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Message par Invité Dim 31 Mai 2015 - 8:54

Excellent en tout cas de proposer ces articles, +1 pour la continuation. bravo
J'ai enfin, après de nombreuses années, pu mettre un nom sur un pistolet "bizarre", vu à l'armurerie de ma caserne pendant mon service, le "MAB 15 F1".

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Message par navarre74 Mar 9 Juin 2015 - 18:07


1 h
Bonjour a toutes et à tous , je vous propose de parler ce soir de l ancétre du Glock , le Roth Steyr 1907 , qui fut le premier PA réglementaire autrichien .
Georg Roth assisté des fréres Krkna ( prononcez comme ça s écrit ) va proposer son pistolet immédiatement adopté par l armée sous le nom de " Repetier Pistole M 1907 " .
La cavalerie est la premiére à recevoir l arme en dotation , réputée la meilleure d Europe , en remplacement des révolvers 1870 Rast Gasser à broche anachroniques .
L arme est compacte et massive , 23 cm pour 1 kg et une capacité de 10 cartouches .
Il n y a pas de chien extérieur .
Au départ du coup , le canon effectue un court recul de 12 mm et pivote de 90 degrés sur ses tenons , et la culasse continue seule son mouvement arriére .
A cet instant , le percuteur ne se réarme pas .
Une fois l arme remise en batterie , si on presse à nouveau la détente , le percuteur est tiré en arriére jusqu à une butée ou il est libéré pour aller percuter la cartouche chambrée .
On a donc un départ trés dur et trés long , quasiment un DAO ou ... presque du Safe Action , comme l autre vedette autrichienne , le Glock , plus de 70 années plus tard ...
Malgré une excellente qualité de fabrication et de finition , l arme est peu
appréciée de ses utilisateurs .
En dehors d un design discutable , l arme est mécaniquement trés complexe avec son canon rotatif , donc onéreuse et son mode de chargement à lame chargeur date des balbutiements des premiers pistolets.
Borchardt a vulgarisé le chargeur introduit dans la poignée pistolet en 1893 avec succés .
Pour charger le Mod 1907 , il faut engager la lame chargeur dans son guide à rainures directement placé à l arriére de la fenétre d éjection , un peu à la maniére d un C 96 mais en moins facile .
Il est évidemment possible de placer les munitions une par une à la main .
Si durant cette opération vous appuyez sur le bouton qui se situe au milieu de la carcasse , et qui sert à fermer la culasse , vous aurez les doigts écrasés ...
L arme ne fut fabriquée que de 1907 à 1912 par Steyr en Autriche et Feg en Hongrie , sans savoir dans quelles quantités fautes d archives , entre 50 000 et 90 000 exemplaires selon les estimations .
Décliné en version compacte en calibre 7,65 , l arme est d origine en 8 mm Steyr , une cartouche moderne mais balistiquement inférieure à la 9 mm parabellum .
On le rencontrera encore durant la seconde guerre , lorsque rien d autre n était disponible , mais sa cartouche spécifique le fera rapidement disparaitre des opérations .
Contrairement à son successeur le Steyr Hahn 1912 , son adaptation à la 9 mm Parabellum n était pas possible facilement .
Une arme intéressante et peu courante de nos jours qui est agréable à découvrir .
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Message par navarre74 Sam 20 Juin 2015 - 18:45


1 h
Bonjour a toutes et à tous , nous allons parler aujourd'hui des révolvers Korth.
Korth est une société allemande crée en 1954 par Willy Korth qui s est spécialisée dans la fabrication de révolvers ( et d un modéle de pistolet moins connu ) à partir de matériaux nobles , à l exclusion de tout acier fritté et autres matiéres de substitution .
Inutile de préciser que les polyméres sont exclu ...
Les révolvers Korth sont proposés en calibre 22 LR , 38 Spl et 357 magnum , déclinés en différentes longueurs de canons , quant aux finitions , elles sont réalisées à la commande du client .
Chaque année voit arriver sa petite série de révolvers , il y a des années ou seuls 150 exemplaires ont été proposés sur le marché .
Chaque arme est livrée en malette cuir avec intérieur velours .
Depuis 1985 , Korth propose à sa clientéle 2 finitions " de base " , celle bronzée ici en photo et celle en acier inoxydable , plutot mat , que j ai eu le bonheur d utiliser il y a quelques temps , un ami tireur l ayant acquis d occasion à l état neuf pour un peu plus de 2 000 euros , ce qui est une véritable affaire pour un révolver de ce type .
La finition est parfaite , impossible d y déceler la moindre trace d outils , et en regardant les surfaces de coté afin d y faire refléter la lumiére , on ne distingue aucune " vague " sur le bronzage ou reflet parasite .
La finition bronzée est miroir , elle est juste parfaite .
Les piéces sont toutes en acier usiné puis trempé , d une résistance à la traction de 1480 N mm2 puis cyanurées .
La canon réalisé par martelage à froid est réalisé dans un acier spécifique de haute qualité .
Il est recouvert d une bande ventilée à la maniére du Colt Python mais plus discréte dont les trous d évents se confondent dans la masse de la piéce .
De fines bandes anti reflets permettent une prise de visée sans géne .
Cette bande ventilée a plusieurs fonctions .
_ Aspect esthétique , offrant un prolongement agréable à l oeil de la partie supérieure de la cage du barillet jusqu au guidon .
_ Alourdissement du canon pour réduire le relévement de l arme ( ca se discute )
_ Accélérateur de refroidissement du canon en offrant une surface supérieure au contact de l air ( ca se discute aussi )
_ Bande anti mirage , en laissant un espace entre le canon chaud et le dessus du canon , afin que l air chaud qui donne l illusion que " le paysage bouge " s échappe sur les cotés de la bande et non pas au dessus , dans l axe des organes de visée ( ça par contre ça se discute moins en tir intensif ) .
L espace de l entrefer ( espace entre le barillet et le canon ) est de 0,05 mm ( !!! ) , c est d une précision extréme mais pensez que dés que l arme va s encrasser , le barillet aura de plus en plus de mal à tourner et un nettoyage sera obligatoire .
Il n y a aucun " jeu fonctionnel " , c est une arme de luxe , de sport , et non de combat , méme si des versions " tir de combat " de ce révolver ont été proposées au début des années 90 sans succés .
Le verrou du barillet se trouve à la droite du chien , dans une position totalement exclusive .
On le pousse en avant comme on le ferait avec un poussoir de Smith et Wesson et on bascule classiquement le barillet .
Cela demande une certaine accoutumance .
Le barillet comporte 6 chambres mais est disponible en 5 chambres en 38 et 357 sur demande pour les tireurs sportifs désireux de faire leurs classiques séries .
L ajustage de l étoile du barillet est tel qu il est presque impossible de la distinguer sans la mettre en mouvement .
Sur le coté gauche de la carcasse , au dessus de l abranche antérieure de l arcade de pontet , il y a un petit bouton poussoir .
Vous ouvrez le barillet , vous pressez ce bouton , et l ensemble barillet / console se désolidarise de l arme , comme sur la photo , il faudrait retire une visse sur un Smith et Wesson pour obtenir la méme chose , ici c est instantané .
Korth précise ainsi qu il est possible de neutraliser instantanément son arme sans outils et préconisait méme , en utilisation combat / défense , d avoir sur soi un ou deux " blocs barillet " d avance pour s en servir comme " speed loader " , ce qui fait sourire quant on connait le prix de l ensemble neuf , à plus de 1000 euros ...
Révolver d exception , le Korth est incontestablement une piéce d une grande douceur d utilisation , sa platine est un régal et sa précision au tir évidemment exceptionnelle .
Une arme trop peu connue .
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Dernière édition par navarre74 le Dim 21 Juin 2015 - 9:37, édité 1 fois
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Message par navarre74 Dim 21 Juin 2015 - 9:27


