de chargeur enclenché sinon son talon va dépasser .
_ Ne pas tenir l arme canon en l air sinon on voit bien qu il y a un puit de chargeur vide à l intérieur de celui ci .
_ Pas de gros plan latéral sur le chargeur sinon on voit le bouton poussoir de celui en 22 LR .
_ Globalement pas de gros plan sur la boite de culasse dont les rainures de rigidification ( carénage du bouyon poussoir de chargeur par exemple ) ne sont pas toujours les mémes ( suivant les époques ) .
Face à la cible , le départ n est pas vraiment celui d une arme de match , ça tourne autour des 2,5 KG mais celui que j utilisais était direct et franc , quasiment sans bossette . Il faut juste s y habituer .
Il n y a qu avec les munitions subsoniques que je connaitrai des soucis de réarmement , toutes les marques de cartouches sont avalées sans problémes particuliers , l arme est trés fiable , quant à la précision , ce ne sera jamais excellent , mes collégues du club ayant les mémes résultats que moi et peinant à faire des H + L de moins de 5 à 8 cm à 50 métres , l arme posée sur un appui .
Globalement celui qui achéte cette arme pour faire du point sera déçu , je lui conseille alors plutot l Unique F 11 si il aime le Famas .
D autant plus que les organes de visée de l AP 74 , oeilletons pivotants et guidon un peu trop large sont assez sommaires à mon gout .
Arrétons nous un instant sur la fabrication de cette arme .
Les seules piéces en acier usiné sont le canon et la culasse .
On a fait largement appel aux piéces en alliage léger pour la réalisation du mécanisme et le chassis de l arme est entiérement réalisé à partir d alliage moulé et recouvert d une peinture noire qui vieillie mal qui se raye facilement et blanchie avec le temps aux zones de contacts avec la main , comme à la partie supérieure de la poignée pistolet .
Cette construction économique est inspirée de celle du M 16 , dont le chassis était en alliage à base d aluminium coulé sous pression , mais ici c est évidemment encore plus économique et rapide .
Ce n était pas évident pour l époque de proposer un tel procédé de fabrication sur une carabine 22 LR , c était encore l époque des beaux bois et des aciers usinés , les polyméres et les alliages n étant pas encore la régle sur les carabines civiles de loisir .
J ai utilisé cette arme pendant plus de 10 ans , les incidents de tirs ont été trés rares , toujours sans gravité et résolus en quelques secondes .
Par contre cela m a permis d apprécier le vieillissement de l arme que j ai acquis neuve .
J ai tiré en moyenne 2000 cartouches par an les 4 premiéres années ( c était ma seule arme ) puis environ 1000 ensuite les autres , plus les préts de l arme aux journées portes ouvertes et aux amis , soit au moins 15 000 coups à 16 000 coups .
L arme a toujours été parfaitement entretenue et soignée , utilisée en précision pure ( c est relatif ) et en semi auto rapide sur des gamelles accrochées aux portiques . Elle n a pas été ménagée .
Il est apparu au fil du temps un jeu de plus en plus important au niveau de la charniére qui fait office d axe de pliage de l arme ( liaison upper et lower , comme on dirait aujourd hui ) . Les démontages répétés pour le nettoyage n a rien arrangé et il est trés important de ne pas claquer les piéces lors de la fermeture de la charniére ( pas comme Belmondo avec son AR 10 dans " Le Professionnel " ) , car on claque de l alliage sur de l alliage .
Pour pallier à ce soucis , j ai d abord revissé au maximum la visse faisant office d axe , mais là encore , on force dans de l alliage ...
La solution viendra en démontant complétement l axe et en insérant une fine rondelle métallique à l intérieur de la charniére , afin de réduire le jeu .
Il faut dire que mon arme avait aussi tiré quelques centaines de cartouches CCI Stinger qui n ont rien arrangé et que je déconseille fermement d abord dans toute arme qui n est pas en acier usiné , puis ensuite en tir de loisir , à moins de vouloir user prématurément son arme et d en casser les piéces les plus fragiles .
Autre piéce à mal vieillir , le levier d armement , qui progressivement va se tordre du coté gauche si vos manipulations sont trop brusques à l armement , et son jeu ira grandissant .
Que faut il en retenir ?
Je vous dirai que c est une arme admirablement bien conçue , facile à utiliser et exceptionnelle de similitude avec le M 16 original .
Elle est fiable avec une large gamme de munitions aux vitesses standard et
à condition d étre entretenue et manipulée avec précautions , elle est solide .
Evidemment , le talon de la crosse ne sert pas de marteau à redresser les porte cibles ( c est du vécu !!! ) et si l arme tombe sur un sol en béton , les plastiques seront fendus et l alliage bien marqué .
Quoiqu il en soit , cette petite carabine ( souvent utilisée au cinéma pour simuler des M 16 d ailleurs , comme dans le film " Léon " ) a marqué son époque et mérite grandement sa place à votre ratelier .
Vous trouverez aussi la photo de la version " bois " , absolument identique à la version plastique qui était vendue un poil plus chére pour ceux qui étaient allergique au plastique , mais malheureusement les lignes sont un peu différentes .
Vous pourrez toujours raconter que c est une copie d AR 10 et non d AR 15 ...
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
la désignation des armes de poing japonaises , car il faut bien reconnaître que c est à ne rien y comprendre si on ne connait pas leurs méthodes de numérotations spécifiques .
La nomenclature des armes japonaises utilise le terme de " Type " et non celui de " modéle " .
Le mot " Type " est suivi d un nombre à deux chiffres dont la signification varie en fonction des époques , c est là qu est le probléme .
1 ) De 1867 à 1912 , sous le régne de l empereur Meiji , on fait suivre " Type " d un chiffre qui correspond au nombre d années du régne de l empereur .
Par exemple , le révolver de la photo 1 , le révolver Type 26 date donc de 1867 + 26 années , soit 1893 .
2) Le méme systéme est reconduit sous le régne de son successeur , l empereur Taisho- Tenno , de 1912 à 1925 .
Par exemple , le pistolet de droite sur la photo 2 , le Nambu Type 14 date de 1912 + 14 années soit 1926 ( en fait adopté par l Armée en 1925 et la Marine en 1927 , alors on a mis tout le monde d accord ... ) .
3) A partir du régne d Hiro - Hito en 1926 , le chiffre qui suit le mot " Type " , se rapporet au calendrier japonais qui a pour origine l année de fondation de l Empire Céleste , soit en 660 avant JC .
En 1941 , on simplifie et seul le dernier chiffre est retenu .
Pour simplifier le tout , une arme réglementaire dans l Armée de terre ne recevra pas la méme désignation dans la Marine ...
Par exemple , le pistolet Nambu Type 94 à gauche de la photo 2 fut réalisé en 1934 , mais en fait en 2594 selon le calendrier chinois ( 1934 + 660 ) , qui ont retenu les deux derniers chiffres , " 94 " , pour désigner le "type " du pistolet .
C est le méme principe pour les autres armes légéres , sauf qu en plus il y a des " Type 1 , 2 3 ... 5 " .
Comme vous le voyez , c est trés simple ...
Cet article a été juste réalisé pour vous fournir une base d explication pour pouvoir déchiffrer les millésimes des armes japonaises .
Les armes seront individuellement analysées dans le futur , car elles sont trés ingénieuses malgré un certain dédain des tireurs et collectionneurs.
Révolver Jap Type 26 de 1893:
Pistolets:
le pistolet de droite sur la photo 2 , le Nambu Type 14 date de 1912 + 14 années soit 1926.
le pistolet Nambu Type 94 à gauche de la photo 2 fut réalisé en 1934
La nomenclature des armes japonaises utilise le terme de " Type " et non celui de " modéle " .
Le mot " Type " est suivi d un nombre à deux chiffres dont la signification varie en fonction des époques , c est là qu est le probléme .
1 ) De 1867 à 1912 , sous le régne de l empereur Meiji , on fait suivre " Type " d un chiffre qui correspond au nombre d années du régne de l empereur .
Par exemple , le révolver de la photo 1 , le révolver Type 26 date donc de 1867 + 26 années , soit 1893 .
2) Le méme systéme est reconduit sous le régne de son successeur , l empereur Taisho- Tenno , de 1912 à 1925 .
Par exemple , le pistolet de droite sur la photo 2 , le Nambu Type 14 date de 1912 + 14 années soit 1926 ( en fait adopté par l Armée en 1925 et la Marine en 1927 , alors on a mis tout le monde d accord ... ) .
3) A partir du régne d Hiro - Hito en 1926 , le chiffre qui suit le mot " Type " , se rapporet au calendrier japonais qui a pour origine l année de fondation de l Empire Céleste , soit en 660 avant JC .
En 1941 , on simplifie et seul le dernier chiffre est retenu .
Pour simplifier le tout , une arme réglementaire dans l Armée de terre ne recevra pas la méme désignation dans la Marine ...
Par exemple , le pistolet Nambu Type 94 à gauche de la photo 2 fut réalisé en 1934 , mais en fait en 2594 selon le calendrier chinois ( 1934 + 660 ) , qui ont retenu les deux derniers chiffres , " 94 " , pour désigner le "type " du pistolet .
C est le méme principe pour les autres armes légéres , sauf qu en plus il y a des " Type 1 , 2 3 ... 5 " .
Comme vous le voyez , c est trés simple ...
Cet article a été juste réalisé pour vous fournir une base d explication pour pouvoir déchiffrer les millésimes des armes japonaises .
Les armes seront individuellement analysées dans le futur , car elles sont trés ingénieuses malgré un certain dédain des tireurs et collectionneurs.
Révolver Jap Type 26 de 1893:
Pistolets:
le pistolet de droite sur la photo 2 , le Nambu Type 14 date de 1912 + 14 années soit 1926.
le pistolet Nambu Type 94 à gauche de la photo 2 fut réalisé en 1934
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le type 26 est à l'état de neuf et en principe il est en cat D2 !
Buck- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le fusil SIG 540 en 5,56 x 45 .
Comme d habitude , s agissant d une étude assez compléte , le sujet sera traité en plusieurs articles .
Pour illustrer l article, une photo de la version en 222 Remington semi auto que nous utilisons occasionnellement et qui nous donne entiérement satisfaction .
C est en 1970 que la mode du 5,56 x 45 arrive en Europe , elle va intéresser les suisses qui envisagent alors de produire une arme de ce type pour l exportation .
SIG développe le modéle 530 qui fonctionne par verrouillage à galets latéraux , comme un HK , mais combiné à un emprunt des gaz .
On explique mal ce choix , mariage de la carpe et du lapin qui donne une arme mécaniquement trés complexe , trés onéreuse et potentiellement peu fiable en situations extrémes .
En méme temps , Beretta met au point son propre fusil d assaut , l excellent AR 70 / 223 .
Cette arme est née d une collaboration déjà ancienne avec SIG , et cette arme dotée d une culasse à téte rotative , comme celle d un M 16 , est nettement plus simple et économique .
N oublions pas que comme toutes entreprises commerciales , les choix sont aussi questions de rentabilités et de maitrise des couts .
Mais subitement en 1972 , coup de massue , une loi promulguée en Suisse interdit la fabrication d armes d estinées à étre exportées !!! , au moment méme ou le SIG 530 , équipé d une nouvelle téte de culasse rotative , devenait le 540 ...
SIG se tourne alors vers Manurhin , entreprise française connue pour la qualité extréme de ses armes .
Comme quoi ce ne sont pas des lois hypocrites qui génent la production et la fabrication des armes ...
Manurhin fabrique depuis 1950 les pistolets Walther PP , PPK et toutes leurs versions , et a dans ses projets la réalisation d un révolver 357 Magnum de prestige , le futur MR 73 ...
La proximité de la frontiére arrangera bien les choses ...
C est alors que dés 1974 , Manurhin produit le 540 en 5,56 , le 542 qui en est la version " gonflée " en 7,62 x 51 et le 543 , qui est un 540 à crosse pliante d origine et canon raccourci , l arme ayant une fonction de pistolet mitrailleur officiellement .
Ayant globalement satisfait le contingent des casques bleus au Liban , le SIG 540 fut partiellement distribué de la fin des années 70 au début des années 80 , notamment au sein des Troupes De Marine , qui attendaient la perception du Famas .
Ayant servi au 23 BIMA de 1989 à 1991 , l armurerie regorgeait encore de documents concernant cette arme qui y avait été en dotation jusqu au moins 1982 .
La distribution de cette arme , fabriquée sous licence par Manurhin , était sensée apporter au fantassin une puissance de feu équivalente à ses adversaires , dotés principalement d AK 47 et dérivés , de M 16 et d HK G 33 et G 3 divers .
Il était évident que le SIG était plus polyvalent que la MAT 49 à la portée efficace trop réduite et que le FSA MAS 49/56 dont la puissance de feu était trop faible , méme si l arme en elle méme ne souffre d aucun défaut réel à mon avis .
La France avait donc un fusil d assaut " en transit " , le SIG 540 .
Ce sont exactement 2500 SIG 540 qui seront distribués dans nos unités outre mer .
Ces SIG 540 vont côtoyer les 542 de l armée tchadienne récemment livrés .
Le premier contact avec l arme est rassurant , l arme est longue comme un M 16 (95 cm contre 1 métre ) mais plus lourde de 650 grammes ce qui donne une impression de plus grande solidité aux chocs .
La crosse plastique est trés confortable et trés solide en usage courant .
Evidemment , si vous vous en servez pour défoncer des portes , elle ne va pas durer longtemps , un bon vieux Mauser lui sera bien supérieur dans cette utilisation ...
Globalement parlant , depuis la généralisation des polyméres pour la réalisation des garnitures , les armes longues ne servent plus à frapper qu en situations d urgence au corps à corps , sinon il y aura de la casse ...
Ce n est pas pour rien que les CRS ont longtemps conservé le Mousqueton 1892 / M 16 pour contenir les manifs violentes ...
La platine de l arme est toute nouvelle pour notre armée , il y a un sélecteur de tir semi et full auto , avec l option rafale de 3 cartouches .
Ceux qui ont la chance de percevoir la version à crosse pliante , qui semble t il fut trés peu diffusée , ont une arme qui ne mesure plus que 73cm pliée , soit 3 cm de moins que le futur Famas qui va la remplacer ...
L arme reçoit une classique baionnette et le cache flamme de diamétre 22 mm reçoit les grenades à empennage classiques . .
L arme est donc tout à fait polyvalente et opérationnelle .
Dans le prochain article , nous allons étudier la description de l arme , à trés bientot autour de ce fusil sur lequel il y a tant à dire ...
Quelles que réactions qui contiennent de précieux renseignements:
Je me suis toujours demandé pourquoi ne pas le repasser en 223 vu qu'il resterait en B et ainsi pouvoir utiliser des munitions beaucoup moins chères que le 222?.
Oui , c est vrai , je n y avais pas pensé . Le prix du rechambrage peut étre ? Puis je me demande si les canons de 222 et de 223 sont identiques et que seul le chambrage est différent . Normalement oui , mais bon , je ne suis pas certain . Salut, le 222 est tout de meme une munition destinée à la base à la chasse, à la destruction de nuisibles. Pourquoi un 223? peut etre encore cette vieille rengaine de vouloir séparer tireurs et chasseurs avec des législations/réglementations différentes ( ça créé des emplois peut être, dans l'administration?!).
Techniquement, le 222 doit se déformer immédiatement après l'impact et dans le corps pour diffuser un pouvoir de tuer sur le coup l'animal. ( je fais exprès de ne pas employer le terme de pouvoir d’arrêt destiné à la cible civile). Tandis que le 223 doit rendre inopérant un militaire pour occuper du personnel médical, mais ne pas générer de blessures psychologiquement insupportable ( voir terme de guerre propre!).
Je pense qu'il faudrait connaitre le pas de ce canon de Sig. habituellement 1:7 Effectivement , avec 6 rayures si il est comme la série des 550 .
Pour le poids tu compares à quelle version du M16 ? Parce que tout comme moi, il a pris du poids au fil des ans ^^ Le M16 d'origine avait un canon trop fin qui a été étoffé à un moment donné pour éviter qu'il se torde ou chauffe trop vite. Bonsoir messieurs . pour le poids , je le compare au " vieux " M 16 A1 de 1967 , c était le modéle contemporain du SIG 540 donné pour 2,950 kg vide contre 3,6 kg pour le SIG , maintenant les chiffres peuvent un peu varier suivant les sources .
Comme d habitude , s agissant d une étude assez compléte , le sujet sera traité en plusieurs articles .
Pour illustrer l article, une photo de la version en 222 Remington semi auto que nous utilisons occasionnellement et qui nous donne entiérement satisfaction .
C est en 1970 que la mode du 5,56 x 45 arrive en Europe , elle va intéresser les suisses qui envisagent alors de produire une arme de ce type pour l exportation .
SIG développe le modéle 530 qui fonctionne par verrouillage à galets latéraux , comme un HK , mais combiné à un emprunt des gaz .
On explique mal ce choix , mariage de la carpe et du lapin qui donne une arme mécaniquement trés complexe , trés onéreuse et potentiellement peu fiable en situations extrémes .
En méme temps , Beretta met au point son propre fusil d assaut , l excellent AR 70 / 223 .
Cette arme est née d une collaboration déjà ancienne avec SIG , et cette arme dotée d une culasse à téte rotative , comme celle d un M 16 , est nettement plus simple et économique .
N oublions pas que comme toutes entreprises commerciales , les choix sont aussi questions de rentabilités et de maitrise des couts .
Mais subitement en 1972 , coup de massue , une loi promulguée en Suisse interdit la fabrication d armes d estinées à étre exportées !!! , au moment méme ou le SIG 530 , équipé d une nouvelle téte de culasse rotative , devenait le 540 ...
SIG se tourne alors vers Manurhin , entreprise française connue pour la qualité extréme de ses armes .
Comme quoi ce ne sont pas des lois hypocrites qui génent la production et la fabrication des armes ...
Manurhin fabrique depuis 1950 les pistolets Walther PP , PPK et toutes leurs versions , et a dans ses projets la réalisation d un révolver 357 Magnum de prestige , le futur MR 73 ...
La proximité de la frontiére arrangera bien les choses ...
C est alors que dés 1974 , Manurhin produit le 540 en 5,56 , le 542 qui en est la version " gonflée " en 7,62 x 51 et le 543 , qui est un 540 à crosse pliante d origine et canon raccourci , l arme ayant une fonction de pistolet mitrailleur officiellement .
Ayant globalement satisfait le contingent des casques bleus au Liban , le SIG 540 fut partiellement distribué de la fin des années 70 au début des années 80 , notamment au sein des Troupes De Marine , qui attendaient la perception du Famas .
Ayant servi au 23 BIMA de 1989 à 1991 , l armurerie regorgeait encore de documents concernant cette arme qui y avait été en dotation jusqu au moins 1982 .
La distribution de cette arme , fabriquée sous licence par Manurhin , était sensée apporter au fantassin une puissance de feu équivalente à ses adversaires , dotés principalement d AK 47 et dérivés , de M 16 et d HK G 33 et G 3 divers .
Il était évident que le SIG était plus polyvalent que la MAT 49 à la portée efficace trop réduite et que le FSA MAS 49/56 dont la puissance de feu était trop faible , méme si l arme en elle méme ne souffre d aucun défaut réel à mon avis .
La France avait donc un fusil d assaut " en transit " , le SIG 540 .
Ce sont exactement 2500 SIG 540 qui seront distribués dans nos unités outre mer .
Ces SIG 540 vont côtoyer les 542 de l armée tchadienne récemment livrés .
Le premier contact avec l arme est rassurant , l arme est longue comme un M 16 (95 cm contre 1 métre ) mais plus lourde de 650 grammes ce qui donne une impression de plus grande solidité aux chocs .
La crosse plastique est trés confortable et trés solide en usage courant .
Evidemment , si vous vous en servez pour défoncer des portes , elle ne va pas durer longtemps , un bon vieux Mauser lui sera bien supérieur dans cette utilisation ...
Globalement parlant , depuis la généralisation des polyméres pour la réalisation des garnitures , les armes longues ne servent plus à frapper qu en situations d urgence au corps à corps , sinon il y aura de la casse ...
Ce n est pas pour rien que les CRS ont longtemps conservé le Mousqueton 1892 / M 16 pour contenir les manifs violentes ...
La platine de l arme est toute nouvelle pour notre armée , il y a un sélecteur de tir semi et full auto , avec l option rafale de 3 cartouches .
Ceux qui ont la chance de percevoir la version à crosse pliante , qui semble t il fut trés peu diffusée , ont une arme qui ne mesure plus que 73cm pliée , soit 3 cm de moins que le futur Famas qui va la remplacer ...
L arme reçoit une classique baionnette et le cache flamme de diamétre 22 mm reçoit les grenades à empennage classiques . .
L arme est donc tout à fait polyvalente et opérationnelle .
Dans le prochain article , nous allons étudier la description de l arme , à trés bientot autour de ce fusil sur lequel il y a tant à dire ...
Quelles que réactions qui contiennent de précieux renseignements:
Je me suis toujours demandé pourquoi ne pas le repasser en 223 vu qu'il resterait en B et ainsi pouvoir utiliser des munitions beaucoup moins chères que le 222?.
Oui , c est vrai , je n y avais pas pensé . Le prix du rechambrage peut étre ? Puis je me demande si les canons de 222 et de 223 sont identiques et que seul le chambrage est différent . Normalement oui , mais bon , je ne suis pas certain . Salut, le 222 est tout de meme une munition destinée à la base à la chasse, à la destruction de nuisibles. Pourquoi un 223? peut etre encore cette vieille rengaine de vouloir séparer tireurs et chasseurs avec des législations/réglementations différentes ( ça créé des emplois peut être, dans l'administration?!).
Techniquement, le 222 doit se déformer immédiatement après l'impact et dans le corps pour diffuser un pouvoir de tuer sur le coup l'animal. ( je fais exprès de ne pas employer le terme de pouvoir d’arrêt destiné à la cible civile). Tandis que le 223 doit rendre inopérant un militaire pour occuper du personnel médical, mais ne pas générer de blessures psychologiquement insupportable ( voir terme de guerre propre!).
Je pense qu'il faudrait connaitre le pas de ce canon de Sig. habituellement 1:7 Effectivement , avec 6 rayures si il est comme la série des 550 .
Pour le poids tu compares à quelle version du M16 ? Parce que tout comme moi, il a pris du poids au fil des ans ^^ Le M16 d'origine avait un canon trop fin qui a été étoffé à un moment donné pour éviter qu'il se torde ou chauffe trop vite. Bonsoir messieurs . pour le poids , je le compare au " vieux " M 16 A1 de 1967 , c était le modéle contemporain du SIG 540 donné pour 2,950 kg vide contre 3,6 kg pour le SIG , maintenant les chiffres peuvent un peu varier suivant les sources .
navarre74- hors classe
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Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
La suite sur fusils d assaut SIG 540
Le SIG 540 distribué à nos troupes avait un pas de rayures de 305 mm , c est à dire aux anciennes normes et classique pour les projectiles M 193 d origine US .
La prise des gaz , située au niveau du canon , se régle au moyen d une valve .
En position 0, l évent est obturé et permet le lancement des grenades avec des cartouches propusives .
En position 1 , c est la position de fonctionnement normal .
En position 2 , on augmente le volume d admission des gaz pour assurer la bonne cinématique du mécanisme , c est la position exceptionnelle à utiliser lorsque l arme est vraiment trés encrassée .
Il faut signaler que cette option ébranle fortement le mécanisme et que la longévité de l arme en est d autant réduite .
La boite de culasse est une simple tole d acier rigidifiée par un nervurage aux endroits stratégiques , et porte à l avant un renfort usiné dans lequel la culasse mobile se verrouille .
C est purement utilitaire .
L ensemble des commandes est classique , on retrouve un arrétoir de culasse manuel du coté gauche de la boite de culasse à la maniére du M 16 , l ergonomie est trés fonctionnelle .
Comme la culasse reste en arriére aprés le dernier coup , il suffit alors d en remplacer le chargeur , d appuyer sur cet arrétoir et de reprendre le tir , c est trés rapide mais cependant moins ( en ce qui me concerne ) qu avec les M 16 et dérivés , car ici le chargeur s enclenche comme celui d une AK , on le positionne , incliné vers l avant et on le raméne en arriére jusqu à son verrouillage complet .
C est moins rapide que d enfoncer le chargeur dans son tunnel .
La hausse tambour est percée de 4 oeilletons pour le tir de 100 à 500 métres , ce qui est réaliste .
Pour ceux qui n aiment pas la crosse plastique , il suffit d en retirer la visse à 6 pans et la remplacer par la pliante , on obtient une arme de 73 cm de long .
Les chargeurs sont à 20 ou 30 coups en tole d acier , rien de particulier , sinon que je les trouve plus solides que ceux des M 16 équivalents , par contre ils se rayent trés facilement .
Vous avez un bipied incorporé au fut sujet polémique . Mon avis est de le retirer , on gagne toujours 280 grammes et on ne se coince plus les doigts , tout en évitant de se raccrocher dans son équipement .
Ce genre de bipied est idéal pour poser son arme au sol au stand de tir , en situation réelle , son usage sera trés limité car il ne sera jamais à la bonne hauteur à moins d avoir le temps d aménager sa position de tir ... et de ne pas devoir décrocher trop rapidement ...
Le début du démontage est globalement proche de ceux des M 16 , et une attention particuliére doit étre portée au levier d armement .
En effet , pour sortir l ensemble mobile de la boite de culasse , il faut retirer ce levier en actionnant son poussoir sur la culasse et on le retire alors facilement .
Replacez le immédiatement dans son logement une fois la culasse déposée ( c est pas facile , je sais ) , si vous perdez ce foutou ergot , vous n avez plus de prise pour armer le mécanisme de votre fusil !!!
Un conseil , achetez en d avance , abondance de piéces ne nuit pas et un " fielstrip " improvisé en urgence dans l obscurité ou dans l herbe peut étre catastrophique si vous laissez tomber cette piéce !!!
Le réglage des organes de visée est facile .
_ Si les impacts sont à gauche , on tourne la visse de réglage située à droite sur le pied du dipotre vers la droite , et inversement .
_ Si les impacts sont trop bas , tourner la visse située au pied du guidon vers la gauche , et inversement .
Ces réglages s effectuent à l aide d un tournevis ou d une piéce de monnaie .
Un tour de visse déplace le point moyen de 0,7 milliéme , soit 14 cm à 200 métres . ( d un autre coté ce n est pas une arme de sniping ... )
Le fabricant conseille l usage de la lunette Hensholdt Wetzlar 4 x 24 mm et son montage amovible réglementaire pour le tir jusqu à 600 métres .
1 clic correspond à une variation du point d impact de 2,5 cm à 100 métres .
La cadence théorique réelle de l arme est de 744 c/mn , ce qui permet un excellent controle de l arme , je ne suis pas adepte des cadences qui atteignent 1200 c/mn , qui a mon avis réduisent l intéret du tir full auto , l arme chauffe trop , consomme trop .
Notez qu une arme encrassée voit sa cadence ralentir , l utilisation d étuis en acier augmente la cadence ... sans que je puisse concrétement l expliquer .
Notez aussi que les étuis acier sont à éviter , on relate de nombreux incidents de tirs avec ceux ci , lorsque l arme est chaude , le revétement laqué des étuis a tendance à coller à la chambre , nécessitant de les extraire par le passage d une baguette dans le canon , l extracteur " glissant " dessus .
En situation réelle , vous étes mort ...
Le " Cook off " , ou l auto inflammation d une cartouche chambrée à cause de la température de l arme est atteint aprés le tir de 150 coups en moins de 2 minutes , soit 5 chargeurs complets de 30 coups .
cela ne parait pas énorme ... c est le soucis des fusils d assaut " légers " dont la finesse des canons n arrangent pas les choses , mais le poids est un critére sur lequel on ne peut faire l impasse ...
La sortie d une situation de crise ou le verrouillage d une position sera plus judicieusement assurée par le FM du groupe , Minimi ou autre , dont l échange rapide de canon permettra de tenir tant que l on a des munitions .
Il est sérieusement conseillé de ne pas chercher à atteindre ce seuil , déjà pour d évidentes raisons de sécurité , puis aussi pour le fait que le mécanisme de l arme est sérieusement mis à l épreuve , dans certains cas le canon foutu ... C est d ailleurs un reproche noté par l armée française à l époque qui a reproché aux SIG 540 des canons de mauvaise qualité , trop facilement sujets au baguage et à l oxydation .
Pourtant les canons sont fabriqués par martelage à froid , synomyme de qualité .
Il faut dire que les théatres d opérations étaient rudes et que les premiers SIG ont , tout comme les M 16 à l époque , été livrés sans le matériel d entretien adéquat , et quelquefois sans réelle formation de la part des instructeurs !!!
Je pense qu un défaut de communication et de formation a été aussi en bonne partie responsable de la mauvaise image de ce fusil dans notre armée .
J en connais qui auraient jeté leur Famas F 1 derriére la premiére dune du coin pour conserver un 540 ou mieux , un 543 ...
Les test des SIG livrés à l armée française ont été sérieux , le cahier des charges exigeait le tir sans incidents de munitions d épreuve surchargées à 30 % , et on prélevait des armes au hasard qui devaient tirer entre 5000 et 10 000 coups selon des cycles précis sans enrayages dus à un soucis mécanique , avec controle d usure des piéces en cours de test .
Dans notre prochain et dernier article , nous ferons une rapide présentation de ses 2 variantes de l époque , le SIG 542 et 543 , qui ont connu une certaine diffusion chez nous , avant de disparaitre au profit de la famille des 550 .
Le SIG 540 distribué à nos troupes avait un pas de rayures de 305 mm , c est à dire aux anciennes normes et classique pour les projectiles M 193 d origine US .
La prise des gaz , située au niveau du canon , se régle au moyen d une valve .
En position 0, l évent est obturé et permet le lancement des grenades avec des cartouches propusives .
En position 1 , c est la position de fonctionnement normal .
En position 2 , on augmente le volume d admission des gaz pour assurer la bonne cinématique du mécanisme , c est la position exceptionnelle à utiliser lorsque l arme est vraiment trés encrassée .
Il faut signaler que cette option ébranle fortement le mécanisme et que la longévité de l arme en est d autant réduite .
La boite de culasse est une simple tole d acier rigidifiée par un nervurage aux endroits stratégiques , et porte à l avant un renfort usiné dans lequel la culasse mobile se verrouille .
C est purement utilitaire .
L ensemble des commandes est classique , on retrouve un arrétoir de culasse manuel du coté gauche de la boite de culasse à la maniére du M 16 , l ergonomie est trés fonctionnelle .
Comme la culasse reste en arriére aprés le dernier coup , il suffit alors d en remplacer le chargeur , d appuyer sur cet arrétoir et de reprendre le tir , c est trés rapide mais cependant moins ( en ce qui me concerne ) qu avec les M 16 et dérivés , car ici le chargeur s enclenche comme celui d une AK , on le positionne , incliné vers l avant et on le raméne en arriére jusqu à son verrouillage complet .