2 h
Bonjour a toutes et à tous , un petit coup d oeil sur le Galil 7,62 X 51 en passant ...
Sortant de la guerre des 6 jours , l armée israélienne n était pas entiérement satisfaite des fusils FAL qu elle avait utilisée , pas assez fiable dans les sables du désert .
En effet , excellent fusil en milieu européen , le FAL a du mal a intégrer le sable dans son mécanisme sans ralentissement des piéces mobiles et blocages divers .
De plus , les israéliens avaient du affronter une arme redoutable , encore peu répandue qui les avaient impressionné , le Kalachnikov , qui semblait insensible aux éléments extérieurs .
Quelques années plus tard , lors de la guerre du Kippour , l aide américaine leur fit découvrir le M 16 et sa munition de 5,56 x 45 .
Des études sont aussi tot menées pour concevoir une arme mécaniquement proche de l AK 47 , pour ne pas dire une simple copie , mais chambrée en 5,56 , cartouche balistiquement trés intéressante , en pleine ascension , et dont les USA peuvent en livrer de grosses quantités trés rapidement .
Le but était d obtenir du premier coup une arme fiable et robuste sans chercher l originalité , et qui techniquement serait facile à fabriquer , ce qui n est pas le cas du M 16 de part sa boite de culasse en aluminium coulé sous pression qui nécessite une technologie plus moderne que de réaliser des armes à partir d acier usiné et de tole pliée .
Les premiers Galil en 5,56 , dont les premiers canons proviennent d ailleurs de M 16 font leur apparition entre 1974 et 1976 et remplacent progressivement les FAL , M 16 et autres AK 47 ( récupérés sur l ennemi en grosses quantités ) alors en service , avec l avantage de l unité de la munition , méme si ce n est pas forcément le meilleur choix en milieu désertique , mais ça à l époque , on ne le savait pas encore ...
Le Galil 5,56 va donner naissance à une version 7,62 X 51 présentée ici en photo , semi ou full auto suivant qu elle est destinée au marché civil ou militaire .
La boite de culasse reprends toutes les caractéristiques des AK , tout est bien proportionné et la boite de culasse en acier usiné améne le poids de l arme vide à 3,9 kg ce qui est dans la norme des fusils 7,62 x 51 , une boite de culasse en tole pliée aurait permis de gagner plusieurs centaines de grammes , mais sa rigidité ne serait plus la méme , et sa longévité plus réduite , surtout en full auto , c est ce que l on a constaté sur les SIG 542 en 7,62 .
La crosse pliante n est pas une nouveauté , c est tout simplement celle du FAL Para , ce qui améne l arme à 81 cm pliée , ce qui est excellent pour une arme de ce type .
L organisation des organes de visée est plus fonctionnelle que sur les AK dotées de la classique hausse à planchette peu adaptée au tir rapide .
ici , la hausse à oeilleton inspirée du M 16 est à l arriére du couvercle de la boite de culasse , ce qui allonge la ligne de mire et gagne en qualité de visée .
Contrepartie du systéme , la hausse est sur une piéce détachable qui fatalement prends du jeu ( simple couvercle de tole pliée ) , donc l alignement des organes de visée n est pas fixe et varie avec le temps , c est contraire à toute notion de précision .
Maintenant le galil n est pas une arme de match ou de tir à la cible ...
Le guidon prends place à l extrémité de la frette d emprunt des gaz et non plus au bout du canon , encore une solution inverse de l AK , mais on nre veut rien au bout du canon qui puisse se raccrocher quelque part ... donc le recul de la hausse était indispensable .
Un ajout par rapport à l AK cependant , un guidon de tir de nuit peut se relever , doté d une pastille luninescente ( Lithium ) , méme dispositif au niveau de la hausse .
Cette hausse est doté e de 2 oeilletons prévus pour le tir à 300 et 500 métres , ce qui est réaliste .
Les chargeurs de 25 cartouches sont trés solidement réalisés , ils ne sont pas " consommables " comme l étaient les premiers chargeurs de M 16 .
A coté , nos chargeurs de Famas font pitié ... Là encore la conception des chargeurs est inspirée de celle des AK , et les concepteurs de l arme ont compris que la valeur d une arme semi / auto au combat est déterminée par la qualité de ses chargeurs ...car c est principalement d eux que viennent les incidents de tir sur uen arme méme bien entretenue .
Le Galil semi auto en 7,62 x 51 a été proposé chez nous dés 1984 ( 1 ére catégorie à l époque ) et a connu un petit succés d estime .
Notez que la version " tireur d elite " a été un temps utilisée au sein du GIGN , c est la méme arme dotée d une optique et destinée à effectuer des tirs sélectifs à des distances intermédiaires dans des conditions climatiques ou des milieux qui ne sont pas compatibles avec des armes plus précises et perfectionnées , mais dont la rapidité de tir est toutefois nécessaire comme par exemple les HK MSG 90 ou pire , HK PSG 1 .
Le galil 7,62 x 51 se rencontre dans toute l Amérique du Sud , mais aussi a Djibouti , Hongrie , Inde , Serbie , Turquie , Ukraine ...il est donc trés répandu .
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Le Gali version " Sniper ":
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Message par Buck Sam 29 Aoû 2015 - 9:37

Merci à Navarre74 pour ce très intéressant topic.

Nous attendons la suite ...
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Message par Invité Sam 29 Aoû 2015 - 10:15

très bon articles.

essayes de te faire un blog cela sera plus joli.

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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 10:41

Bonne idée pour le blog.
Ces sujets ont reçu une demande d'anonymat de la part de son auteur.
Je ne suis pas l'auteur en effet, ils viennent de face book.
Je peux poursuivre sans mentionner le nom de l'auteur. Les écris restent. Pas sur face book.
Je pense pouvoir continuer.
Quand à publier sur un blog, je vais voir. Toujours ce problème d'anonymat et de droit d'auteur.
Mais pour le moment l'auteur autorise toujours la retransmission sur le forum de ses écrits.
Il a seulement demandé de ne plus être cité de son nom.


Dernière édition par navarre74 le Sam 29 Aoû 2015 - 16:17, édité 1 fois
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Message par jugoslav Sam 29 Aoû 2015 - 13:46

Ouai merci du partage ! Cool
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Message par christman Sam 29 Aoû 2015 - 13:55

Merci "Navarre74" continue........... Wink .............. pouce

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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:23

Je continue...
La version " sniper " du Galil précédemment cité , mais chambré en 7,62 X 51 .
Utilisé un moment par le GIGN au milieu des années 80 , probablement pour essais .
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La précision reste celle d un fusil semi auto banal , plutot utilisable comme arme de tir sélective au sein du groupe de combat plutot que comme une arme de sniping ou ses performances seront nettement en dessous que des HK MSG 90 et des HK PSG 1 , pour rester dans le domaine comparable du semi auto .
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:45

Le galil ACE en différente taille.
Il ne peut renier son origine russe (cal 223)
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:52

Nous allons un peu parler des balles ensabottées .