C est moins rapide que d enfoncer le chargeur dans son tunnel .
La hausse tambour est percée de 4 oeilletons pour le tir de 100 à 500 métres , ce qui est réaliste .
Pour ceux qui n aiment pas la crosse plastique , il suffit d en retirer la visse à 6 pans et la remplacer par la pliante , on obtient une arme de 73 cm de long .
Les chargeurs sont à 20 ou 30 coups en tole d acier , rien de particulier , sinon que je les trouve plus solides que ceux des M 16 équivalents , par contre ils se rayent trés facilement .
Vous avez un bipied incorporé au fut sujet polémique . Mon avis est de le retirer , on gagne toujours 280 grammes et on ne se coince plus les doigts , tout en évitant de se raccrocher dans son équipement .
Ce genre de bipied est idéal pour poser son arme au sol au stand de tir , en situation réelle , son usage sera trés limité car il ne sera jamais à la bonne hauteur à moins d avoir le temps d aménager sa position de tir ... et de ne pas devoir décrocher trop rapidement ...
Le début du démontage est globalement proche de ceux des M 16 , et une attention particuliére doit étre portée au levier d armement .
En effet , pour sortir l ensemble mobile de la boite de culasse , il faut retirer ce levier en actionnant son poussoir sur la culasse et on le retire alors facilement .
Replacez le immédiatement dans son logement une fois la culasse déposée ( c est pas facile , je sais ) , si vous perdez ce foutou ergot , vous n avez plus de prise pour armer le mécanisme de votre fusil !!!
Un conseil , achetez en d avance , abondance de piéces ne nuit pas et un " fielstrip " improvisé en urgence dans l obscurité ou dans l herbe peut étre catastrophique si vous laissez tomber cette piéce !!!
Le réglage des organes de visée est facile .
_ Si les impacts sont à gauche , on tourne la visse de réglage située à droite sur le pied du dipotre vers la droite , et inversement .
_ Si les impacts sont trop bas , tourner la visse située au pied du guidon vers la gauche , et inversement .
Ces réglages s effectuent à l aide d un tournevis ou d une piéce de monnaie .
Un tour de visse déplace le point moyen de 0,7 milliéme , soit 14 cm à 200 métres . ( d un autre coté ce n est pas une arme de sniping ... )
Le fabricant conseille l usage de la lunette Hensholdt Wetzlar 4 x 24 mm et son montage amovible réglementaire pour le tir jusqu à 600 métres .
1 clic correspond à une variation du point d impact de 2,5 cm à 100 métres .
La cadence théorique réelle de l arme est de 744 c/mn , ce qui permet un excellent controle de l arme , je ne suis pas adepte des cadences qui atteignent 1200 c/mn , qui a mon avis réduisent l intéret du tir full auto , l arme chauffe trop , consomme trop .
Notez qu une arme encrassée voit sa cadence ralentir , l utilisation d étuis en acier augmente la cadence ... sans que je puisse concrétement l expliquer .
Notez aussi que les étuis acier sont à éviter , on relate de nombreux incidents de tirs avec ceux ci , lorsque l arme est chaude , le revétement laqué des étuis a tendance à coller à la chambre , nécessitant de les extraire par le passage d une baguette dans le canon , l extracteur " glissant " dessus .
En situation réelle , vous étes mort ...
Le " Cook off " , ou l auto inflammation d une cartouche chambrée à cause de la température de l arme est atteint aprés le tir de 150 coups en moins de 2 minutes , soit 5 chargeurs complets de 30 coups .
cela ne parait pas énorme ... c est le soucis des fusils d assaut " légers " dont la finesse des canons n arrangent pas les choses , mais le poids est un critére sur lequel on ne peut faire l impasse ...
La sortie d une situation de crise ou le verrouillage d une position sera plus judicieusement assurée par le FM du groupe , Minimi ou autre , dont l échange rapide de canon permettra de tenir tant que l on a des munitions .
Il est sérieusement conseillé de ne pas chercher à atteindre ce seuil , déjà pour d évidentes raisons de sécurité , puis aussi pour le fait que le mécanisme de l arme est sérieusement mis à l épreuve , dans certains cas le canon foutu ... C est d ailleurs un reproche noté par l armée française à l époque qui a reproché aux SIG 540 des canons de mauvaise qualité , trop facilement sujets au baguage et à l oxydation .
Pourtant les canons sont fabriqués par martelage à froid , synomyme de qualité .
Il faut dire que les théatres d opérations étaient rudes et que les premiers SIG ont , tout comme les M 16 à l époque , été livrés sans le matériel d entretien adéquat , et quelquefois sans réelle formation de la part des instructeurs !!!
Je pense qu un défaut de communication et de formation a été aussi en bonne partie responsable de la mauvaise image de ce fusil dans notre armée .
J en connais qui auraient jeté leur Famas F 1 derriére la premiére dune du coin pour conserver un 540 ou mieux , un 543 ...
Les test des SIG livrés à l armée française ont été sérieux , le cahier des charges exigeait le tir sans incidents de munitions d épreuve surchargées à 30 % , et on prélevait des armes au hasard qui devaient tirer entre 5000 et 10 000 coups selon des cycles précis sans enrayages dus à un soucis mécanique , avec controle d usure des piéces en cours de test .
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Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Lee Enfield Numero 1 mk III
Présentation en image du fusil Lee Enfield Numero 1 mk III qui fut le fusil de guerre standard de l'armée britannique durant plus de 60 ans, de 1895 à 1957.
1917 est l année de fabrication de l arme , qui fut adoptée le 26 Janvier 1907 et produite à 6 700 000 exemplaires( sur les 17 millions ttes versions confondues).
Le Commonwealth était grand a l époque. Lors des derniers attentat en Inde, on a encore vu des policiers équipes en Lee enfield. Les gardes chasses canadien vont bientôt se séparer des leurs.
Son calibre est le .303 British et il possède un chargeur de 10 cartouches.
hausse réglable à la cible: 1 190m
masse:4 kg
longueur: 1 130mm
fonctionnement: répétition manuelle
vitesse à la bouche: 743m/s
rayures: 5 à gauche
Présentation en image du fusil Lee Enfield Numero 1 mk III qui fut le fusil de guerre standard de l'armée britannique durant plus de 60 ans, de 1895 à 1957.
1917 est l année de fabrication de l arme , qui fut adoptée le 26 Janvier 1907 et produite à 6 700 000 exemplaires( sur les 17 millions ttes versions confondues).
Le Commonwealth était grand a l époque. Lors des derniers attentat en Inde, on a encore vu des policiers équipes en Lee enfield. Les gardes chasses canadien vont bientôt se séparer des leurs.
Son calibre est le .303 British et il possède un chargeur de 10 cartouches.
hausse réglable à la cible: 1 190m
masse:4 kg
longueur: 1 130mm
fonctionnement: répétition manuelle
vitesse à la bouche: 743m/s
rayures: 5 à gauche
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le revolver Galand.
Voici un Charles F. Galand 1868 calibre 12mm Perrin.
Son grand intérêt est son système unique d'extraction de pontet qui agit comme un puissant levier pour déplacer le barillet vers l'avant sur l'arbre de cylindre en agissant sur l'anneau d'extraction pour enlever les étuis du cylindre.
Les revolvers Galand ont été utilisés par les Français, la marine russe, et le gouvernement roumain.
Bien que Galand était français, la plupart de ses revolvers ont été produits en Belgique. Le Galand est un revolver très finement réalisés. Sa conception nécessite un usinage d'expert, des éléments mécaniques ajustés, donc il est couteux à produire. Son cout, et sa capacité à fonctionner dans des déserts, des jungles, et d'autres environnements difficiles peuvent expliquer sa rareté aujourd'hui.
Notez également qu'il est l'un des premiers revolvers qui fonctionne à double action
On le trouve en calibres 9mm, 7mm, 12mm
Un barillet de six coups.
Fonctionnement en simple et double action.
Ce revolver Galand conserve plus de 90% de sa finition de nickel d'origine avec des «vis bleuies de feu» et joliment grainé poignées de noix. L'alésage est fin et l'action est serré et vif comme neuf. Ceci est un exemple en excellent état, rare et bien connu des collectionneurs d'armes du XIXe siècle.
Eli Wallach teste un Galand dans le film classique "Le Bon La Brute Et Le Truand!
Voici un Charles F. Galand 1868 calibre 12mm Perrin.
Son grand intérêt est son système unique d'extraction de pontet qui agit comme un puissant levier pour déplacer le barillet vers l'avant sur l'arbre de cylindre en agissant sur l'anneau d'extraction pour enlever les étuis du cylindre.
Les revolvers Galand ont été utilisés par les Français, la marine russe, et le gouvernement roumain.
Bien que Galand était français, la plupart de ses revolvers ont été produits en Belgique. Le Galand est un revolver très finement réalisés. Sa conception nécessite un usinage d'expert, des éléments mécaniques ajustés, donc il est couteux à produire. Son cout, et sa capacité à fonctionner dans des déserts, des jungles, et d'autres environnements difficiles peuvent expliquer sa rareté aujourd'hui.
Notez également qu'il est l'un des premiers revolvers qui fonctionne à double action
On le trouve en calibres 9mm, 7mm, 12mm
Un barillet de six coups.
Fonctionnement en simple et double action.
Ce revolver Galand conserve plus de 90% de sa finition de nickel d'origine avec des «vis bleuies de feu» et joliment grainé poignées de noix. L'alésage est fin et l'action est serré et vif comme neuf. Ceci est un exemple en excellent état, rare et bien connu des collectionneurs d'armes du XIXe siècle.
Eli Wallach teste un Galand dans le film classique "Le Bon La Brute Et Le Truand!
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Suite de notre petit reportage sur les SIG , voici le 542 en 7,62 x 51 .
C est la version " gros calibre " du 540 , pour les utilisateurs qui ont besoin d une allonge supplémentaire et qui désirent engager des objectifs protégés hors de portée du 5,56 x 45 .
Tandis que le tir semi auto est trés confortable , le tir full auto est à limiter aux courtes distances , car la dispersion est énorme , d autant plus que les modéles sont proposés d origine sans le limitateur de rafales .
Inutile de préciser que le tir semi auto rapide est plus judicieux ...
Les chargeurs sont limités à 20 carouches , il sont assez lourds et volumineux , pas besoin d une plus grande capacité qui rendrait l arme difficile à utiliser en position couchée .
Puis n oublions pas que 7 chargeurs de 30 coups de M 16 pésent autant que 4 chargeurs de 20 coups d HK G 3 ... ou de SIG 542 à quelques choses prés ...
L arme se rencontre fréquemment en Afrique parallélement aux HK G 3 plus populaires mais plus délicats à entretenir , et aux FAL souvent considérés comme le meilleur des fusils en 7,62 , tant que le climat n est pas désertique ...
Le SIG 542 a été utilisé par les forces spéciales françaises comme arme légére d appui et de contre sniping .
Sur la seconde photo nous pouvons observer un 542 en Afrique , dont le garde main a été remplacé artisanalement .
Les SIG rencontrés en Afrique ont souvent leurs garnitures synthétiques brisées , il semble effectivement qu il y ait des soucis à ce niveau , méme si il faut bien reconnaitre que leurs utilisateurs sont vraiment ... vraiment peu soigneux ...
C est la version " gros calibre " du 540 , pour les utilisateurs qui ont besoin d une allonge supplémentaire et qui désirent engager des objectifs protégés hors de portée du 5,56 x 45 .
Tandis que le tir semi auto est trés confortable , le tir full auto est à limiter aux courtes distances , car la dispersion est énorme , d autant plus que les modéles sont proposés d origine sans le limitateur de rafales .
Inutile de préciser que le tir semi auto rapide est plus judicieux ...
Les chargeurs sont limités à 20 carouches , il sont assez lourds et volumineux , pas besoin d une plus grande capacité qui rendrait l arme difficile à utiliser en position couchée .
Puis n oublions pas que 7 chargeurs de 30 coups de M 16 pésent autant que 4 chargeurs de 20 coups d HK G 3 ... ou de SIG 542 à quelques choses prés ...
L arme se rencontre fréquemment en Afrique parallélement aux HK G 3 plus populaires mais plus délicats à entretenir , et aux FAL souvent considérés comme le meilleur des fusils en 7,62 , tant que le climat n est pas désertique ...
Le SIG 542 a été utilisé par les forces spéciales françaises comme arme légére d appui et de contre sniping .
Sur la seconde photo nous pouvons observer un 542 en Afrique , dont le garde main a été remplacé artisanalement .
Les SIG rencontrés en Afrique ont souvent leurs garnitures synthétiques brisées , il semble effectivement qu il y ait des soucis à ce niveau , méme si il faut bien reconnaitre que leurs utilisateurs sont vraiment ... vraiment peu soigneux ...
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Bonjour,
qu'est-ce ce un revolver VELODOG ?
Pour répondre, voici un Velodog 6mm, dont nous allons voir que rien que dans ce terme, on retrouve multitude de version.
Aujourd'hui, ces armes sont classées Catégorie D2, vente libre à personne majeure, et responsable.
On conseillait a la fin du 19eme siècle à tout bon cycliste d'emporter un équipement de base, dont le volume remplirait encore de nos jours le coffre d'une petite voiture, (complet de rechange, linge et chaussure,trousse a outils, lot de pièces détachées, lanterne à huile ou à bougie, ect..) auquel il faut ajouter les objets que l'on doit toujours garder sous la main.
On ornait pour cela le guidon de multiples petits supports recevant porte montre, porte-carte, petite longue vue, et...une cravache et un révolver (ces deux derniers étaient indispensable pour chasser les chiens qui avaient une attirance particulière pour les mollets des cyclistes)
Le revolver était alors un élément indispensable au cycliste conservé toujours a porté de main, son barillet garni d'une cartouche à balle, les autres chambres de cartouche à petits plombs pour repousser l'assaut des chiens réfractaires à la cravache (la cartouche étant la précaution de la dernière chance pour se débarrasser de ces "sales bêtes).
On conseillait d'ailleurs sur certains parcours comme les boulevards extérieurs de Paris à la nuit tombée de charger ces revolvers avec 4 à 5 cartouches à balle pour se protéger des bipèdes dangereux présents en ces lieux et pour lesquels le petit plomb consacré au chien était insuffisant .
Donc le revolver était autour de 1900 un équipement indispensable du cycliste qu'on achetait aussi bien chez l'armurier que chez le marchand de vélo qui présentait en rayon un certain choix de modèles prétendu conçus pour les cyclistes, tel le "Revolvélo", simple bulldog de calibre 320 mais se voulant à vocation "Petite Reine", ou Vélo Dog, calibre de 6mm, crée pour réduire les dimensions des armes de poche, souvent en 8mm à cette époque, sans doute sous la pression des autorités, suite à des abus de revolver chez les cyclistes (ce qui prouve qu'il a eu des imbéciles, des imprudents et des excités de tout temps).
Cependant les chiens n'avaient pas pour autant perdu de leur ..mordant on utilisa donc les pois fulminant (petit sachet de papier rempli de gravillon et fulminate que l'on claque sur le sol pour les faire exploser) et des pistolets fulminant (aujourd'hui jouet d'enfant) à bande .
Les variétés de revolver de ce type sont tellement nombreuses qu'il est souvent impossible de les identifier avec certitude.