Il en existe toute une gamme pour canons lisses , trés différentes entre elles comme les FIER qui restent monobloc jusqu à l impact ou les Sauvestre qui se séparent de leur sabot à la sortie du canon .
Pour les armes rayées , c est plus simple , le principe est toujours le méme , nous allons découvrir , ou re - découvrir les " Accélérator " .
Si je prends l exemple en 30-30 , c est aussi parce que ces cartouches étaient trés courantes au milieu des années 80, je les aie utilisé dans une Winchester 94 à 200 métres avec d excellents résultats en cible .
C est en 1977 que ces cartouche ont été proposées par Remington pour la premiére fois sur le marché , d abord en 30.06 , puis suite à son bon accueil , en 30.30 dés 1978 et 308 dés 1980 . Les autres calibres suivront , mais je ne les rencontre qu à partir de calibres 30 , alors je ne suis pas persuadé qu il en éxiste pour d autres diamétres initiaux .
L étui de la cartouche de 30-30 " Accélerator " est identique à ceux des autres modéles du calibre .
Le nouveau projectile ogival à base plate est demi blindé , il posséde une chemise en tombac et un noyau de plomb .
La base plate demi blindée de la cartouche est rendue obligatoire de part son utilisation dans des magasins tubulaires .
Il mesure 16,7 mm et son calibre réel est de 5,69 mm , pour un poids de 3,52 grammes ( 55 grains ) , contre un poids de 9,6 à 10,9 grammes en moyenne pour une balle de 30-30 classique .
Cette balle sous calibrée est placée dans un sabot préfendu en plastique dont le diamétre extérieur est de 7,62 mm ( 7,73 mm réel ) correspondant au calibre nominal du projectile .
En fait , pour imager et simplifier , on enfonce une balle de 223 dans un carénage qui lui donne un calibre de 30 .
A l intérieur du canon , le projectile ( balle plus sabot ) se comporte de la méme maniére qu une balle ordinaire , c est le sabot qui prend les rayures .
A la sortie du canon , la résistance de l air provoque la séparation du sabot qui s ouvre en étoile au bout de 15 métres environ et la balle seule continue son trajet vers la cible .
L utilité de ce principe est d employer une balle trés légére à haute vitesse initiale avec une fléche peu tendue dans une arme de plus gros calibre sans aucune conversion mécanique ou autre modification du mécanisme , car dans la foulée on peut tirer une 30-30 classique .
Au tir , la sensation de recul et la détonation sont les mémes qu avec une cartouche standard .
Coté " stopping power " , le tir effectué dans un bloc de plastiline simulant la résistance des tissus humains en milieu homogéne provoque un cratére de 12 cm de diamétre à l impact et de 17 cm de profondeur , avec fragmentation de la balle provoquant des canaux d attrition secondaires , donc des hémorragies supplémentaires d organes qui ne sont pas sur la trajectoire intiale du projectile .
Attention toutefois à l interprétation de l impact dans la plastiline , le corps humain étant un milieu hétérogéne et dont les réactions sont beaucoup plus complexes qu un simulant inerte .
On retiendra que la balle est instable à l impact à courte distance , comme une balle de 5,56 SS 109 tirée dans un canon au pas de 7 pouces . ( Fusils M 16 A2 de la guerre du Golfe ) ;
Coté perforation , on perfore 5 cm de chéne sec à 25 métres .
Comparée à une balle de 30-30 de 10,9 grammes , l Accelerator a une vitesse à la bouche de 1033 m/s contre 668 , une énergie de 1870 joules contre 2430 ( normal , la balle classique est beaucoup plus lourde ) et sa fléche à 200 métres est de 6 cm contre 22 cm pour la balle classique .
Les réglages de la hausse ne seront donc pas du tout les mémes à partir de 100 métres , ou la fléche reste quasiment la méme à 2 cm prés .
Mais concrétement , la balle ensabottée , elle sert à quoi ?
_ Polyvalence de munitions trés différentes dans une méme arme .
_ Trajectoire tendue .
_ Meilleure précision .
_ Excellente puissance d arrét sur un gibier fragile pour un chasseur .
_ Absence de ricochets .
Puis ... Vous ne devinez pas ... Vous allez tirer des balles qui ne comportent aucune rayure , puisqu elles sont sur le sabot qui tombe à 15 métres devant vous ...
Pas de rayures sur un projectile ... si les services compétents de la balistique n ont pas l étui , ils vont voir du mal à identifier avec certitude l arme qui l a tiré ...
Mais ne les prenez pas pour des lapins , si on leur rapporte un gibier à 2 pattes de 80 kilos avec une balle de 5,56 sans aucune rayure dans le corps , ils auront immédiatement compris , et vont se mettre à la recherche d une carabine de calibre plus gros dans lequel les cartouches " Accélérator " étaient offertes , et vont probablement se mettre à 4 pattes à la recherche de ce foutu sabot ...

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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:53

Nous allons discuter de la carabine US M1 .

Cela va se faire en plusieurs articles , il y a tellement de choses à dire ...
Comme je sais que bon nombre d entre vous l utilisent en club , je vous invite par vos commentaires et éventuellement vos photos à compléter les informations et les contre dire aussi car je sais que c est une carabine qui déchaine des passions que tous ne partagent pas .
La petite carabine américaine fait toujours réver ... nous allons essayer de découvrir pourquoi .
1) Les origines de l arme .
La premiére guerre mondiale éclate , les troupes US sont équipées du fusil à verrou Springfield 1903 d une exceptionnelle qualité et de l US 17 plus massif et moins raffiné mais d une solidité à toutes épreuves .
Ces 2 fusils tirent la nouvelle cartouche de 30.06 , c est à dire une cartouche de calibre 30 ( 7,62 ) adoptée en 1906 , qui est une 7,62 x 63 ( étui long de 63 mm ) .
Ces fusils sont d une grande puissance , la portée efficace de l arme étant largement au dessus des capacités de tireurs de la plupart de leurs utilisateurs .
Ces fusils , plus courts que ceux de la fin du 19 é siécle restent encombrants et lourds mais ils correspondent encore aux tactiques d engagement héritées du siécle dernier , ou on estimait que le fantassin devait étre capable d engager tout ennemi à portée de vue , nécessitant une arme puissante et forcément massive .
On avait atteint un pallier technologique , celui de la puissance de la munition au delà de laquelle on ne pouvait pas aller , et de toute façon cela aurait été inutile . Les autres directions de travail sur le fusil du fantassin basique tournent autour de la rapidité de tir , ce qui sera résolu en 1936 avec l adoption du Garand semi auto du méme calibre .
Les officiers et sous officiers , ainsi que les servants d armes collectives et globalement ceux dont la fonction premiére n est pas le feu individuel contre l ennemi recoivent une arme de défense personnelle ( future notion de PDW remise au gout du jour ) , le nouveau pistolet Colt 1911 calibre 45 ACP .
Le soucis est que la plupart du personnel qui en est doté a reçu un entrainement des plus sommaire , quelques chargeurs de tirés au mieux , ce qui n est pas suffisant pour maitriser efficacement une arme de ce calibre en situation de stress au delà de quelques métres .
Le pistolet n est finalement efficace que dans la zone des 5 à 15 métres en situation réelle , il sert surtout à assurer la survie de son détenteur en ultime recours .
Il est idéal pour mener des prisonniers et assurer son autorité .
Face à des adversaires équipés de fusils en terrain découvert , on s accorde sur sa relative inefficacité .
C est dés 1920 qu un premier rapport propose de remplacer le Colt 1911 par un petit mousqueton semi auto le plus léger possible qui aurait une portée pratique de 200 métres environ .
L arme se ferait oublier dans le dos de son utilisateur et en cas d engagement , sa capacité de chargeur et son mécanisme semi auto pourraient étre trés efficaces pour assurer sa défense à des distances d engagement bien supérieures à celles d un pistolet en 45 ACP .
A la fin du premier conflit , Pedersen à qui l on doit divers fusils semi auto avait eu l idée de transformer les Springfield 1903 avec une conversion amovible à volonté en pistolet mitrailleur , the " Perdersen Device " .
On retirait la culasse du fusil et on y insérait à la place une culasse non calée à chargeur oblique en calibre 30 , globalement une catouche de 7,65 Browning allongée que nous recycleront dans notre armée en 1935 avec les pistolets 1935 A et S pour commencer ...
Cette munition est l ancétre de notre 7,65 Long , dont nous rachéteront des wagons de stock ...
Le calibre de cette munition était imposée par la nécessité d utiliser le canon d origine en 30.06 de l arme .
Quoiqu il en soit , ce systéme arrive trop tard pour participer au conflit ... mais assez tot pour intéresser les militaires .
Parallélemant , des militaires US ainsi que nos aviateurs avaient utilisé en petite quantités et officieusement des petites carabines civiles Winchester 1907 semi auto en divers calibres dont le plus courant était le 351 , un gros 8 mm réel .
Le début des années 30 voit l apparition dans l armée et la distribution des PM Thompson qui étaient en gestation depuis 1918 .
L arme impressionne tant par son efficacité à courte distance que par sa puissance de feu .
Mais revers de la médaille , le PM Thompson 1928 pése 4,9 KG vide , les munitions pésent le poids d un ane mort .
La portée efficace est trés limitée du fait de l utilisation de la cartouche de 45 ACP qui est sans équivalente à l époque en usage anti personnel , mais dont la fléche supérieure à celle du 9 Para allemand limite l allonge de l arme et qui souffre d un manque de perforation génant .
On a donc en 1936 , avec l adoption du fusil semi auto Garand , un fusil à tir rapide d excellente qualité ( dont nous avons récemment mis en valeur des insuffisances techniques , méme pour l époque ) .
A ce moment précis , c est le fantassin le mieux équipé de la planéte .
Le poids et l encombrement restent ceux du fusil de la précédente génération , on n a rien gagné de ce coté là .
Le PM Thompson va équiper certains éléments du groupe de combat , mais on s aperçoit rapidement que pour l encadrement et les spécialistes , si le Thompson a la bonne longueur et la puissance de feu idéale , il est bien trop lourd , sans parler des chargeurs .
Ca ne va pas , il faut une arme spécifique correspondant aux rapports de 1920 .
C est en 1938 que le Général Lynch , inspecteur de l infanterie et au fait de la réalité du terrain , réclame l étude d une nouvelle arme .
Le projet commence par la munition .
Dans la conception d une nouvelle arme , on commence toujours par la cartouche , car il est beaucoup plus facile de construire une arme autour d une cartouche que le contraire , c est elle qui définie les cotes des piéces et les systémes de fonctionnement .
La cartouche doit répondre aux critéres suivants :
_ Etre proche d une munition déjà existante .
_ Efficacité jusqu à 275 m et groupement de 30 x 30 cm à cette distance ( franchement , de toutes celles que j ai utilisé , et au maximum à 200 métres , on en était loin ... je ne suis pas un excellent tireur non plus mais bon ... )
_ Calibre égal ou supérieur à 7 mm .
On teste logiquement le 7,63 Mauser , le 9 Para avec le 45 ACP comme référent mais les résultats ne sont pas concluants , il faut une munition plus puissante et ne pas commettre l erreur d utiliser la cartouche d un simple pistolet .
Les cartouches civiles offrent de nombreuses possibiltées , surtout celles de carabines Winchester semi auto que l ona déjà utilisé durant la guerre . ..
Les choses stagnent jusqu en été 1940 , on l on prends conscience que prochainement , on risque d avoir besoin de la nouvelle arme en question , et c est le 27 Aout de cette année que le service du matériel reçoit l ordre de mettre au point la nouvelle arme le plus rapidement possible !!!
On avait perdu 20 ans ...
Les prototypes divers pour essais devaient étre préts de 1 er Février 1941 , ils le seront le 1 er Mai .
Ce sont 8 modéles différents de chez Harrington Richardson , Savage , Garand ( eh oui ) , Hyde -Bendix , Woodhull , Auto ordnance , Springfield et ... Winchester qui vont passer les tests pour déterminer quelle arme est la meilleure .
Ces armes ont pour analogie de tourner autour du méme poids , environ 2,2 à 2,5 KG vide , et de mesurer moins de 90 cm avec leur crosse fixe en bois .
Ces armes doivent étre chambrées pour une variante de la cartouche de calibre 351 winchester , balle de calibre 30 de 7 grammes à 608 m/s de vitesse initiale , et alimentée par des chargeurs de 5, 10 et 20 cartouches .
C est le 22 Octobre 1941 que les conclusions des essais est annoncée , aprés le tir de 250 000 cartouches toutes armes confondues .
La carabine Winchester est unanimement reconnue comme la plus fiable , ne nécessitant que quelques modifications mineures avant une mis en production .
Sa fabrication est déclarée prioritaire , la carabine US M1 qui ne porte pas encore son nom est née !!!
Dans la suite de notre prochain article , nous découvrirons l homme à l origine de son mécanisme et le début de sa production .
Bonne journée à vous
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:56