On relève quelque calibre sur ces " 6mm vélodog" à percussion centrale :
Dénominations usuelles du calibre "VELODOG 6 mm" :
5,75x30 R
5.5 Velo-Dog
5.6 Velodog
5.6x29.5 Velodog
5.8 Velo Dog
6 mm Velodog
.225 Velodog
5.5 mm Nº 8
qu'est-ce ce un revolver VELODOG ?
Pour répondre, voici un Velodog 6mm, dont nous allons voir que rien que dans ce terme, on retrouve multitude de version.
Aujourd'hui, ces armes sont classées Catégorie D2, vente libre à personne majeure, et responsable.
On conseillait a la fin du 19eme siècle à tout bon cycliste d'emporter un équipement de base, dont le volume remplirait encore de nos jours le coffre d'une petite voiture, (complet de rechange, linge et chaussure,trousse a outils, lot de pièces détachées, lanterne à huile ou à bougie, ect..) auquel il faut ajouter les objets que l'on doit toujours garder sous la main.
On ornait pour cela le guidon de multiples petits supports recevant porte montre, porte-carte, petite longue vue, et...une cravache et un révolver (ces deux derniers étaient indispensable pour chasser les chiens qui avaient une attirance particulière pour les mollets des cyclistes)
Le revolver était alors un élément indispensable au cycliste conservé toujours a porté de main, son barillet garni d'une cartouche à balle, les autres chambres de cartouche à petits plombs pour repousser l'assaut des chiens réfractaires à la cravache (la cartouche étant la précaution de la dernière chance pour se débarrasser de ces "sales bêtes).
On conseillait d'ailleurs sur certains parcours comme les boulevards extérieurs de Paris à la nuit tombée de charger ces revolvers avec 4 à 5 cartouches à balle pour se protéger des bipèdes dangereux présents en ces lieux et pour lesquels le petit plomb consacré au chien était insuffisant .
Donc le revolver était autour de 1900 un équipement indispensable du cycliste qu'on achetait aussi bien chez l'armurier que chez le marchand de vélo qui présentait en rayon un certain choix de modèles prétendu conçus pour les cyclistes, tel le "Revolvélo", simple bulldog de calibre 320 mais se voulant à vocation "Petite Reine", ou Vélo Dog, calibre de 6mm, crée pour réduire les dimensions des armes de poche, souvent en 8mm à cette époque, sans doute sous la pression des autorités, suite à des abus de revolver chez les cyclistes (ce qui prouve qu'il a eu des imbéciles, des imprudents et des excités de tout temps).
Cependant les chiens n'avaient pas pour autant perdu de leur ..mordant on utilisa donc les pois fulminant (petit sachet de papier rempli de gravillon et fulminate que l'on claque sur le sol pour les faire exploser) et des pistolets fulminant (aujourd'hui jouet d'enfant) à bande .
Les variétés de revolver de ce type sont tellement nombreuses qu'il est souvent impossible de les identifier avec certitude.
On relève quelque calibre sur ces " 6mm vélodog" à percussion centrale :
Dénominations usuelles du calibre "VELODOG 6 mm" :
5,75x30 R
5.5 Velo-Dog
5.6 Velodog
5.6x29.5 Velodog
5.8 Velo Dog
6 mm Velodog
.225 Velodog
5.5 mm Nº 8
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Passons en revues ces "révolvers à systémes" , qui étaient connus sous le nom du " Le terrible " si ils étaient chambrés en 7,65 Browning , et " le redoutable " si ils étaient chambrés en 6,35 Browning.
Explications :
Ces révolvers proposés par la Manufacture d armes de St Etienne principalement de 1911 à 1914 étaient destinés aux personnels ayant besoin d une arme à grande puissance de feu , militaires et explorateurs divers , l arme n ayant pas besoin d étre compacte car portée dans une musette ou un étui de ceinture prévu par le catalogue . Ce n est pas une arme civile que l on porte dans sa poche pour sa propre défense .
Les canons superposés permettent le tir des 2 coups en méme temps , ce sont donc des " double taps " avant l heure et leur extracteur collectif autorise un rechargement particuliérement rapide et pratique .
_ je ne suis pas convaincu que les deux coups partent en même temps, je compte 20 encoches pour le doigt élévateur sur le barillet.
_Ah oui tout a fait , je vous presente mes excuses , celui ci tire effectivement au coup par coup , je le confond avec un modele de chez " Le Chaineux " dont les chambres sont disposées " en rayon " par rapport a l axe du barillet , le petit 22 que nous avons utilise avait cette disposition. Merci pour votre rectification
_ceci dit, je me demande comment le percuteur qui se mange le barillet n'empêche pas l'autre de percuter ?
Proposés au prix de 100 francs or à l époque , soit environ l équivalent de 280 euros aujourd'hui , ces révolvers avaient une platine double-action avec un chien rebondissant , ils étaient donc tout à fait à la pointe de la technique du moment .
Les percuteurs amovibles ont pu connaitre des petits problémes d alignement , ils se fixent visiblement par une visse et la photo de l arme compléte n en posséde pas . Le sucés de ces revolvers fut assez limité du fait de leur poids ( 1,100 kg ) mais surtout de leur encombrement .
Rechargement particulièrement rapide...faut quand même mettre les 20 pello dans le barillet.
Oui mais à cette époque , beaucoup de révolvers sont encore à barillet fixe et extracteur individuel , voire pas d extracteur du tout comme sur les Reichrevolver allemands 1879 et 1883 .
Les chambres ne sont pas alignées donc les canons ne devaient pas l être également. Deux 7,65 qui partent en même temps. Ca devait cogner quand même.
_Moi je pense que cest 2 calibres différents. et que le coup part un par un successivement gros petit gros petit.
_En simple ou double action, les 2 canons tirent alternativement.
Compte-tenu de la disposition des 2 rangées de chambres, le chien à double percuteur alterne le tir d’une rangée à l’autre, un seul percuteur ne rencontrant qu’une amorce à chaque pas, l’autre trouvant le vide.
_Oui effectivement il existe des variantes combinant les 2 calibres encore plus intéressantes .
_On en a eu une version tirant 2 coups en meme temps en 22 lr il y a quelques annes au club , tout le monde voulait la racheter au tireur ...
Je reviens sur cette photo pour répondre à la question du départ simultané, ou pas:
Si vous prenez le trou à midi, et que vous observez l'alignement des deux doigts-percuteur sur le chien, vous constatez qu'un doigt peut venir taper sur un bord d'étui, tandis que l'autre vient à fleur du barillet, et non sur un étui.
Par incrémentation du doigt élévateur, un coup en haut, un coup en bas...
_Ok, en effet si c est pour des percussion annulaire Ca colle. Un percuteur tape à droite et l autre tape en même temps le côté gauche de l autre cartouche
_Pas du tout ça!
Il n'y a pas de départ simultané!
Regardez au centre les créneaux, ce sont eux sur lesquels prend appuis le doigt élévateur. Ils sont si sérré, qu'on devine l'avencé du barillet trés faible à chaque action sur la détente! C'est bin un coup par coup. Quand un étui est percuté, l'autre doigt de percuteur est retenui à distance au dessus de la parti intermédiaire qui séparre chacune des chambres.
_moi je voie des impacte entre les chambre..
_à voir les emplacements des marques sur le batti du barillet, et vu que les marteaux sont un dessus l'autre ou alignés, il s'agit de munition à percussion centrale.
Donc tout à fait. mais comme j'ai eu un doute sur ce que j'affirme, j'ai pris le temps de vérifier.
Reprenons l'arme dans le bon sens, et observons la longueur des doigts percuteurs, ou "marteau": ILS SONT IDENTIQUES, donc, il y a un marteau qui repose sur un bord d'étui, tendis que l'autre est loin et inutile. Si on avait voulu faire une percution simultanée, on aurait des longueur différente, pour compenser:
ensuite, je me suis tordu d'un dessin pour voir où les limites du doigt élévateur nous portent par section... On voit qu'à peu de chose prêt( parce que la photo est penchée), les départs ne peuvent pas être simultané. Et ta remarque sur les marques des doigt de percuteur ( ou marteau) confirme...
Ce revolver tire donc des munitions une par une.
Explications :
Ces révolvers proposés par la Manufacture d armes de St Etienne principalement de 1911 à 1914 étaient destinés aux personnels ayant besoin d une arme à grande puissance de feu , militaires et explorateurs divers , l arme n ayant pas besoin d étre compacte car portée dans une musette ou un étui de ceinture prévu par le catalogue . Ce n est pas une arme civile que l on porte dans sa poche pour sa propre défense .
Les canons superposés permettent le tir des 2 coups en méme temps , ce sont donc des " double taps " avant l heure et leur extracteur collectif autorise un rechargement particuliérement rapide et pratique .
_ je ne suis pas convaincu que les deux coups partent en même temps, je compte 20 encoches pour le doigt élévateur sur le barillet.
_Ah oui tout a fait , je vous presente mes excuses , celui ci tire effectivement au coup par coup , je le confond avec un modele de chez " Le Chaineux " dont les chambres sont disposées " en rayon " par rapport a l axe du barillet , le petit 22 que nous avons utilise avait cette disposition. Merci pour votre rectification
_ceci dit, je me demande comment le percuteur qui se mange le barillet n'empêche pas l'autre de percuter ?
Proposés au prix de 100 francs or à l époque , soit environ l équivalent de 280 euros aujourd'hui , ces révolvers avaient une platine double-action avec un chien rebondissant , ils étaient donc tout à fait à la pointe de la technique du moment .
Les percuteurs amovibles ont pu connaitre des petits problémes d alignement , ils se fixent visiblement par une visse et la photo de l arme compléte n en posséde pas . Le sucés de ces revolvers fut assez limité du fait de leur poids ( 1,100 kg ) mais surtout de leur encombrement .
Rechargement particulièrement rapide...faut quand même mettre les 20 pello dans le barillet.
Oui mais à cette époque , beaucoup de révolvers sont encore à barillet fixe et extracteur individuel , voire pas d extracteur du tout comme sur les Reichrevolver allemands 1879 et 1883 .
Les chambres ne sont pas alignées donc les canons ne devaient pas l être également. Deux 7,65 qui partent en même temps. Ca devait cogner quand même.
_Moi je pense que cest 2 calibres différents. et que le coup part un par un successivement gros petit gros petit.
_En simple ou double action, les 2 canons tirent alternativement.
Compte-tenu de la disposition des 2 rangées de chambres, le chien à double percuteur alterne le tir d’une rangée à l’autre, un seul percuteur ne rencontrant qu’une amorce à chaque pas, l’autre trouvant le vide.
_Oui effectivement il existe des variantes combinant les 2 calibres encore plus intéressantes .
_On en a eu une version tirant 2 coups en meme temps en 22 lr il y a quelques annes au club , tout le monde voulait la racheter au tireur ...
Je reviens sur cette photo pour répondre à la question du départ simultané, ou pas:
Si vous prenez le trou à midi, et que vous observez l'alignement des deux doigts-percuteur sur le chien, vous constatez qu'un doigt peut venir taper sur un bord d'étui, tandis que l'autre vient à fleur du barillet, et non sur un étui.
Par incrémentation du doigt élévateur, un coup en haut, un coup en bas...
_Ok, en effet si c est pour des percussion annulaire Ca colle. Un percuteur tape à droite et l autre tape en même temps le côté gauche de l autre cartouche
_Pas du tout ça!
Il n'y a pas de départ simultané!
Regardez au centre les créneaux, ce sont eux sur lesquels prend appuis le doigt élévateur. Ils sont si sérré, qu'on devine l'avencé du barillet trés faible à chaque action sur la détente! C'est bin un coup par coup. Quand un étui est percuté, l'autre doigt de percuteur est retenui à distance au dessus de la parti intermédiaire qui séparre chacune des chambres.
_moi je voie des impacte entre les chambre..
_à voir les emplacements des marques sur le batti du barillet, et vu que les marteaux sont un dessus l'autre ou alignés, il s'agit de munition à percussion centrale.
Donc tout à fait. mais comme j'ai eu un doute sur ce que j'affirme, j'ai pris le temps de vérifier.
Reprenons l'arme dans le bon sens, et observons la longueur des doigts percuteurs, ou "marteau": ILS SONT IDENTIQUES, donc, il y a un marteau qui repose sur un bord d'étui, tendis que l'autre est loin et inutile. Si on avait voulu faire une percution simultanée, on aurait des longueur différente, pour compenser:
ensuite, je me suis tordu d'un dessin pour voir où les limites du doigt élévateur nous portent par section... On voit qu'à peu de chose prêt( parce que la photo est penchée), les départs ne peuvent pas être simultané. Et ta remarque sur les marques des doigt de percuteur ( ou marteau) confirme...
Ce revolver tire donc des munitions une par une.
Dernière édition par navarre74 le Mar 15 Sep 2015 - 16:27, édité 2 fois
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Fusil WINCHESTER model 1887.
le cal.12 est dit police
tandis que le cal10 est dit de chasse.
le 12 est 1887 et le 10 de 1901.
le cal.12 est dit police
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le Pistolet CZ 97 B .
Nous allons faire une présentation assez approfondie qui se fera en plusieurs épisodes , sinon ce sera trop long et ennuyant .
Je n ai pas la chance d avoir encore utilisé ce pistolet , juste manipulé un exemplaire il y a quelques temps et j en ai eu une trés bonne impression .
Le 97 B est le descendant direct des 75 , mais contrairement à ces derniers convenant plus ou moins à toutes les tailles de mains , le 97 est réservé aux tireurs de grand gabarit .
Ce n est pas encore la poignée du Desert Eagle , mais pour y loger un chargeur de 10 cartouches de 45 ACP , ils ont été généreux sur les dimensions .
Le CZ 97 B est un pistolet à platine sélective ( simple et double action ) tout acier , pesant 1150 g vide est présenté par CZ comme " une arme de service " , tout en possédant les caractéristiques de conception permettant des modifications ultérieures le destinant au tir sportif .
Par exemple , la carcasse guide la culasse jusqu à son extrémité sur 185 mm ce qui est excellent dans la gestion des jeux .
Un armurier habile n aura aucune peine à resserrer les rails de la carcasse pour obtenir " un frottement gras " régulier , comme je l ai vu faire sur un Colt Officer' s en 45 ACP .
La culasse et la fenétre d éjection ne sont plus " CZ " mais " SIG " , avec la partie extérieure de la chambre qui vient directement se verrouiller dans la fenétre d éjection .
On y trouve aussi un réglage permettant de jouer sur le calage du canon .
Une piéce , réglable finement par une visse Allen , se situe à la partie haute de la cuvette de tir , appuie plus ou moins sur le tube pour le maintenir à l arriére et le positionne entre l appui de l axe de démontage et elle méme .
Nous étudierons cette piéce .
L arme ne demande qu à devenir ambidextre pour les gauchers , et pas pour les droitires qui n ont que faire d une augmentation inutile du nombre de leviers susceptibles de se raccrocher partout .
La sureté manuelle ne peut étre levée que le chien armé , elle fonctionne comme sur un Colt 1911 , c est à dire qu elle ne désarme pas le chien et permet le port cartouche chambrée , sureté enclenchée .
Elle ne peut servir à rien dans un usage à double action .
Cette sureté ne fait que bloquer la détente , et non le chien , c est la raison pour laquelle le fabricant l a associé à une sécurité de percuteur , qui bloque celui ci par un verrou perpendiculaire au percuteur tant que l on ne presse pas la détente .
Plus la détente recule , plus le téton libére le mouvement du percuteur , pour le laisser totalement libre de se pouvoir horizontalement en fin de course .
L arme est donc totalement sure aux chocs , obligation inévitable pour une arme à vocation " de service " .
Un indicateur de chargement sous forme d un petit piston monté sur ressort est situé à l amplomb de la cuvette de tir , c est la cartouche chambrée qui le pousse vers le haut , permettant une identification tactile dans la nuit noire .
Je ne suis pas confiant à 100 pour 100 de ce type de gadget , car un piston peut toujours rester en position haute , coincé par des résidus de tir , et laisser croire à une arme cartouche dans la chambre alors que celle ci est vide , et l inverse est vrai , vous avez le piston qui s est rompu et mis les voiles , une cartouche est chambrée , et rien ne dépasse ... je pense cela car il est situé à un endroit ou les contraintes mécaniques sont fortes .
Long de 212 mm , haut de 150 mm pour un canon de 123 mm et une épaisseur de 35 mm , que faut il penser de ce " 10 coups " en 45 ACP , est il une vraie alternative aux dérivés du 1911 et autres SIG P 220 du méme calibre ?
Eh bien nous allons éplucher cela dans l article suivant
Nous allons faire une présentation assez approfondie qui se fera en plusieurs épisodes , sinon ce sera trop long et ennuyant .
Je n ai pas la chance d avoir encore utilisé ce pistolet , juste manipulé un exemplaire il y a quelques temps et j en ai eu une trés bonne impression .
Le 97 B est le descendant direct des 75 , mais contrairement à ces derniers convenant plus ou moins à toutes les tailles de mains , le 97 est réservé aux tireurs de grand gabarit .
Ce n est pas encore la poignée du Desert Eagle , mais pour y loger un chargeur de 10 cartouches de 45 ACP , ils ont été généreux sur les dimensions .
Le CZ 97 B est un pistolet à platine sélective ( simple et double action ) tout acier , pesant 1150 g vide est présenté par CZ comme " une arme de service " , tout en possédant les caractéristiques de conception permettant des modifications ultérieures le destinant au tir sportif .
Par exemple , la carcasse guide la culasse jusqu à son extrémité sur 185 mm ce qui est excellent dans la gestion des jeux .
Un armurier habile n aura aucune peine à resserrer les rails de la carcasse pour obtenir " un frottement gras " régulier , comme je l ai vu faire sur un Colt Officer' s en 45 ACP .
La culasse et la fenétre d éjection ne sont plus " CZ " mais " SIG " , avec la partie extérieure de la chambre qui vient directement se verrouiller dans la fenétre d éjection .
On y trouve aussi un réglage permettant de jouer sur le calage du canon .
Une piéce , réglable finement par une visse Allen , se situe à la partie haute de la cuvette de tir , appuie plus ou moins sur le tube pour le maintenir à l arriére et le positionne entre l appui de l axe de démontage et elle méme .
Nous étudierons cette piéce .
L arme ne demande qu à devenir ambidextre pour les gauchers , et pas pour les droitires qui n ont que faire d une augmentation inutile du nombre de leviers susceptibles de se raccrocher partout .
La sureté manuelle ne peut étre levée que le chien armé , elle fonctionne comme sur un Colt 1911 , c est à dire qu elle ne désarme pas le chien et permet le port cartouche chambrée , sureté enclenchée .
Elle ne peut servir à rien dans un usage à double action .
Cette sureté ne fait que bloquer la détente , et non le chien , c est la raison pour laquelle le fabricant l a associé à une sécurité de percuteur , qui bloque celui ci par un verrou perpendiculaire au percuteur tant que l on ne presse pas la détente .
Plus la détente recule , plus le téton libére le mouvement du percuteur , pour le laisser totalement libre de se pouvoir horizontalement en fin de course .
L arme est donc totalement sure aux chocs , obligation inévitable pour une arme à vocation " de service " .
Un indicateur de chargement sous forme d un petit piston monté sur ressort est situé à l amplomb de la cuvette de tir , c est la cartouche chambrée qui le pousse vers le haut , permettant une identification tactile dans la nuit noire .
Je ne suis pas confiant à 100 pour 100 de ce type de gadget , car un piston peut toujours rester en position haute , coincé par des résidus de tir , et laisser croire à une arme cartouche dans la chambre alors que celle ci est vide , et l inverse est vrai , vous avez le piston qui s est rompu et mis les voiles , une cartouche est chambrée , et rien ne dépasse ... je pense cela car il est situé à un endroit ou les contraintes mécaniques sont fortes .
Long de 212 mm , haut de 150 mm pour un canon de 123 mm et une épaisseur de 35 mm , que faut il penser de ce " 10 coups " en 45 ACP , est il une vraie alternative aux dérivés du 1911 et autres SIG P 220 du méme calibre ?
Eh bien nous allons éplucher cela dans l article suivant
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Bonjour,
je vous présente en photo une arme dont vous connaissez peut etre la Marque pour les armes à blanc ou de défense. Ici, Un Revolver ROHM RG6 en calibre 22 court. à canon lisse, il permet l'utilisation de grenaille et balle ( pas de précision).
Il s'agit en fait d'une demande d'identification, je n'ai pas eu accés à l'arme.
En observant les photos, on voit une porte sur le coté droit de l'arme, puis la marque. La tige d'axe du barillet se dévisse pour venir extraire un à un les étuis. Il fonctionne en simple et double action.
C'est certes pas une arme extrêmement précieuse, ou adapté au tirs sportif, mais je le trouve assez rare et atypique pour vous le présenter, par simple curiosité que je partage.
je vous présente en photo une arme dont vous connaissez peut etre la Marque pour les armes à blanc ou de défense. Ici, Un Revolver ROHM RG6 en calibre 22 court. à canon lisse, il permet l'utilisation de grenaille et balle ( pas de précision).
Il s'agit en fait d'une demande d'identification, je n'ai pas eu accés à l'arme.
En observant les photos, on voit une porte sur le coté droit de l'arme, puis la marque. La tige d'axe du barillet se dévisse pour venir extraire un à un les étuis. Il fonctionne en simple et double action.
C'est certes pas une arme extrêmement précieuse, ou adapté au tirs sportif, mais je le trouve assez rare et atypique pour vous le présenter, par simple curiosité que je partage.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
fin de notre article sur le Dragunov .
Concernant la munition de 7,62 x 54 R , elle est maintenue en service pour la mitrailleuse PK et ce fameux fusil Dragunov .
C est une cartouche dont le poids de balle réglementaire est annoncé à 150 grains , mais j ai 46 variantes réglementaires référencées dans les registres soviétiques ...
Sa balistique est globalement proche de la 7,62 x 51 avec une vitesse de 830 m/s de moyenne .
Cette munition est l une des plus vieilles munitions réglementaires encore en service dans une armée moderne .
C est d ailleurs la raison de son appellation " 7,62 x 54 R " , ou le " R " signifie " Rim " c est à dire que c est une munition à bourrelet , eh oui , nous étions au 19 é siécle ... totalement incompatible avec un empillage en grande quantité dans des chargeurs droits qui n éxistaient pas encore , le principe du chargeur Lee ne s étant pas encore imposé .
Le Dragunov et une arme encombrante ( 1,22 m ) mais légére ( 4,3 kg en ordre de combat ) .
C est une arme de conception simple , robuste et fiable dans les pires conditions d utilisation .
La tenue est plutot bonne , l alimentation de l arme est trés facile , et les habitués à la Kalach ne seront pas surpris par le bruit de ferraille qui en ressort dés que l on commence à en manipuler les leviers .
Il est essentiel d arriver au contact avec son arme en order de tir , car si il faut plus en faire que d abaisser la sureté manuelle , on va vous entendre de loin , surtout de nuit ...
La course de détente est typique des armes de l Est , trop longue , un peu molle avec un point dur sur laquelle elle décroche .
C est trés déroutant pour les tireurs qui n y sont pas habitués , la premiére fois , ils vérifient que la sureté n est pas enclenchée ou autre soucis , j ai connu la méme chose avec mon CZ 61 .
C est dommage et c est un élément qui mériterait plus d attention de la part des concepteurs .
Le Dragunov , aujourd hui techniquement dépassé , n est pas à mon avis prét a prendre sa retraite pour plusieurs raisons :
_ Tactiquement , la mobilité du serveur n est pas contrariée , il peut parcourir de longues distances et le mettre en oeuvre instantanément , faites la méme chose avec une Walther 2000 que nous avons vu récemment , vous m en direz des nouvelles ...
_ Méme couteux , il est trés bon marché par rapport aux " Rolls " des semi auto de sniper , du genre HK PSG 1 .
_ Fiabilité extréme en toutes conditions d utilisation , spécialement en Afrique , ou le moindre vent de sable transforme n importe quelle arme un peu délicate en ferraille inutilisable pour peu qu elle soit huilée ... Le SVD fonctionne trés bien avec un minimum de lubrification .
_ Simplicité d utilisation et rapidité à former les tireurs , élément essentiel dans les pays ou le niveau d instruction des soldats est faible , et leur nombre élévé ...
_ Sa munition est disponible sur la totalité des théatres d opérations , pas de soucis de réapprovisionnement .
_ Son efficacité réelle , malgré que sa précision intraséque soit inférieure aux meilleurs fusils semi auto de sniping européens , un homme debout immobile a peu de chances de survie à 600 métres avec un tireur compétent , ce qui est déjà beaucoup pour l ensemble des zones de combat sub - urbaines et en milieu européen .
Des coups réussis à 1000 métres ne sont pas rares .
_ Efficacité de sa munition , jamais démentie .
_ Sa diffusion , évidemement , comme toutes les armes d origine russe , qui le rend impossible à négliger et que forcément , tot ou tard , nous aurons en face de nous .
Une arme d une redoutable efficacité et particuliérement intéressante en tir sportif .
Concernant la munition de 7,62 x 54 R , elle est maintenue en service pour la mitrailleuse PK et ce fameux fusil Dragunov .
C est une cartouche dont le poids de balle réglementaire est annoncé à 150 grains , mais j ai 46 variantes réglementaires référencées dans les registres soviétiques ...
Sa balistique est globalement proche de la 7,62 x 51 avec une vitesse de 830 m/s de moyenne .
Cette munition est l une des plus vieilles munitions réglementaires encore en service dans une armée moderne .
C est d ailleurs la raison de son appellation " 7,62 x 54 R " , ou le " R " signifie " Rim " c est à dire que c est une munition à bourrelet , eh oui , nous étions au 19 é siécle ... totalement incompatible avec un empillage en grande quantité dans des chargeurs droits qui n éxistaient pas encore , le principe du chargeur Lee ne s étant pas encore imposé .
Le Dragunov et une arme encombrante ( 1,22 m ) mais légére ( 4,3 kg en ordre de combat ) .
C est une arme de conception simple , robuste et fiable dans les pires conditions d utilisation .
La tenue est plutot bonne , l alimentation de l arme est trés facile , et les habitués à la Kalach ne seront pas surpris par le bruit de ferraille qui en ressort dés que l on commence à en manipuler les leviers .
Il est essentiel d arriver au contact avec son arme en order de tir , car si il faut plus en faire que d abaisser la sureté manuelle , on va vous entendre de loin , surtout de nuit ...
La course de détente est typique des armes de l Est , trop longue , un peu molle avec un point dur sur laquelle elle décroche .
C est trés déroutant pour les tireurs qui n y sont pas habitués , la premiére fois , ils vérifient que la sureté n est pas enclenchée ou autre soucis , j ai connu la méme chose avec mon CZ 61 .
C est dommage et c est un élément qui mériterait plus d attention de la part des concepteurs .
Le Dragunov , aujourd hui techniquement dépassé , n est pas à mon avis prét a prendre sa retraite pour plusieurs raisons :
_ Tactiquement , la mobilité du serveur n est pas contrariée , il peut parcourir de longues distances et le mettre en oeuvre instantanément , faites la méme chose avec une Walther 2000 que nous avons vu récemment , vous m en direz des nouvelles ...
_ Méme couteux , il est trés bon marché par rapport aux " Rolls " des semi auto de sniper , du genre HK PSG 1 .
_ Fiabilité extréme en toutes conditions d utilisation , spécialement en Afrique , ou le moindre vent de sable transforme n importe quelle arme un peu délicate en ferraille inutilisable pour peu qu elle soit huilée ... Le SVD fonctionne trés bien avec un minimum de lubrification .
_ Simplicité d utilisation et rapidité à former les tireurs , élément essentiel dans les pays ou le niveau d instruction des soldats est faible , et leur nombre élévé ...
_ Sa munition est disponible sur la totalité des théatres d opérations , pas de soucis de réapprovisionnement .
_ Son efficacité réelle , malgré que sa précision intraséque soit inférieure aux meilleurs fusils semi auto de sniping européens , un homme debout immobile a peu de chances de survie à 600 métres avec un tireur compétent , ce qui est déjà beaucoup pour l ensemble des zones de combat sub - urbaines et en milieu européen .
Des coups réussis à 1000 métres ne sont pas rares .
_ Efficacité de sa munition , jamais démentie .
_ Sa diffusion , évidemement , comme toutes les armes d origine russe , qui le rend impossible à négliger et que forcément , tot ou tard , nous aurons en face de nous .
Une arme d une redoutable efficacité et particuliérement intéressante en tir sportif .
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Avez vous entendu parlé du " programme ACR " des années 1989 / 1990 ?
Si ce n est pas le cas , je vous propose de le découvrir en plusieurs articles , je trouve cette étude intéressante car ce fut une période que l on a pensé " charniére " dans l évolution de nos fusils d assaut , puis finalement 25 ans plus tard nous n avons pas beaucoup avancé , méme si les raisons politiques et leurs conséquences économiques , nous le verrons en particulier pour l HK G 11, ont été autant d obstacles que les problémes techniques .
1990 est une période de forte remise en cause de l efficacité opérationnelle de nos fusils en 5,56 x 45 , et finalement on se rend compte que nos soldats sont encore équipés d armes individuelles qui descendent directement de celles de la seconde guerre mondiale .
" ACR " signifie " Advanced combat rifle " , ou fusil de combat du futur .
En 1990 , on ne pouvait admettre qu en l an 2000 , le fantassin soit encore armé comme il l était dans les années 80 ... cela fait sourire en 2015 ...
A cette époque , cela faisait plus de 40 ans que la mise en service du premier fusil d assaut réussi par les allemands avait eu lieu , avec le Sturmgewehr .
Les fusils d assaut qui lui avaient succédé en reprenaient les grands principes ergonomiques et techniques , on réduisait le calibre pour permettre d en accroitre le controle en full auto et d emporter à poids égal plus de munitions ( 210 cartouches de M 16 en chargeur pésent autant que 4 chargeurs de 20 cartouches de 7,62 pour HK G 3 ) , au détriment de la portée efficace .
Le programme ACR était considéré par les ingénieurs militaires comme indispensable , plus qu une simple évolution , cet ambitieux projet devait permettre à l Occident d assoir sa supériorité technologique , capable de donner l avantage d un nombre plus élévé de coups au but au combat , dans les pires conditions atmosphériques et de visibilité possible , le tireur étant dans le pire état de fatigue et de stress .
Il y a des limites techniques infranchissables , qui sont celles que l on peut espérer d un projectile à énergie cinétique contre un objectif de plus en plus protégé et furtif .
La formation de tireurs d élite est inconcevable à grande échelle et serait d ailleurs irréaliste avec la réalité des champs de bataille modernes .
Les améliorations purement techniques comme les limitateurs de rafales , bipieds , visées optiques augmentent le poids et l encombrement des armes , leur fragilité et leurs prix pour un gain en efficacité qui n est pas toujours au rendez vous .
Il est né alors aux USA la théorie du " Big Bang " , et sa généralisation .