Evolution d'un tir de réglage pour mosin nagant 91/30

Je suis l'auteur de ce partage, en souhaitant que ça puisse aider pour un réglage de hausse. J'ai lu dernièrement des commentaires désobligeant et dégradant la réputation de cet ancêtres des steppes. Alors, j'ai pensé que ça redonnerais du fils à tordre à ces colporteurs. Le pari est lancé Very Happy
https://corsicarms.1fr1.net/t37578-evolution-d-un-tir-de-reglage-pour-mosin-nagant-91-30#662016
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 16:58

Bonjour a toutes et à tous , voici la seconde partie de notre article consacré à la carabine US M 1 .

2 ) L origine de son mécanisme :
La carabine fonctionne classiquement par emprunt des gaz en un point du canon , invention française de 1888 , ce n est donc pas une nouveauté , sauf que sa mise en oeuvre fut complétement différente de ce qui se faisait d habitude .
Cet emprunt des gaz était à " piston court " , ou " short strike " .
C est une invention de David Marshall Williams , un trafiquant d alcool qui fut accusé de complicité de meurtre sur un agent fédéral durant la prohibition et qui fut condamné à 30 ans de prison .
Ce bricoleur exceptionnel aurait réussi à fabriquer en cellule une arme permettant à des compagnons de détention de s évader !!!
Il y a peut étre un peu d éxagération pour " arranger " la légende de cet homme ...
L encadrement avait d ailleurs remarqué que ce prisonnier passait son temps à réaliser des dessins de mécanismes d armes à feu et diverses coupes didactiques .
Le directeur du pénitencier a reconnu l ingéniosité de cet homme et lui offrit les moyens de continuer et de favoriser ses recherches depuis sa cellule .
Aprés 8 ans de prison , le procé de Williams fut révisé et l homme libéré .
Il va d abord travailler à l arsenal de Springfield , mettant au point le principe de la chambre " flottante " permettant de tirer des cartouches de 22 LR dans les mitrailleuses Browning , ce systéme agissant comme un accélérateur de recul , puis chez Colt ou il va mettre au point la fameuse conversion 22 LR du Colt 1911 en 45 ACP , en utilisant le méme principe avec succés .
Il entre ensuite chez Winchester , c est là qu il met au point " le piston court " qui sera ensuite appliqué à la carabine M1 .
L homme prendra le surnom de " Carbine Williams " , et né en 1901 , il devait décéder en 1975 , aprés avoir apprécié la diffusion mondiale de la carabine dont le mécanisme est sorti de son imagination .
La légende selon laquelle il aurait conçu et dessiné cette carabine en prison est belle , mais elle est contredite par les dates de dépose des brevets . Il devait bien en avoir l idée , mais la réalité de sa conception nécessitait plus que des crayons et des feuilles de papiers .
Je vais maintenant vous expliquer ce systéme de piston court , et pourquoi il est ingénieux et différent , le plus simplement possible .
Votre US M1 est approvisionnée chargée .
_ Vous pressez la détente , la gachette pivote et son bec libére le marteau qui est poussé par son ressort . .
_ Il y a percussion et départ du coup .
_ Lorsque la balle a dépassé le trou d évent du canon , une partie des gaz passe par ce trou et pousse vers l arriére un petit piston sous le canon , paralléle à celui ci .
Sa course et trés courte ( 3,5 mm )
_ Contre ce piston se trouve la piéce de manoeuvre de la culasse ( levier d armement ) qui s appuie dessus par la poussée du ressort récupérateur , et qui de ce fait reçoit une courte mais violente impulsion et la fait reculer .
_ Le tenon de verrouillage droit de la culasse vient en contact avec la rampe de déverrouillage et éffectue une rotation hélicoidale ( déverrouillage rotatif comme sur le Garand faisant office de surcroit d extraction primaire )
_ Déverrouillage et ouverture de la culasse mobile , extraction , éjection et course en butée de la boite de culasse aves compression compléte du ressort récupérateur .
_ Le marteau est accroché en position arriére sur le bec de la gachette .
_ Décompression du ressort récupérateur , l ensemble mobile est propulsé en avant , chambrage et verrouillage de la culasse par rotation .
_ Quant le tireur relache la queue de détente , le talon de la détente s abaisse , le marteau repousse la gachette dont le talon vient se placer au dessus du talon de détente .
L arme est à nouveau préte au tir .
Le mécanisme est simple et fiable , il n y a rien à jeter ni à ajouter , sauf un sélecteur de tir qui le jour avec la M2 que nous verrons plus tard .
Quel est le grand avantage de ce systéme par rapport aux autres applications de l emprunt des gaz ?
Il n y a pas de veine gazeuse !!! , ce tube creux qui relie l évent à la téte de culasse qui est susceptible de se boucher , de se tordre mais qui surtout a le défaut d " auto encrasser " son réceptacle , puisqu il souffle les gaz dans la piéce de manoeuvre de la culasse , comme sur notre FSA MAS 49/56 ( qui n en souffre pas trop ) , ou directement dans la boite de culasse , comme sur les fusils d assaut ... M 16 , accélérant le dépot de résidus de tir à l intérieur du mécanisme de l arme , la culasse étant totalement contenue à l intérieur de la boite de culasse .
Ce systéme tombé dans l oubli a subitement connu une seconde jeunesse lorsque l on a voulu optimiser justement les fusils M 16 A2 dans toutes leurs versions en longueur pour les rendre plus fiables .
La classique veine gazeuse fut remplacée par un piston court ( les Kalach utilisent un piston long solidaire de la piéce de manoeuvre d une excellente fiabilité aussi , mais impossible de copier d une maniére servile le mécanisme de l ennemi , cela reviendrait à lui reconnaitre sa supériorité ... ) et on s est rendu compte que l arme perdait sa sensibilité au sable en général et pouvait tirer directement au sortir de l eau ( j ai bien dis en sortant , pas dessous ) sans étre obligée d attendre que sa veine gazeuse soit séche ...puisqu il n y en a plus .
Heckler Koch fut le premier à produire ces nouveaux " M 16 " , ou " M4 " , qui reçurent le nom d HK 416 , que les unités de la BFST ( Brigade Forces Spéciales Terre ) utilisent déjà , et qui est composée de notre 13 RDP , du 1 er RPIMA et du DAOS .
Les HK 416 sont aussi largement répandus au sein du GIGN , GIPN et RAID .
Ce fusil est peut étre , et je l espére au plus haut point , le remplaçant de notre Famas national en cours de réforme .
Ce serait le plus bel hommage que nous pourrions rendre à cette petite carabine , en adoptant son principe de fonctionnement plus de 74 ans aprés sa conception ...
Rien ne se crée , rien ne se perd , tout se transforme ...
Excusez cette parenthése un peu longue , mais j ai pensé qu il fallait bien faire le tour du mécanisme de l arme , qui n est malheureusement pas sans comporter quelques soucis dans sa réalisation à l époque , avec le recul des années .
Eh bien nous suivrons cela au prochain article sur notre US M1 . émoticône wink