Largement développé au Viet Nam , là ou les combats ont souvent lieu dans des végétations à forte densité limitant la visibilité , l US Army a en partie résolue le probléme avec la généralisation du M 203 d abord puis ensuite du Blowper M 79 qui utilisait des munitions anti personnelles à fragentation , obtenant ainsi des effets terminaux spectaculaires sans nécessiter la précision de la visée nécessaire pour le tir tendu des armes légéres .
Une nouvelle génération d armes a méme été envisagée , tirant en full auto des munitions d un calibre proche des 20 à 25 mm sous forme de mini grenades , proches de celles en 40 mm du M 79 mais empillables dans un chargeur de 10 à 15 coups .
Sur le papier , c était idéal contre les adversaires retranchés derriére des abris que la munition individuelle ne pouvait perforer mais les inconvénients d un poids élevé , d une précision toute relative et d une portée encore plus réduite étaient des défauts insurmontables ...
Un tireur entrainé avec un simple Mauser 98 K bien placé et assez éloigné aurait pu bloquer une progression tout en étant difficilement délogeable ...
Le programme ACR fut lancé et les tests organisés en conditions réelles ont eu lieu courant 1989 avec les 4 fusils concurrents présentés en photo au dessus , respectivement le Steyr ACR , l HK G 11 déjà bien implanté et reconnu , le M 16 A2 ACR puis l AAI , le moins connu .
Chaque concurrent présentait des solutions plus ou moins novatrices mais originales , le Steyr et l AAI turaient des munitions à fléhettes sosu calibrées , l HK G 11 a sa munition sans étui et le M 16 A2 ACR qui est le plus classique tire une cartouche de 5,56 x 45 avec 2 balles emboitées l une dans l autre qui se séparent à la sortie du canon .
Je vous propose de découvrir dans des prochains articles ces armes une par une , l HK G 11 sera évoqué sommairement car véritable systéme d arme novateur à lui seul , il fera l objet d une étude trés compléte ultérieurement .
Je vous souhaite une bonne soirée et bientot nous découvrirons ces fusils " de l ombre " .
Je précise évidemment que je n ai jamais utilisé , ni méme tenu en main ces armes spéciales , les articles seront donc des retours d expériences puisés dans ma documentation , avec des appréciations personnelles , auxquelles je vous invite à participer .
Si ce n est pas le cas , je vous propose de le découvrir en plusieurs articles , je trouve cette étude intéressante car ce fut une période que l on a pensé " charniére " dans l évolution de nos fusils d assaut , puis finalement 25 ans plus tard nous n avons pas beaucoup avancé , méme si les raisons politiques et leurs conséquences économiques , nous le verrons en particulier pour l HK G 11, ont été autant d obstacles que les problémes techniques .
1990 est une période de forte remise en cause de l efficacité opérationnelle de nos fusils en 5,56 x 45 , et finalement on se rend compte que nos soldats sont encore équipés d armes individuelles qui descendent directement de celles de la seconde guerre mondiale .
" ACR " signifie " Advanced combat rifle " , ou fusil de combat du futur .
En 1990 , on ne pouvait admettre qu en l an 2000 , le fantassin soit encore armé comme il l était dans les années 80 ... cela fait sourire en 2015 ...
A cette époque , cela faisait plus de 40 ans que la mise en service du premier fusil d assaut réussi par les allemands avait eu lieu , avec le Sturmgewehr .
Les fusils d assaut qui lui avaient succédé en reprenaient les grands principes ergonomiques et techniques , on réduisait le calibre pour permettre d en accroitre le controle en full auto et d emporter à poids égal plus de munitions ( 210 cartouches de M 16 en chargeur pésent autant que 4 chargeurs de 20 cartouches de 7,62 pour HK G 3 ) , au détriment de la portée efficace .
Le programme ACR était considéré par les ingénieurs militaires comme indispensable , plus qu une simple évolution , cet ambitieux projet devait permettre à l Occident d assoir sa supériorité technologique , capable de donner l avantage d un nombre plus élévé de coups au but au combat , dans les pires conditions atmosphériques et de visibilité possible , le tireur étant dans le pire état de fatigue et de stress .
Il y a des limites techniques infranchissables , qui sont celles que l on peut espérer d un projectile à énergie cinétique contre un objectif de plus en plus protégé et furtif .
La formation de tireurs d élite est inconcevable à grande échelle et serait d ailleurs irréaliste avec la réalité des champs de bataille modernes .
Les améliorations purement techniques comme les limitateurs de rafales , bipieds , visées optiques augmentent le poids et l encombrement des armes , leur fragilité et leurs prix pour un gain en efficacité qui n est pas toujours au rendez vous .
Il est né alors aux USA la théorie du " Big Bang " , et sa généralisation .
Largement développé au Viet Nam , là ou les combats ont souvent lieu dans des végétations à forte densité limitant la visibilité , l US Army a en partie résolue le probléme avec la généralisation du M 203 d abord puis ensuite du Blowper M 79 qui utilisait des munitions anti personnelles à fragentation , obtenant ainsi des effets terminaux spectaculaires sans nécessiter la précision de la visée nécessaire pour le tir tendu des armes légéres .
Une nouvelle génération d armes a méme été envisagée , tirant en full auto des munitions d un calibre proche des 20 à 25 mm sous forme de mini grenades , proches de celles en 40 mm du M 79 mais empillables dans un chargeur de 10 à 15 coups .
Sur le papier , c était idéal contre les adversaires retranchés derriére des abris que la munition individuelle ne pouvait perforer mais les inconvénients d un poids élevé , d une précision toute relative et d une portée encore plus réduite étaient des défauts insurmontables ...
Un tireur entrainé avec un simple Mauser 98 K bien placé et assez éloigné aurait pu bloquer une progression tout en étant difficilement délogeable ...
Le programme ACR fut lancé et les tests organisés en conditions réelles ont eu lieu courant 1989 avec les 4 fusils concurrents présentés en photo au dessus , respectivement le Steyr ACR , l HK G 11 déjà bien implanté et reconnu , le M 16 A2 ACR puis l AAI , le moins connu .
Chaque concurrent présentait des solutions plus ou moins novatrices mais originales , le Steyr et l AAI turaient des munitions à fléhettes sosu calibrées , l HK G 11 a sa munition sans étui et le M 16 A2 ACR qui est le plus classique tire une cartouche de 5,56 x 45 avec 2 balles emboitées l une dans l autre qui se séparent à la sortie du canon .
Je vous propose de découvrir dans des prochains articles ces armes une par une , l HK G 11 sera évoqué sommairement car véritable systéme d arme novateur à lui seul , il fera l objet d une étude trés compléte ultérieurement .
Je vous souhaite une bonne soirée et bientot nous découvrirons ces fusils " de l ombre " .
Je précise évidemment que je n ai jamais utilisé , ni méme tenu en main ces armes spéciales , les articles seront donc des retours d expériences puisés dans ma documentation , avec des appréciations personnelles , auxquelles je vous invite à participer .
navarre74- hors classe
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Du nouveau sur les 3 versions de SIG que nous avons vu avant en plusieurs volets, en photos:
De gauche à droite, les Sig 550 en 5.56, 540 en 222, 542 en 243.
De gauche à droite, les Sig 550 en 5.56, 540 en 222, 542 en 243.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Bonjour a toutes et à tous ,
voici la suite de notre article sur les fusils du programme ACR avec l avant dernier modéle proposé à l époque , le Steyr ACR lui aussi à munitions fléchettes .
Surfant alors sur l extraordinaire succés de son modlée AUG 77 en 5,56 , Steyr se lance dans la course en reprenant globalement le design de son modéle classique avec un fut plus classique et la disparition de la poignée antérieure , à cause de son mécanisme .
Evidemment , c était un prototype destiné à voir la " viabilité " du concept et une production en grande série aurait donné lieu à des modifications ergonomiques comme cela est le cas à chaque fois .
Le Steyr tire à culasse ouverte avec une chambre mobile sur lesquels les informations ont peu filtré , mais de l ensemble des 4 armes , c est celle qui est présentée comme mécaniquement la plus simple , il est étonnant alors de ne pas avoir retrouvé cela ailleurs depuis ...
La munition est plus aboutie que celle du AAI , on a abandonné l étui de 5,56 métallique et la fléchette est contenue dans une court étui en matiére plastique .
On utilise le canon comme un piston fixe , le cylindre à gaz est un manchon mobile qui se déplace d arriére en avant autour du canon , entrainant en méme temps le mouvement vertical de la chambre ( ! )
Le cycle de la rafale commence avec la chambre en position basse et le cylindre en arriére ( culasse ouverte ) et une pression sur la détente provoque l alimentation de la cartouche supérieure du chargeur dans le méme temps ou l étui vide est éjecté par l avant de la chambre .
La chambre est alors amenée en position haute par le mouvement avant du cylindre manchon , ce qui la met en ligne avec le canon pour le verrouillage et le tir , grace à un percuteur fixe .
Le tir provoque ensuite le déverrouillage par recul du manchon qui raméne la chambre vers le bas .
En fait c est un emprunt des gaz à chambre ascendante .
Pas trés évident tout cela , dés que l on ne " travaille " pas en linéaire , cela bouscule nos habitudes ,et vous verrez cela sera encore pire avec l HK G 11 !!! .
Le Steyr ACR est le seul du programme a étre capable de tirer des grenades à empennage avec des cartouches spécifiques et il est prévu d origine pour recevoir un M 203 .
L arme tire en semi auto , ou tout comme l AAI , en rafales de 3 coups , à la cadence théorique de 2200 c/mn pour les mémes raisons que le AAI .
Livrée avec ou sans son optique Swarovski à grossissement variable de 1,5 à 3,5 , le confort de tir est excellent .
Un grossissement plus fort irait à l encontre de l approche de l arme , ce n est pas une arme de sniping mais destinée au soldat " grenadier voltigeur " pouvant tirer les 2 yeux ouverts dans un tir de réflexe ou les cibles sont mal identifiées et mouvantes .
Un grossissement plus fort limite trop la largeur du champ de vision ( effet tunnel ) et ralenti la vitesse d acquisition de l objectif .
La munition est donc une fléchette de 0,63 grammes pour une cartouche pesant 4,9 grammes , sa vitesse atteint 1470 m/s suivant les variantes , ses performances balistiques sont globalement identiques à celles du AAI avec la perforation à 600 mm de part en part du casque d acier US de référence .
L alimentation se fait par un petit chargeur pouvant contenir seulement 24 cartouches , ce qui est vraiment juste pour une arme de ce type .
A ce jour , ce programme est mis " en sourdine " , mais l arme est totalement opérationnelle .
Steyr ACR à munitions fléchettes:
voici la suite de notre article sur les fusils du programme ACR avec l avant dernier modéle proposé à l époque , le Steyr ACR lui aussi à munitions fléchettes .
Surfant alors sur l extraordinaire succés de son modlée AUG 77 en 5,56 , Steyr se lance dans la course en reprenant globalement le design de son modéle classique avec un fut plus classique et la disparition de la poignée antérieure , à cause de son mécanisme .
Evidemment , c était un prototype destiné à voir la " viabilité " du concept et une production en grande série aurait donné lieu à des modifications ergonomiques comme cela est le cas à chaque fois .
Le Steyr tire à culasse ouverte avec une chambre mobile sur lesquels les informations ont peu filtré , mais de l ensemble des 4 armes , c est celle qui est présentée comme mécaniquement la plus simple , il est étonnant alors de ne pas avoir retrouvé cela ailleurs depuis ...
La munition est plus aboutie que celle du AAI , on a abandonné l étui de 5,56 métallique et la fléchette est contenue dans une court étui en matiére plastique .
On utilise le canon comme un piston fixe , le cylindre à gaz est un manchon mobile qui se déplace d arriére en avant autour du canon , entrainant en méme temps le mouvement vertical de la chambre ( ! )
Le cycle de la rafale commence avec la chambre en position basse et le cylindre en arriére ( culasse ouverte ) et une pression sur la détente provoque l alimentation de la cartouche supérieure du chargeur dans le méme temps ou l étui vide est éjecté par l avant de la chambre .
La chambre est alors amenée en position haute par le mouvement avant du cylindre manchon , ce qui la met en ligne avec le canon pour le verrouillage et le tir , grace à un percuteur fixe .
Le tir provoque ensuite le déverrouillage par recul du manchon qui raméne la chambre vers le bas .
En fait c est un emprunt des gaz à chambre ascendante .
Pas trés évident tout cela , dés que l on ne " travaille " pas en linéaire , cela bouscule nos habitudes ,et vous verrez cela sera encore pire avec l HK G 11 !!! .
Le Steyr ACR est le seul du programme a étre capable de tirer des grenades à empennage avec des cartouches spécifiques et il est prévu d origine pour recevoir un M 203 .
L arme tire en semi auto , ou tout comme l AAI , en rafales de 3 coups , à la cadence théorique de 2200 c/mn pour les mémes raisons que le AAI .
Livrée avec ou sans son optique Swarovski à grossissement variable de 1,5 à 3,5 , le confort de tir est excellent .
Un grossissement plus fort irait à l encontre de l approche de l arme , ce n est pas une arme de sniping mais destinée au soldat " grenadier voltigeur " pouvant tirer les 2 yeux ouverts dans un tir de réflexe ou les cibles sont mal identifiées et mouvantes .
Un grossissement plus fort limite trop la largeur du champ de vision ( effet tunnel ) et ralenti la vitesse d acquisition de l objectif .
La munition est donc une fléchette de 0,63 grammes pour une cartouche pesant 4,9 grammes , sa vitesse atteint 1470 m/s suivant les variantes , ses performances balistiques sont globalement identiques à celles du AAI avec la perforation à 600 mm de part en part du casque d acier US de référence .
L alimentation se fait par un petit chargeur pouvant contenir seulement 24 cartouches , ce qui est vraiment juste pour une arme de ce type .
A ce jour , ce programme est mis " en sourdine " , mais l arme est totalement opérationnelle .
Steyr ACR à munitions fléchettes:
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
"Peut être connaissez vous la "Little Badger" petite carabine à un coup en 22lr donnée par ses concepteurs comme "carabine de survie".
Plutôt une petite carabine de loisir à un coup idéale pour sensibiliser aux armes à feu un ou une jeune qui voudrait s'initier. J'ai dernièrement procédé à des essais avec deux modérateurs de son Still3 et Stilll4 (qu'on m'avait vendu pour un N°5 mais je me suis fait pigeonner) et sans Still aussi mais néanmoins avec un certain style qui ne déplaît pas.
Assez précise à 25 mètres en visée d'origine , avec silencieux à 50 plus aléatoire. Super sympa à utiliser mais faut armer fermement . Elle existe aussi en 17hmr, en 9flobert et aussi en 22wmr.
Curieusement le point rouge règlé à 50m avec le Still4 donne d'assez bons résultats à 50m, le tir sans rds est assez curieux, le tout bien sur avec les mêmes munitions subsoniques CCI Lead Hollow point de 40 grain données pour 1050fps (320mseconde)
Le Still4 (qu'on m'a fait passer pour un 5 lors de l'achat); 241 grammes,L175mm, Diamètre30mm, 9 rondelle de 25mmx20 et un ressort de L44mm.
Résultats avec le Still 4:
photo représente le résultat du tir de 3 cartouches 22lr CCI SUB-SONIC, assis avec appuie sur les coudes à 50m sur une C50 et viseur point vert (ou rouge), le résultat figure dans l'ovale au trais rouge.