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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:00

Un coach gun Rossi " Overland "
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:01

Bonjour, nous allons parler cette semaine de la carabine US M1 .

La carabine américaine US M1 est née du constat de la faible efficacité du pistolet en tant qu'arme de défense individuelle pour les officiers et les soldats spécialistes qui en étaient dotés.
C'est en 1941 que l'on décide de remplacer les armes de poing par cette petite carabine semi-automatique de calibre 30 (7,62 mm) à 15 coups leur permettant d assurer leur auto défense avec plus d'efficacité.
Cette arme produite durant le conflit à 6 013 067 exemplaires eut un succès qui dépassa toutes les espérances et contrairement à son usage initial prévu, se retrouva à remplacer les fusils d'infanterie trop lourds et encombrants, à la puissance de feu trop lente. Ce fut une erreur car sa munition n'avait pas la même puissance et en terrain découvert, la carabine US M1 manquait d'allonge.
La fabrication de l'arme est de grande qualité, malgré une simplification sans cesse croissante au fur et à mesure du conflit, mais l'arme est toujours restée fiable.
Arme idéale du parachutiste de part son poids réduit, elle va recevoir une crosse pliante qui limite son poids à 2,750 KG vide pour une longueur de 46 cm pliée.
L'armée française en fera largement usage durant les conflits de la décolonisation et cette arme restera en service jusqu'au début des années 80 dans certains régiments parachutistes ayant besoin d'une arme courte et légère de défense individuelle, dont la vocation première n'est pas le feu contre l'ennemi, comme le 13 ème RDP par exemple.
Aujourd'hui répandue sur toute la planète, la carabine US M1 retrouve une seconde carrière au sein des clubs de tirs civils dans la discipline " Tir Armes Réglementaires " ou elle a beaucoup de succès.
Sa munition, bien que de calibre identique aux fusils de guerre alors en présence, propulse sa balle à 580 m/s, soit 300 m/s en moyenne de moins que ceux ci, la balle est aussi plus légère, occasionnant une énergie cinétique de 122 kgm, soit pour simplifier 2 fois environ la puissance d'une balle de 9 mm Parabellum tirée depuis un PM MAT 49.
Une arme historique nullement périmée en situation de combat urbain ou jungle, ou les distances d'engagement sont très réduites, ou la puissance de feu (chargeurs de 30 cartouches) et la maniabilité sont essentiels.


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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:04

Les munitions pour fusils à pompe calibre 12 11 mars 2015.

Les chevrotines se définissent comme des balles rondes en plomb d un diamétre comris entre 6 mm pour les plus petites, jusque 8,65 mm .
Il s agit à mon sens de la munition la plus caractéristique du fusil à pompe , tant par son importante puissance d arrét que par sa dispersion qui multilplie les probabilités d atteintes .
Ces projectiles provoquent de trés graves blessures et difficiles à traiter de par la multiplicité des atteintes ,et de leur effet hémorragique .
Les projectiles en plomb non chemisé ont une faible perforation et ont tendance à ne pas ressortir des corps rencontrés , augmentant les risques d infections .
La portée optimale est trés réduite , 10 à 30 métres , ce qui explique son usage en milieu urbain et clos et en milieu ou la végétation est trés envahissante et les distances d engagements trés réduites , comme en jungle par exemple .
Les performances baissent considérablement dés 40 métres et au delà de 70 métres , le fait de toucher un individu isolé est du au facteur chance ...
Les chevrotines ont une capacité de ricochets étonnante , c est la munition " anti sélective " idéale pour optimiser les dommages collatéraux .
Toute fois cette capacité de ricochets est trés utilisée dans des opérations de nettoyage de couloirs et de batiments ou des tirs à méme le sol sous des angles trés fermés sont effectués .
Cela augmente la portée efficace des chevrotines ( connues aussi sous le nom de " ballettes " ou " postes " ) et les frappes dans des parties plus vulnérables comme les membres inférieurs dépourvus de protections balistiques .
La portée maximale d une cartouche de chevrotines tirée à 45 degrés peut atteindre 900 métres , avec une dangerosité avérée à 500 métres .
La définition de chevrotines est avérée suivant son appellation originale une fois qu elle contient moins de 28 projectiles .
La vitesse de sortie d une décharge de chevrotines est en moyenne de 400 métres seconde , et une seule chevrotine a plus d énergie cinétique qu une seule balle de 22 LR ( mais pas sa précision évidemment ) .
Sur un plan purement balistique , il est réguliérement affirmé que l énergie simultanée des impacts s additionnent en fonction du carré de leur énergie cinétique respective .
Entre 7 et 15 métres , là ou la gerbe de chevrotines a un diamétre de 10 à 15 cm , l efficacité anti personnelle est comparable à celle d une courte rafale de pistolet mitrailleur , la surpénétration en moins .
Les plus courantes sont les chevrotines à 9 grains , mesurant chacun 8,2 mm de diamétre .
Question perforation , avec ces 9 grains , une portiére de voiture classique en tole et son habillage intérieur sont perforés à 20 métres , pouvant encore blesser mortellement le passager à l intérieur .
Les chevrotines plus petites , comme les 21 grains , la perforation est plus faible , certains projectiles ne passeront pas la portiére .
(Essais réalisés avec un Mossberg ATP 8 à canon de 61 cm ).
Bien sur , tout dépend de la longueur des canons qui vont aussi les tirer , non chokés si possibles afin de ne pas faire monter les pressions . Un canon de 45 cm va occasionner une plus grande dispersion qu un canon de 71 cm , mais aussi une vitesse initiale de la charge plus faible , donc moins puissante et moins perforante .
Vous trouverez sur la photo suivante , à gauche , une cartouche à chevrotines , à comparer avec 2 cartouches à balles classiques .
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:22

Les boulettes sur les armes dans les films.

Nous avons pu voir le film " Maverick " , un Western qui sent " L arme fatale " à plein nez .
Du Colt Peacemaker en pagaille ( ou Frontier si il est en 44-40 et non en 45 LC ) mais surtout un superbe Remington 1875 exhibé par le pére de Mel Gibson .
Amusante la scéne ou Jodie Foster tire en double action avec le Peacemaker de Maverick depuis l étui ... à moins qu il porte son arme chien armé face à une chambre pleine ... Comme à l époque le chien rebondissant n existait pas encore ( il faudra attendre 1878 ) , on avait plutot l habitude de porter son Colt chien au repos ( évidemment ) face à une chambre vide ... tout cela se discute mais ceci est une réalité historique .
Terrible le " gentil " indien avec sa Winchester 1866 , il tire à la vitesse d une arme semi auto , presqu en full auto ... évidemment on l entend , mais on ne le voit pas ...
Lorsque le " commander " vient braquer le Marshall , il sort un Colt 1851 Navy , cela fait plaisir de voir un vieux " caps and balls " , mais si il désarme le chien aussi virilement sur une chambre garnie d une amorce , le coup ne pourra que partir ...
Bref , un film pour se détendre sans aucune recherche de crédibilité , mais finalement c est aussi ce qui nous amuse , et qui passe inaperçu pour l immense majorité du public.
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:24

voici la suite de notre série d articles sur la carabine US M1 ( 3 éme partie ) .

Nous en étions resté à l adoption de la carabine .
Dans un premier rapport , l armée US estime ses besoins à 686 698 piéces , c est Winchester qui reçoit la premiére commande de 350 000 armes , et c est Inland Division of Generam Motors qui reçoit la seconde de 336 698 piéces .
Donc à l origine , il n était prévu que ces 2 fabricants , Inland étant l entreprise ayant proposée le meilleurs prototypes non retenus et ayant les moyens de cette production en série .
Chaque fabricant doit étre en mesure de produire 1000 armes par jour , mais ce sera vite insuffisant .
Le gouvernement US décide alors à ce moment que les besoins sont de 1 098 494 piéces pour la seule année de 1942 !!!
Il faut donc étendre la production à d autres fabricants qui doivent acheter la licence de production à Winchester pour 886 000 dollars , une aubaine fantastique pour Winchester !!!
L accord est signé en mars 1942 , les USA sont entrés en guerre , les besoins explosent .
Mais pour gérer tout cela , on met en place une unité de coordination entre les fabricants , qui prend le nom de " Carbine Industry Integration Committe " , on a une dizaine d entreprise qui vont produire l arme , mais aussi pas moins de 1600 sous traitants !!!
Les grands constructeurs produisent les boites de culasse , les canons et assurent le montage final .
Les petits fabricants produisaient avant la guerre des produits n ayant rien à voir avec l armurerie , comme des machines à écrire , à coudre , quincaillerie , etc ...
Les principaux fabricants de la carabine US M1 seront :
_ Winchester
_ Inland
_ Underwood
_ Rock Ola
_Quality Hardwareand Machine Co
_National Postal Meter
_Irwin Pedersen Arms Company
_Saginaw
_Standard Products
_IBM ( eh oui ... )
En regardant les marquages qui se trouvent sur votre carabine au niveau du tonnerre et devant le guidon , vous pouvez découvrir le fabricant de votre carabine .
Si vous nous communiquez votre numéro de série , le marquage du fabricant étant effacé par le temps , nous pouvons vous déterminer le fabricant .
Certaines sont trés courantes , comme les Winchester ou les Underwood ( 836 680 et 545 616 piéces ) , d autres sont de véritables raretés comme les Irwin , avec 1000 piéces produites !!!
Détail trés important , on trouve aussi quelquefois sur la face latérale de la crosse 2 lettres ( AA - AN - MR - OG - RA -RIA - RR - SA -SAA , qui sont des codes entreprises ) qui signifient que l arme a été réparée suite à des dégats subis sur le terrain au combat .
Ce détail étant connu des collectionneurs , il n est pas rare que cela donne lieu à des échanges de crosse pour de basses raisons commerciales .
La numérotation des carabines n est pas toujours linéaire , certaines armes réparées recevaient une nouvelle carcasse numérotée sans pour autant correspondre à une carabine compléte .
C est plus de 6 200 000 carabines qui ont été produites jusqu en juin 1945 , date à laquelle on estimait à 700 000 carabines " perdues " au combat durant la seconde guerre et la guerre de Corée , c est dire qu il en reste encore de nombreux exemplaires " dans la nature " .
La photo illustrant l article permet de voir l évolution de la fabrication de l arme , car au cours du conflit , et en fonction de fabricants , certains sous ensembles sont en acier usiné , et en tole emboutie chez d autres .
Evidemment , je conseille de trouver les versions en acier usiné , en dehors de l inévitable solidité , l esthétisme est bien meilleure . On les repére facilement de loin en observant le pontet qui peut étre en acier usiné , moulé ou en tole emboutie assemblé par soudure .
Les modéles possédant un tenon de baionnette d origine sont aussi recherchés , cet accessoire n ayant été adopté que le 10 mai 1944 , les US M1 du débarquement , à ma connaissance , n en n étaient pas encore équipées .
La hausse en équerre basculante est abandonnée courant 1943 pour une hausse à oeilleton monté sur rampe ( hausse T 21 ) avec réglage micrométrique , en acier usiné ou tole emboutie .
Je vous propose de suivre notre prochain article qui parlera de ses 2 variantes principales .

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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:26

voici la 4 éme partie et derniére partie de notre article sur la carabine US M1 .
C est au début de 1942 que les unités parachutistes ont exprimé le désir d avoir une crosse pliante sur cette carabine .
Divers modéles sont testés , coulissantes ( comme nos HK MP 5 actuels ) ,ou se pliant dessous ( comme une MP 38 ) .
C est finalement le modéle se pliant latéralement proposé par Inland qui est retenu . Il est adopté en Mai 1942 .
La M1 A1 est née ...
La monture est raccourcie et coupée à l arriére de la boite de culasse et on y a monté une poignée pistolet fixée par une visse traversante .
Cette visse sert de pivot à la crosse et à supporter l anneau de bretelle .
Personnellement , je ne suis pas du tout adepte de cette poignée que je trouve bien trop petite pour une tenue confortable .
La crosse est aussi mal fichue , la plaque de couche qui se positionne par ressort n est pas trés fiable , cette crosse ne convient qu aux petits et est d une fragilité proverbiale .
On a intéret à la conserver pliée jusqu au moment de s en servir si on ne veut pas la fausser .
N espérez pas vous en servir pour défoncer une porte ou vous en servir pour frapper au corps à corps ...
Maintenant certains la trouvent trés bien .
Elle est formée d un tube d acier de 8 mm de diamétre et n a pas de verrou .
Ce sont 140 591 US M1 A1 qui seront produites par Inland , mais la production totale des crosses pliantes seules est plus importante . Il est donc possible de trouver des A1 ne portant pas les marquages Inland .
Ces A1 furent souvent optimisées à la fin du conflit avec la nouvelle hausse , le tenon de baionnette et le crochet de chargeur renforcé de la M2 .
Le 26 octobre 1944 , la carabine dénommée T4 qui était un prototype , est officiellement adoptée sous le nom de M2 , qui devait entrainer le déclassement des modéles M1 classiques .
La M2 est une M2 recevant un kit connu sous le nom de " Kit T 17 " qui comporte :
- Un nouveau levier de manoeuvre
- Un séparateur
- Un sélecteur de tir
- Un nouveau ressort récupérateur
- Une nouvelle piéce de manoeuvre .
Le tireur peut donc tirer en semi ou en full auto , au choix , et dispose ainsi d une arme trés polyvalente car utilisable comme une petite carabine mais aussi comme un PM avec une allonge supérieure à la 45 ACP des Thompson et M3 . On a une réelle solution intermédiaire entre le FSA et le PM .
La cadence de tir originale est de 750 à 800 c/mn , soit le double des PM en 45 ACP .
Notez que la monture des carabines M2 nécessitaient des évidements internes , afin de laisser passer les éléments du kit , il n est donc pas possible de monter une crosse de M1 sur un mécanisme de M2 sans faire de retouches . ( A vos ciseaux à bois ) .
L emploi d un chargeur de 30 cartouches fut rendu nécessaire par le tir full auto . Il a fallu renforcer le crochet de chargeur , trop léger qui avait tendance à laisser tomber le chargeur de 30 coups plein pesant 480 grammes .
Le succés de cette arme fut encore plus conséquent que sa petite soeur , tout le monde en voulait en dotation !!!
Les M2 furent fabriquées par Winchester et Inland à raison de 17 500 et 199 500 exemplaires .
Plus tard , de nombreuses M1 furent reconverties en M2 , ce qui explique des M2 avec d autres marquages , on estime le parc total de M2 à 570 000 exemplaires .
Mais la M2 , qui quelque part correspondait à la définition d un fusil d assaut " sur le papier " , restait handicapée par la faiblesse de sa munition et ne pouvait en aucun cas convenir à cet usage , ce qui explique l adoption de la 308 NATO en 1957 , puis finalement de la 223 Remington en 1963 .
A titre anecdotique , on peut citer la M 3 adoptée le 9 Aout 1945 , une M1 équipée d un systéme de tir de nuit par projeteur infrarouge qui n a été produite qu à 1 108 exemplaires .
Au rang des accessoires , on trouve l huilier , les cartouchiéres , les clips d assemblage des chargeurs de 30 coups , les couvre chargeur , les baionnettes , le cache flamme , le frein de bouche , le couvre bouche , le BTB , le manchon LG ( a ne pas utiliser avec la M1 A1 !!! ) , l alidade , la détente d hivers , le déflecteur de tir Hindin pour tirer dans les coins , le matériel d entretien , les outils de démontage , les housses , gaines et étuis , puis les accessoires commerciaux !!!
Faut étre motivé pour avoir un UC complet pour sa carabine M1 , n hésitez pas si vous avez des questions sur ces accessoires .
La " petite carabine américaine " n a pas finie de déclencher les passions , et elle le mérite bien ...
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:35