Photo du RDS Still3, L175mm, diamètre 24mm, 8 coupelles de 20x20mmet ressort L44mm, le résultat du tir avec ce rds figure dans l'ovale en jaune (plus bas)
Voici les tirs de 3 cartouches de la même munition le même jour et dans les mêmes conditions. Les 3 impacts sont carrément plus bas qu'avec les deux RDS. Ce dernier tir a été effectué sans RDS...
Donc avec un cabon à l'extrémité libre de tout accessoire pouvant influencer le tir. Qui peut expliquer ces différences? (les 3 pastilles sont pour cacher des tirs d'une autre arme ne m’appartenant pas.
"
Vous aurez compris une foi de plus que je ne fais qu'archivé un échange sur la CELLULE MIRE, groupe de passionnés sur face book.
Laurent Navarre.
Plutôt une petite carabine de loisir à un coup idéale pour sensibiliser aux armes à feu un ou une jeune qui voudrait s'initier. J'ai dernièrement procédé à des essais avec deux modérateurs de son Still3 et Stilll4 (qu'on m'avait vendu pour un N°5 mais je me suis fait pigeonner) et sans Still aussi mais néanmoins avec un certain style qui ne déplaît pas.
Assez précise à 25 mètres en visée d'origine , avec silencieux à 50 plus aléatoire. Super sympa à utiliser mais faut armer fermement . Elle existe aussi en 17hmr, en 9flobert et aussi en 22wmr.
Curieusement le point rouge règlé à 50m avec le Still4 donne d'assez bons résultats à 50m, le tir sans rds est assez curieux, le tout bien sur avec les mêmes munitions subsoniques CCI Lead Hollow point de 40 grain données pour 1050fps (320mseconde)
Le Still4 (qu'on m'a fait passer pour un 5 lors de l'achat); 241 grammes,L175mm, Diamètre30mm, 9 rondelle de 25mmx20 et un ressort de L44mm.
Résultats avec le Still 4:
photo représente le résultat du tir de 3 cartouches 22lr CCI SUB-SONIC, assis avec appuie sur les coudes à 50m sur une C50 et viseur point vert (ou rouge), le résultat figure dans l'ovale au trais rouge.
Photo du RDS Still3, L175mm, diamètre 24mm, 8 coupelles de 20x20mmet ressort L44mm, le résultat du tir avec ce rds figure dans l'ovale en jaune (plus bas)
Voici les tirs de 3 cartouches de la même munition le même jour et dans les mêmes conditions. Les 3 impacts sont carrément plus bas qu'avec les deux RDS. Ce dernier tir a été effectué sans RDS...
Donc avec un cabon à l'extrémité libre de tout accessoire pouvant influencer le tir. Qui peut expliquer ces différences? (les 3 pastilles sont pour cacher des tirs d'une autre arme ne m’appartenant pas.
"
Vous aurez compris une foi de plus que je ne fais qu'archivé un échange sur la CELLULE MIRE, groupe de passionnés sur face book.
Laurent Navarre.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Bonsoir a toutes et à tous , nous allons faire le point sur l un des fusils d assaut du programme ACR , le plus classique , le Colt M 16 A 2 ACR .
A premiére vue , et n oublions pas que nous sommes en 1989 au moment des ces présentations , l arme n apporte pas grand chose de neuf en dehors de quelques accessoires supplémentaires .
Les organes de visée traditionnels sont remplacés par une optique à faible grossissement Leitz ( X 3,5 ) pour favoriser le tir les 2 yeux ouverts , un peu comparable à celle de la Steyr AUG 77 mais avec un objectif trés large pour un meilleur confort .
Si on retire cette optique , le garde main comporte sur sa partie supérieure une bande de visée un peu semblable à la bande de battue d une arme de chasse , en usage de secours .
La crosse télescopique sera généralisée sur la M 4 .
Coté mécanisme , la cadence de tir est ralentie par un amortisseur hydraulique ( 650 c/mn ) et ceci combiné à un frein de bouche trés étudiée , l arme est trés stable lors du tir en rafales pour permettre les meilleurs groupements possible .
Le limitateur de rafales à 3 coups devenu inutile est supprimé .
L élément le plus spectaculaire du Colt ACR n est pas l arme en elle méme mais sa munition , la " Duplex" mise au point par Winchester qui est une reprise de la cartouche M 198 Duplex des années 60 testée au Vietnam qui double théoriquement la probabilité d un coup au but en compensant une éventuelle erreur de visée par une déviation légére de la trajectoire du projectile " suiveur " par rapport à celle du projectile " leader " .
Le gros soucis est que la portée efficace de ce couple de projectiles est limitée à 350 métres environ ( du fait de la trés faible masse des projectiles ) , on est donc loin des 600 métres exigés par le cahier des charges du programme ACR ...
C est évidemment le moins cher de tous , car l arme d origine ne subit que quelques modifications , on conserve méme les chargeurs d origine .
La cartouche Duplex pése 13 grammes , la balle leader pése 2,26 grammes et la suiveuse 2,13 grammes , elles ont une vitesse initiale de 966 m/s .
Cet ACR est tombé dans l oubli , et c est bien dommage ...
A premiére vue , et n oublions pas que nous sommes en 1989 au moment des ces présentations , l arme n apporte pas grand chose de neuf en dehors de quelques accessoires supplémentaires .
Les organes de visée traditionnels sont remplacés par une optique à faible grossissement Leitz ( X 3,5 ) pour favoriser le tir les 2 yeux ouverts , un peu comparable à celle de la Steyr AUG 77 mais avec un objectif trés large pour un meilleur confort .
Si on retire cette optique , le garde main comporte sur sa partie supérieure une bande de visée un peu semblable à la bande de battue d une arme de chasse , en usage de secours .
La crosse télescopique sera généralisée sur la M 4 .
Coté mécanisme , la cadence de tir est ralentie par un amortisseur hydraulique ( 650 c/mn ) et ceci combiné à un frein de bouche trés étudiée , l arme est trés stable lors du tir en rafales pour permettre les meilleurs groupements possible .
Le limitateur de rafales à 3 coups devenu inutile est supprimé .
L élément le plus spectaculaire du Colt ACR n est pas l arme en elle méme mais sa munition , la " Duplex" mise au point par Winchester qui est une reprise de la cartouche M 198 Duplex des années 60 testée au Vietnam qui double théoriquement la probabilité d un coup au but en compensant une éventuelle erreur de visée par une déviation légére de la trajectoire du projectile " suiveur " par rapport à celle du projectile " leader " .
Le gros soucis est que la portée efficace de ce couple de projectiles est limitée à 350 métres environ ( du fait de la trés faible masse des projectiles ) , on est donc loin des 600 métres exigés par le cahier des charges du programme ACR ...
C est évidemment le moins cher de tous , car l arme d origine ne subit que quelques modifications , on conserve méme les chargeurs d origine .
La cartouche Duplex pése 13 grammes , la balle leader pése 2,26 grammes et la suiveuse 2,13 grammes , elles ont une vitesse initiale de 966 m/s .
Cet ACR est tombé dans l oubli , et c est bien dommage ...
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
le Luger ... en 45 ACP .
C est au début du 20 é siécle que les USA cherchent un nouveau pistolet chambrant la cartouche de calibre 45 modéle 1906 .
Les premiers tests de pistolets allemands remontaient à 1897 , tout au début de leur production .
On avait alors testé le Borchardt 1893 et les militaires américains avaient été trés impressionnés par la vitesse des tirs , sans équivalent à l époque sur une arme parfaitement au point et fonctionnelle .
La balle blindée de l arme ( 7,65 Borchardt ) est trés perforante et trés précise à des distances ou les grosses balles en plomb lourdes et lentes des révolvers US ne peuvent rivaliser .
A 25 métres , les groupements tiennent dans un carré de 1,5 cm de coté , c est du jamais vu , et transformé en carabine avec son étui crosse , le Borchardt est capable de toucher encore une silhouette humaine à 500 métres , chose impossible à faire avec les armes de poing US équivalentes .
Si la commission US est enthousiaste , elle émet de sérieuses réserves quant à sa capacité de résister aux rudes conditions d utilisation militaires , et là ils ont raison ...
En Mars 1901 , la commission US contacte la DWM pour pouvoir essayer les nouveaux " Parabellum " en 7,65 Parabellum , modernisation de l ancien Borchardt due à Georg Luger , vendeur démonstrateur de la DWM pour le pistolet Borchardt .
L arme va tirer 1734 coups devant les miltaires époustouflés mais va connaitre 33 incidents de tir , ces armes supportent mal l humidité et les saletés du terrain .
Mais les militaires ont adhéré au principe , ils commandent alors 1000 de ces pistolets ( Parabellum 1900 connu sous le nom de Luger P 00 ) avec 200 000 cartouches pour mieux se faire une opinion avec des essais dans la troupe .
Les arme seront testées au combat à Cuba et aux Philippines .
Dés 1903 , des premiers prototypes en 9 mm apparaissent , ce sont les prototypes du futur P 08 et la cartouche expérimentale n est pas encore devenue la 9 mm Parabellum , mais qu importe , il faut faire vite et séduire les américains , qui ont toujours été partisans des gros calibres ( voir l échec des Colt 1889 et 1892 , délaissés par les militaires réclamant le retour des 1873 en 45 LC pour le combat ) .
Le cahier des charges US est clair , le nouveau pistolet doit tirer une balle d au moins 230 grains à 244 m/s minimum .
Là encore la balle de 9 mm est bien trop légére , méme si la vitesse est largement dépassée car atteignant plus de 300 m/s .
En fait , les militaires US veulent le pistolet qui leur est proposé , mais dans l ancien calibre de leur révolver , le calibre 45 .
Comme le 45 LC est bien trop long pour étre compatible avec la poignée et le mécanisme d un pistolet , il faut une cartouche de 45 mais plus courte , à balle blindée plus fiable pour la rampe d alimentation de l arme .
Ce sera le 45 ACP ( Automatic Colt Pistol ) en 1905 ...
Comme des Luger en 45 ne peuvent étre livrés avant fin 1906 , car il faut revoir toute la conception de l arme , le bureau du matériel repousse sa décision à 1907 , laissant le temps à la concurrence de proposer ses modéles .
La totalité des révolvers Colt ou Smith et Wesson sont rejetés , l armée est intraitable , l arme doit étre un pistolet du fait de sa vitesse de tir et son extraordinaire vitesse de rechargement avec des chargeurs d avance .
N oublions pas qu à l époque , les membres les plus agés de la commision ont connu les révolvers à extracteur individuel type 1873 , et l usage des révolvers à percussion ...
Les Glisenti italiens , Schouboe et Roth autrichiens sont éliminés car de trop petit calibre dés leur présentation .
Aprés une premiére série de tests , ils ne restent que 3 modéles de pistolets chambrés dans la nouvelle cartouche de 45 ACP en course , le Parabellum , le Savage et le Browning ( futur Colt ) .
Mais ils posent tous différents problémes .
Le Parabellum est de loin le plus précis , mais aussi le moins fiable avec 14 incidents de tir sur 641 coups , les munitions étant fournies par les forces US et non pas par les allemands , il y a contestation comme quoi les munitions ne seraient pas bien appropriées à l arme car trop puissantes et non réguliéres ...
La résistance à la rouille et à la poussiére sont pires , 4 incidents sur 14 coups et chaque coup doit étre réarmé manuellement pour le second ...
200 armes supplémentaires sont commandées pour des tests sur le terrain , l armée US est déçue du manque de fiabilité du Parabellum mais méme si elle lorgne déjà sur le Colt national , elle a du mal à renoncer au Parabellum .
C est donc ces 200 pistolets à 48,75 dollars piéce avec 2 chargeurs qui vont décider de la suite du contrat .
Coup de théatre le 16 avril 1908 , le bureau du matériel US reçoit un courrier de la DWM qui fabrique le pistolet précisant que la commande de 200 pistolets calibre 45 ACP ne peut étre acceptée .
Au milieu des remerciements et des formules de politesse habituelles , la DWM annonce que le pistolet Parabellum dans sa version 1908 ( en calibre 9 mm Parabellum ) vient d étre officiellement adopté par l armée de terre allemande ( aprés la Suisse ) , sa Marine ( qui l utilisait déjà sous différentes versions ) et 6 autres gouvernemts étrangers dans des calibres déjà produits en série ( 9 mm Parabellum et 7,65 Parabellum ) .
En fait , les essais américains de 1907 laissaient peu de chances au pistolet de Georg Luger , manquant de fiabilité face à la concurrence , ce qui sera toujours sont probléme sur le terrain jusqu à la guerre d Algérie , et la mise en chantier d une nouvelle chaine de production en calibre 45 ACP dans les usines de la DWM posait trop de problémes à un moment ou les commandes nationales évidemment prioritaires allaient exploser .
L aventure US des pistolets Luger semblait finalement assez peu rentable .
Les différentes versions des " Parabellum " connaitront cependant sur le marché civil US un beau succés tout au long du 20 é siécle , du fait du soin qui leur était apporté loin des champs de bataille .
Le Luger a failli , a un moment de son histoire , étre le pistolet réglementaire du GI .
Cela aurait été tout de méme marrant de dire : " montre moi ton 45 " , et de sortir un Luger ...
C est au début du 20 é siécle que les USA cherchent un nouveau pistolet chambrant la cartouche de calibre 45 modéle 1906 .
Les premiers tests de pistolets allemands remontaient à 1897 , tout au début de leur production .
On avait alors testé le Borchardt 1893 et les militaires américains avaient été trés impressionnés par la vitesse des tirs , sans équivalent à l époque sur une arme parfaitement au point et fonctionnelle .
La balle blindée de l arme ( 7,65 Borchardt ) est trés perforante et trés précise à des distances ou les grosses balles en plomb lourdes et lentes des révolvers US ne peuvent rivaliser .
A 25 métres , les groupements tiennent dans un carré de 1,5 cm de coté , c est du jamais vu , et transformé en carabine avec son étui crosse , le Borchardt est capable de toucher encore une silhouette humaine à 500 métres , chose impossible à faire avec les armes de poing US équivalentes .
Si la commission US est enthousiaste , elle émet de sérieuses réserves quant à sa capacité de résister aux rudes conditions d utilisation militaires , et là ils ont raison ...
En Mars 1901 , la commission US contacte la DWM pour pouvoir essayer les nouveaux " Parabellum " en 7,65 Parabellum , modernisation de l ancien Borchardt due à Georg Luger , vendeur démonstrateur de la DWM pour le pistolet Borchardt .
L arme va tirer 1734 coups devant les miltaires époustouflés mais va connaitre 33 incidents de tir , ces armes supportent mal l humidité et les saletés du terrain .
Mais les militaires ont adhéré au principe , ils commandent alors 1000 de ces pistolets ( Parabellum 1900 connu sous le nom de Luger P 00 ) avec 200 000 cartouches pour mieux se faire une opinion avec des essais dans la troupe .
Les arme seront testées au combat à Cuba et aux Philippines .
Dés 1903 , des premiers prototypes en 9 mm apparaissent , ce sont les prototypes du futur P 08 et la cartouche expérimentale n est pas encore devenue la 9 mm Parabellum , mais qu importe , il faut faire vite et séduire les américains , qui ont toujours été partisans des gros calibres ( voir l échec des Colt 1889 et 1892 , délaissés par les militaires réclamant le retour des 1873 en 45 LC pour le combat ) .
Le cahier des charges US est clair , le nouveau pistolet doit tirer une balle d au moins 230 grains à 244 m/s minimum .
Là encore la balle de 9 mm est bien trop légére , méme si la vitesse est largement dépassée car atteignant plus de 300 m/s .