Les Revolvers d'origine Tchéquie:
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv10

le CZ ZKR 551 offre une ligne particulière.
Un barillet fixe, donc pas de verrou pour basculer le barillet ( j'explique), mais une porte pour introduire la munition, et une tige extracteur, qui offre un tube à tige et ressors, à coté du canon. Diffusé en calibre .38 Special, .22 LR, 7.62×38mmR.
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Cz_zkr10
J'aime bien cette ligne de visé au dessus du canon, le canon est ajouré sur son arrete, elle monte au niveau de la hausse, et descend au niveau de la chambre du barillet. C'est équilibré esthétiquement.
le bébé fait 1 kg, en simple action, ça doit être sympa en stand.
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:42

Le Smith et Wesson 422 .

L arme n est pas nouvelle , elle fut proposée pour la premiére fois chez nous en 1987 , proposée au prix de 1860 Francs quant un Beretta 87 équivalent en valait 2620 , un Erma 1270 par exemple .
Le prix est donc correct , et l arme a une ambition de tir de loisir familial , de " plinking " comme on dit de l autre coté de l Atlantique , terme signifiant le tir sur des boites de conserve , ayant pour origine le bruit que fait la balle en frappant la boite métallique : " plink " .
Par contre l arme est rapidement disparue des catalogues , à l heure actuelle je ne sais pas pourquoi , Smith a abandonné le créneau des pistolets 22 LR pour se reconcentrer sur ses révolvers 22 LR dérivés du modéle 617 .
Des problémes de qualité à l usage ?
C est possible , AMT ( devenu ensuite AAI ) a bien retiré du marché ses Automag II en 22 Magnum car ils cassaient tout , suite à une mauvaise qualité des aciers employés .
Pour son 422 , Smith et Wesson conseille des cartouches à haute vitesse pour une parfaite fiabilité , des Remington référence 1522 , que nous n utiliserons pas et nous prendrons des cartouches standard , sans aucun soucis d ailleurs .
L allure de l arme est trés réussie , déclinée en 3 , 4 et 6 pouces , chacun trouvera son bonheur , dans différentes finitions .
La culasse est en acier bronzé , tandis que la carcasse est logiquement en alliage léger anodisée noire .
Les pistolets 22 LR sont devenus trés rares , et les faibles pressions engendrées incitent les fabricants à abandonner définitivement les carcasses acier plus lourdes mais aussi plus chéres à réaliser .
L arme posséde une particularité peu courante , son canon est trés bas sur la main car l ensemble récupérateur est situé non en dessous , mais au dessus de celui ci .
Le fabricant " oublie " de préciser que cette solution est une copie pure et simple du Browning 1900 ( breveté en 1896 ) , premier pistolet en calibre 7,65 Browning du marché , dont il a tout de méme modifié le démontage pour en faciliter le démontage sans outils ... Pour un peu , c était juste un Browning 1900 revisité en 22 LR ... Pas sur que la société Browning apprécie ...
La platine est à simple action et chien intérieur , à culasse non calée ( comme son modéle ) .
On va faire un petit rappel pour celles et ceux qui ne sont pas habitués à ce principe de fonctionnement destiné aux pistolets tirant des munitions d un calibre inférieur au 9 mm court :
Dés le départ du coup , le projectile avance , et la culasse qui n est retenue par aucun verrou , va reculer par principe de réaction .
La proportion de la masse du projectile étant inférieure à la masse de la culasse , celui ci a déjà quitté le canon avant l ouverture compléte de la culasse , à un moment ou les pressions admissibles ne risquent pas de faire éclater le laiton de l étui qui n est plus prisonnier de la chambre .
C est le systéme d automatisme le plus simple en théorie , il faut juste trouver le bon rapport entre la masse du projectile en mouvement et les pressions qui l accompagnent , face à la masse de la culasse .
Par exemple , pour tirer une cartouche de 9 mm parabellum dans un pistolet à culasse non calée , la culasse devrait peser au moins de 500 grammes à 1 KG environ suivant les versions de la cartouche pour ne pas s ouvrir prématurément au tir .
On peut réaliser un Garand en 30.06 et remplacer son emprunt des gaz par une culasse non calée , mais alors sa seule culasse devra peser 6 Kilos pour pouvoir utiliser l arme en toute sécurité ...
Tout est rapport entre les pressions et les masses en mouvement .
Mais revenons à notre 422 ...
Le 422 posséde une sécurité de chargeur , c est à dire que si on retire le chargeur , il est impossible de percuter .
Sur une arme à vocation de loisir , on peut penser que c est une bonne chose , les utilisateurs ne sont pas toujours des spécialistes et la cartouche " oubliée " dans la chambre a déjà provoquée de nombreux accidents par incompétence .
ici au moins ...
Il est toutefois possible d utiliser l arme sans chargeur , il suffit de repérer le levier qui est soulevé par l introduction du chargeur dans la poignée , et de l actionner par un stylo bille que l on va coincer par du sparadrap dans la bonne position .
C est une solution d urgence en cas de perte ou de casse du chargeur sur le terrain .
La tenue de l arme est trés agréable , l ensemble est trés plat .
Bref , une arme agréable , mais dont la conception un peu archaique n a pas mobilisé les foules .
Ce fut une rencontre intéressante , et si vous en rencontrez un , ne boudez pas votre plaisir ...
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:44

La carabine Ruger Deerfield chambrée en 44 Magnum .