En fait , les militaires US veulent le pistolet qui leur est proposé , mais dans l ancien calibre de leur révolver , le calibre 45 .
Comme le 45 LC est bien trop long pour étre compatible avec la poignée et le mécanisme d un pistolet , il faut une cartouche de 45 mais plus courte , à balle blindée plus fiable pour la rampe d alimentation de l arme .
Ce sera le 45 ACP ( Automatic Colt Pistol ) en 1905 ...
Comme des Luger en 45 ne peuvent étre livrés avant fin 1906 , car il faut revoir toute la conception de l arme , le bureau du matériel repousse sa décision à 1907 , laissant le temps à la concurrence de proposer ses modéles .
La totalité des révolvers Colt ou Smith et Wesson sont rejetés , l armée est intraitable , l arme doit étre un pistolet du fait de sa vitesse de tir et son extraordinaire vitesse de rechargement avec des chargeurs d avance .
N oublions pas qu à l époque , les membres les plus agés de la commision ont connu les révolvers à extracteur individuel type 1873 , et l usage des révolvers à percussion ...
Les Glisenti italiens , Schouboe et Roth autrichiens sont éliminés car de trop petit calibre dés leur présentation .
Aprés une premiére série de tests , ils ne restent que 3 modéles de pistolets chambrés dans la nouvelle cartouche de 45 ACP en course , le Parabellum , le Savage et le Browning ( futur Colt ) .
Mais ils posent tous différents problémes .
Le Parabellum est de loin le plus précis , mais aussi le moins fiable avec 14 incidents de tir sur 641 coups , les munitions étant fournies par les forces US et non pas par les allemands , il y a contestation comme quoi les munitions ne seraient pas bien appropriées à l arme car trop puissantes et non réguliéres ...
La résistance à la rouille et à la poussiére sont pires , 4 incidents sur 14 coups et chaque coup doit étre réarmé manuellement pour le second ...
200 armes supplémentaires sont commandées pour des tests sur le terrain , l armée US est déçue du manque de fiabilité du Parabellum mais méme si elle lorgne déjà sur le Colt national , elle a du mal à renoncer au Parabellum .
C est donc ces 200 pistolets à 48,75 dollars piéce avec 2 chargeurs qui vont décider de la suite du contrat .
Coup de théatre le 16 avril 1908 , le bureau du matériel US reçoit un courrier de la DWM qui fabrique le pistolet précisant que la commande de 200 pistolets calibre 45 ACP ne peut étre acceptée .
Au milieu des remerciements et des formules de politesse habituelles , la DWM annonce que le pistolet Parabellum dans sa version 1908 ( en calibre 9 mm Parabellum ) vient d étre officiellement adopté par l armée de terre allemande ( aprés la Suisse ) , sa Marine ( qui l utilisait déjà sous différentes versions ) et 6 autres gouvernemts étrangers dans des calibres déjà produits en série ( 9 mm Parabellum et 7,65 Parabellum ) .
En fait , les essais américains de 1907 laissaient peu de chances au pistolet de Georg Luger , manquant de fiabilité face à la concurrence , ce qui sera toujours sont probléme sur le terrain jusqu à la guerre d Algérie , et la mise en chantier d une nouvelle chaine de production en calibre 45 ACP dans les usines de la DWM posait trop de problémes à un moment ou les commandes nationales évidemment prioritaires allaient exploser .
L aventure US des pistolets Luger semblait finalement assez peu rentable .
Les différentes versions des " Parabellum " connaitront cependant sur le marché civil US un beau succés tout au long du 20 é siécle , du fait du soin qui leur était apporté loin des champs de bataille .
Le Luger a failli , a un moment de son histoire , étre le pistolet réglementaire du GI .
Cela aurait été tout de méme marrant de dire : " montre moi ton 45 " , et de sortir un Luger ...
Dernière édition par navarre74 le Dim 27 Sep 2015 - 16:33, édité 1 fois
navarre74- hors classe
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Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
Date d'inscription : 28/11/2013
Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
Le Pistolet CZ 52
Ce pistolet en 7,62 Tokarev fonctionne par court recul du canon , mais son verrouillage est original , il est constitué par 2 rouleaux mobiles qui font partie d une sorte de manchon qui coulisse autour du canon lui méme .
Au moment du départ du coup , lorsque le systéme est verrouillé , le manchon est maintenu en position arriére par le ressort récupérateur qui entoure le canon .
Les 2 rouleaux sont repoussés latéralement , par la partie centrale large de la came du manchon situé sous le canon , dans des logements situés dans la culasse , solidarisant ainsi cette derniére avec le canon .
Dés le départ du coup , l ensemble canon / culasse commence à reculer , jusqu au moment ou la came du manchon est bloquée par un renfort situé dans la carcasse .
Le canon coulisse alors dans le manchon , jusqu à ce que les rouleaux correspondent à la double découpe qui constitue la partie étroite de la came , ce qui leur permet de s effacer , libérant la culasse qui continue à reculer seule .
Ce n est pas simple à expliquer , vous avez la photo du principe :
Au moment de la remise en batterie de la culasse , les choses se font dans le sens inverse .
Le chien est d etype rebondissant , en position désarmée , il est retenu par la gachette à son cran d armé .
La sureté manuelle latérale comporte 3 positions :
_ Basse , l arme tire normalement .
_ Intermédiaire , le mécanisme de détente est bloqué mais il est possible de manoeuvrer la culasse .
_ Supérieure , on presse la détente et le chien s abat sans toucher le percuteur , c est le systéme de désarmement de l arme en toute sécurité sur une cartouche chambrée .
Le soucis c est que l arme a une platine qui fonctionne exclusivement en simple action , il faudra donc armer le chien avec le pouce avant de tirer , ce qui ne correspond plus à nos critéres de sécurité actuels , surtout que l arme ne dispose d aucune sécurité automatique de percuteur .
Disons qu il y a un réel progrés par rapport aux Tokarev TT 33 qu ils ont remplacé ...
Le CZ 52 ne comporte aucun arrétoir de culasse manuel , ce qui ne facilte pas les manipulations .
Ce pistolet à usage militaire est une arme massive ( 1040 g chargé à 8 cartouches pour 21,1 cm de long ) et bien en main , assez plate , les petites mains apprécieront .
La cartouche de 7,62 Tokarev de fabrication tchéque qu elle utilise est 20 % plus puissante que sa consoeur russe , elle atteint 480 m/s pour un énergie de 665 joules , à comparer avec les 500 en moyenne du 9 mm Parabellum .
Son pouvoir de neutralisation est contesté , considéré comme inférieur au 9 Para et surtout au 45 ACP ( principalement à cause des différences des surfaces frontales des projectiles ) , mais son coéfficient de pénétration leur est grandement supérieur , puisque les 7,62 Tokarev les plus péchues ont des valeurs équivalentes à celles de la cartouche blindée de 357 magnum tirée dans un révolver 4 pouces .
Son efficacité anti personnelle est donnée jusque 50 métres dans les manuels militaires tchéques , bien au delà en fait du fait d ela trajectoire trés tendue du projectile .
Ce pistolet a commencé à étre remplacé au cours des années 80 par un autre pistolet , le modéle 82 en 9 mm Makarov , mécaniquement bien plus simple et doté d une platine en double action , l arme étant globalement proche du Makarov , ce qui est logique .
Beaucoup regretteront leur CZ 52 , dont le seul défaut réel pour une arme de service était de ne pas pouvoir étre portée cartouche chambrée en toute sécurité avec rien d autre à faire que de presser la détente pour ouvrir le feu .
En usage police , peut étre ... mais en usage militaire , glissé dans le gilet tactique , les choses sont différentes , et les protections balistiques légéres de type gilet classe I et II ne résistent que partiellement aux cartouches 7,62 Tokarev tchéques , alors que les 9 mm Makarov sont bien plus facilement arrétées .
Un bien beau pistolet tout acier , de qualité , avec un charme désuet ...
Ce pistolet en 7,62 Tokarev fonctionne par court recul du canon , mais son verrouillage est original , il est constitué par 2 rouleaux mobiles qui font partie d une sorte de manchon qui coulisse autour du canon lui méme .
Au moment du départ du coup , lorsque le systéme est verrouillé , le manchon est maintenu en position arriére par le ressort récupérateur qui entoure le canon .
Les 2 rouleaux sont repoussés latéralement , par la partie centrale large de la came du manchon situé sous le canon , dans des logements situés dans la culasse , solidarisant ainsi cette derniére avec le canon .
Dés le départ du coup , l ensemble canon / culasse commence à reculer , jusqu au moment ou la came du manchon est bloquée par un renfort situé dans la carcasse .
Le canon coulisse alors dans le manchon , jusqu à ce que les rouleaux correspondent à la double découpe qui constitue la partie étroite de la came , ce qui leur permet de s effacer , libérant la culasse qui continue à reculer seule .
Ce n est pas simple à expliquer , vous avez la photo du principe :
Au moment de la remise en batterie de la culasse , les choses se font dans le sens inverse .
Le chien est d etype rebondissant , en position désarmée , il est retenu par la gachette à son cran d armé .
La sureté manuelle latérale comporte 3 positions :
_ Basse , l arme tire normalement .
_ Intermédiaire , le mécanisme de détente est bloqué mais il est possible de manoeuvrer la culasse .
_ Supérieure , on presse la détente et le chien s abat sans toucher le percuteur , c est le systéme de désarmement de l arme en toute sécurité sur une cartouche chambrée .
Le soucis c est que l arme a une platine qui fonctionne exclusivement en simple action , il faudra donc armer le chien avec le pouce avant de tirer , ce qui ne correspond plus à nos critéres de sécurité actuels , surtout que l arme ne dispose d aucune sécurité automatique de percuteur .
Disons qu il y a un réel progrés par rapport aux Tokarev TT 33 qu ils ont remplacé ...
Le CZ 52 ne comporte aucun arrétoir de culasse manuel , ce qui ne facilte pas les manipulations .
Ce pistolet à usage militaire est une arme massive ( 1040 g chargé à 8 cartouches pour 21,1 cm de long ) et bien en main , assez plate , les petites mains apprécieront .
La cartouche de 7,62 Tokarev de fabrication tchéque qu elle utilise est 20 % plus puissante que sa consoeur russe , elle atteint 480 m/s pour un énergie de 665 joules , à comparer avec les 500 en moyenne du 9 mm Parabellum .
Son pouvoir de neutralisation est contesté , considéré comme inférieur au 9 Para et surtout au 45 ACP ( principalement à cause des différences des surfaces frontales des projectiles ) , mais son coéfficient de pénétration leur est grandement supérieur , puisque les 7,62 Tokarev les plus péchues ont des valeurs équivalentes à celles de la cartouche blindée de 357 magnum tirée dans un révolver 4 pouces .
Son efficacité anti personnelle est donnée jusque 50 métres dans les manuels militaires tchéques , bien au delà en fait du fait d ela trajectoire trés tendue du projectile .
Ce pistolet a commencé à étre remplacé au cours des années 80 par un autre pistolet , le modéle 82 en 9 mm Makarov , mécaniquement bien plus simple et doté d une platine en double action , l arme étant globalement proche du Makarov , ce qui est logique .
Beaucoup regretteront leur CZ 52 , dont le seul défaut réel pour une arme de service était de ne pas pouvoir étre portée cartouche chambrée en toute sécurité avec rien d autre à faire que de presser la détente pour ouvrir le feu .
En usage police , peut étre ... mais en usage militaire , glissé dans le gilet tactique , les choses sont différentes , et les protections balistiques légéres de type gilet classe I et II ne résistent que partiellement aux cartouches 7,62 Tokarev tchéques , alors que les 9 mm Makarov sont bien plus facilement arrétées .
Un bien beau pistolet tout acier , de qualité , avec un charme désuet ...
navarre74- hors classe
- Nombre de messages : 4257
Age : 50
Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
Loisirs : Les trucs qui glissent, qui puent et qui fument.
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Re: CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB
L' Atis RG 700
le fabricant , Athis Armi SPA à Brescia
un fusil a pompe à canon lisse assez courant dans nos armureries jusqu à leur classification en 4 é catégorie , l Atis RG 700 , décliné à magasin tubulaire comme ici ou à chargeur amovible comme le SPAS 15 .
C est un fusil de belle présentation mais sans originalité fabriqué en Italie .
L arme mesure 101 cm pour un canon de 48 cm à l origine , pour 3,2 kg .
Les garnitures synthétiques noires combinées à une finition satinée noire lui donnent un look assez agressif plaisant .
Comme souvent sur ce type d arme , la boite de culasse et le tube magasin sont en alliage léger d aluminium .
Ce qui choque au premier contact pour un 12 / 76 est la trés faible épaisseur du canon à la bouche , mesurée à 1,6 mm , on a voulu concilier la légéreté et robustesse , mais en défaveur de celle ci , un gros choc violent sur la bouche de votre fusil et elle risque d étre un peu déformée .
C est prévu pour me direz vous ... oui mais bon ...
Le démontage est ultra classique et simple , il est identique à celui d un Mossberg de la série des 500 .
Il y a 2 choses qui sont déconcertantes avec cette arme .
D abord , lorsque vous allez prendre votre visée , vous allez avoir bien du mal à apercevoir votre guidon , la boite de culasse présente un important décrochement au niveau du tonnerre et la position du canon est un peu trop basse pour une bonne visée .
L idéal est de changer le guidon de type grain d orge original par un plus haut .
Ensuite bonne nouvelle , le départ est taré à 1,9 kg , un vrai bonheur avec une course nette et sans grattage . C est si rare ...
Bref , un fusil sans prétentions mais agréable à utiliser , de la classe des Mossberg qui mérite d étre connu .
le fabricant , Athis Armi SPA à Brescia
un fusil a pompe à canon lisse assez courant dans nos armureries jusqu à leur classification en 4 é catégorie , l Atis RG 700 , décliné à magasin tubulaire comme ici ou à chargeur amovible comme le SPAS 15 .
C est un fusil de belle présentation mais sans originalité fabriqué en Italie .
L arme mesure 101 cm pour un canon de 48 cm à l origine , pour 3,2 kg .
Les garnitures synthétiques noires combinées à une finition satinée noire lui donnent un look assez agressif plaisant .
Comme souvent sur ce type d arme , la boite de culasse et le tube magasin sont en alliage léger d aluminium .
Ce qui choque au premier contact pour un 12 / 76 est la trés faible épaisseur du canon à la bouche , mesurée à 1,6 mm , on a voulu concilier la légéreté et robustesse , mais en défaveur de celle ci , un gros choc violent sur la bouche de votre fusil et elle risque d étre un peu déformée .
C est prévu pour me direz vous ... oui mais bon ...
Le démontage est ultra classique et simple , il est identique à celui d un Mossberg de la série des 500 .
Il y a 2 choses qui sont déconcertantes avec cette arme .
D abord , lorsque vous allez prendre votre visée , vous allez avoir bien du mal à apercevoir votre guidon , la boite de culasse présente un important décrochement au niveau du tonnerre et la position du canon est un peu trop basse pour une bonne visée .
L idéal est de changer le guidon de type grain d orge original par un plus haut .
Ensuite bonne nouvelle , le départ est taré à 1,9 kg , un vrai bonheur avec une course nette et sans grattage . C est si rare ...
Bref , un fusil sans prétentions mais agréable à utiliser , de la classe des Mossberg qui mérite d étre connu .
navarre74- hors classe
- Nombre de messages : 4257
Age : 50
Localisation : Pays qui a vendu Jeanne aux rosbifs
Emploi : Un jour j'ai disjoncté, alors que maintenant, je suis au courant, que fais je ?
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