C est en 1960 que Ruger met sur le marché sa premiére petite carabine semi auto en 44 Magnum , et noue avec le succés chez les chasseurs de gibiers moyens .
L arme reste sur le marché jusqu en 1985 puis disparait du catalogue pour des raisons inconnues .
Visiblement les ventes s essoufflaient .
C est au début des années 2000 que Ruger décide de reprendre la main mais cette fois ci avec une nouvelle idée en téte , celle de flatter les amoureux de la carabine US en copiant purement et simplement sa ligne et en remplaçant le magasin tubulaire par un chargeur qui sera juste articulé et non amovible à 2 coups en France pour que l arme reste en catégorie C .
Cette arme est à l origine destinée aux chasseurs " traqueurs " , qui ne peuvent pas s encombrer d une arme lourde . La " Deerfield " ne mesure que 96 cm de long pour un poids de 2, 830 KG vide , l objectif est donc atteint .
Les puristes lui reprocheront une fabrication à base d alliage léger au Chrome Molybdéne et une crosse taillée dans un bois à fabriquer des cagettes , mais c est une arme purement utilitaire .
Les piéces en acier , à l exception du canon , sont réalisée par microfusion , classique chez Ruger qui propose du solide mais économique à réaliser .
Il est dommage que l arme , disponible en catégorie B avec un chargeur ( tout plastique ) amovible classique , ne soit qu à 5 coups . Il serait plus judicieux d en proposer à 15 coups pour copier jusqu au bout son modéle original , je suis certain que cette capacité trop modeste pour une arme de ce type freine les envies d achat . Du moins c est mon cas en tant que tireur de loisir .
Chez nous , la version en catégorie C avec son chargeur limitée à 2 cartouches est une véritable galére à utiliser , car il faut appuyer sur son verrou devant le pontet , le basculer vers l avant et y insérer les cartouches , tout en maintenant la carabine , mais aussi le chargeur car si on force directement les cartouches à l intérieur , on va exercer une pression sur l axe de rotation de celui ci qui sera trop fortement sollicité ...
Une solution , poser la bouche canon de la carabine sur son pied faible , crosse en l air ,calée sous le bras et maintenir le chargeur de la main gauche , tout en insérerant les cartouches de la main droite ...
C est tout de méme un joyeux bordel , les chargeurs non amovibles sur ce genre de carabines n ont pas augmenté les facilités de chargement / déchargement , ni la sécurité des manipulations ...
Tout ça pour étre " politiquement correctes " et ne pas pouvoir délivrer une puissance de feu trop importante avec des chargeurs d avance dans les poches ...
Concernant le mécanisme , pas de surprise , on a repris la Mini 14 pour l adapter à la munition de 44 magnum en lui donnant le look de l US M1 .
Les organes de visée sont constitués d une hausse à oeilleton bien adaptée à la vocation de l arme qui est le tir de battue pour la chasse , donc un tir rapide qui est moins facile avec les hausses à planchette et un guidon un peu saillant qui aurait mérité un tunnel de protection car haut et fin , il supportera mal un choc un peu violent .
Concernant la vocation de l arme , le tir de loisir à 200 métres est parfaitement envisageable mais avec une lunette , car au delà de 50 métres on ne fait plus rien de bon , quant aux chasseurs , les chevreuils n y résisteront pas , mais ils auront beaucoup de réticence de tirer sur des gibiers plus gros et plus résistants , estimant que la munition n est pas assez puissante pour " sécher " sur place un sanglier par exemple .
Encore une différence entre les européens et les américains , dont l éthique de chasse est complétement différente , chez nous nous estimeront qu il faut au moins une carabine en 7x64 pour tirer " honnétement " un sanglier avec un bon choix de balles , tandis qu aux USA , ils vont chasser le Grizzly avec un révolver en 8 pouces en 44 Magnum avec des simples balles demi blindées ... Autres continent , autres moeurs ...
Si vous étes amateur de la petite carabine US et que vous tirez 2 ou 3 fois par an , faites vous plaisir , celle que l on me préte date de 2003 et avait été achetée plus de 1300 euros , bien trop cher pour une arme de ce type à mon gout !!!
Je regrette sa fabrication trop utilitaire et son chargeur plastique qui me parait bien fragile tellement énervant à utiliser .
Si vous la faites tomber le chargeur ouvert , votre systéme est cassé , au mieux il sera faussé ...
Finalement sur une trés bonne idée , Ruger a joué la carte de l économie qui ne se retrouve pas sur le prix de vente .
La bonne nouvelle pour les tireurs rechargeurs est que l arme est assez fiable dans bon nombre de dosages de poudres et de choix de projectiles .
Si il n y avait pas ce foutu chargeur trop petit et mal conçu ...
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 17:46

Le Pistolet Mauser C-96 Germany
Prod. 1896/1937
Cal. 7,63 mm - 9 mm
Mag. 10 roud
Kg. 1,22
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 18:06

Le revolver Cordero Trademark 8mm:

CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv11
La marque Cordéro , comme vous l avez souligné est typique de ces révolvers commandés en Espagne en urgence pour nos soldats durant le premier conflit mondial . Ces révolvers étaient des copies de Smith et Wesson et de Colt . Le Cordéro est une copie de Colt , identifiable immédiatement à son verrou de chargeur typique à traction qui est toujours d usage sur les derniers révolvers de la marque .
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv12

Le marquage " Trade Mark " était la copie du poinçon Smith et Wesson de l époque ( cherchez l erreur sur une copie de Colt ) , et ici a pour vocation de laisser planer le doute sur l origine américaine du révolver , de maniére assez maladroite .

Globalement moins bien finis que les copies de Smith et Wesson Orbéa , Trocaola ou Arizmendi , la qualité des Cordéro variait de mauvaise à moyenne , les autres copies de Colt ayant pour nom Garate Y anitua n étant guére meilleure
sur les 500 000 révolvers de ce type livrés à la France au cours du conflit , les collectionneurs s accordent pour dire que les copies de Smith et Wesson sont meillleures , à cause du verrouillage du barillet moins fragile et mieux conçu avec un double verrouillage avant et arriére , et non seulement arriére comme sur la copie de Colt qui est déjà critiquée sur l original , alors sur une copie moins bien ajustée ...

CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv13

Le soucis de ces révolvers est qu ils sont tous finis à la main dans un acier tendre facile à travailler à la lime , leurs piéces ne sont donc pas directement interchangeables , méme pour des modéles identiques . Les armuriers espagnols étaient malins , ils envoyaient des modéles particuliérement soignés et ajustés aux commissions d acceptation , puis ils fabriquaient ensuite des armes plus sommaires . heureusement des commissions de vérifications ont été mises en place , a chaque livraison de 500 révolvers , on en prenait 10 au hasard pour des essais de tir et controle visuel , et si les 10 piéces ne donnaient pas satisfaction , les 500 étaient refusés . Autant dire que rapidement cette commission a fermé les yeux devant l urgence à distribuer des armes de poing aux soldats dont on considérait la longévité à quelques centaines de coups au mieux avant de disparaitre dans l enfer des combats individuels .
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv14

Eh oui , selon le réglement , l officier a pour arme principale son sabre , le révolver n étant , dans la conception de l époque au moment de la réalisation de notre 1892 , qu une arme d appoint tenue dans la main gauche ( pour un droitier ) , on le recharge donc de la main droite selon les réglements de l époque .
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Revolv15
on commence par abaisser la portiére de chargement héritée du 1873 qui ne sert plus qu à déverrouiller le fléau du barillet et celui ci tombe à droite . Barillet basculant et extracteur collectif sont aussi une nouveauté , c est une adaptation française du Colt 1889 mais que Borchardt ( eh oui , le concepteur de l ancétre du Luger ) avait mis au point en premier quant il travaillait chez Winchester en 1878 .
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 18:13

Photos glanées sur le web, voici une courte présentation en photo de la carabine scolaire lebel model 1924.
Cette carabine à un coup en calibre 22lr, a été produite sur le model réglementaire Lebel 1886, lui chambré en 8mmx50.( on dit aussi "cartouche D").
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CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Lebel_12

C est une arme bien sympa et historique car ayant servit dans les bataillons scolaire en vue de la récupération de l Alsace et la Lorraine.
Ces extracteurs en " demi - lune " sont tres fiable, mais souvent grippés et durs à manoeuvrer sur les armes anciennes.
ce qui grippe par encrassement ( poudre, graisse et saletés) est le couloir en bas qui accueille le support de la demi lune en mouvement. le remède serait de la polir et de polir le couloir de façon à faciliter l'évacuation de l'huile de nettoyage et saletés, mais il est rectangulaire... pas simple sinon à la main et avec minutie.

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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 18:15

Bonjour,
retour d’expérience quand à l'essai d'un PPSH 41 au stand mercredi.
L'arme est munie d'un chargeur droit. Me sont proposés des munitions sellier bellot en 7,62x25.
Tout d'abord lors de la pris en main, le nettoyeur de tranchée pèze sont poids, on se doute que les munitions ne vont pas faire lever l'arme.
Ensuite, je me mets à approvisionner le magasin. Une grosse galère, c'est pas facile du tout.
La mise à l'épaule se fait instinctivement. Au point de ne pas avoir observer quoique se soit à dire là dessus.
Au bout de 10 cartouches, retour de la cible, tout est au noir, en haut à droite du rond supérieur du 10, donc dans le 9 mais beau groupement. Cible à 25m, j'ai tiré debout.
Le sélecteur de tir a été souder à la façon d'un soudeur du dimanche!
Le capot arrière s'ouvre à la façon de la vz58, on appuie et on pousse vers l'avant. Dedans un ressors de retour de culasse inspiré de la ak47 mais court. Un axe au milieu de l'arme permet de faire basculer le canon vers l'avant sur la crosse.
Cette culasse reste ouverte avant le lâché. On introduit le magasin, on voit alors le dessus du chargeur. On lâche, et c'est la culasse qui vient percuter en se refermant, puis le retour des gaz fait revenir la culasse en armement. On retrouve ce system de culasse-lancée sur le Uzi et le Mat 49.
Un incident de tir à cause du magasin mal enclenché:
Je tenais le pistolet mitrailleur ( qui est converti en semi-auto) par le magasin avec la main faible pour tenir l'arme en cible. Et fallait pas. ça gêne apparemment le bon fonctionnement. Peut être que l'arme prêtée est rincée, je ne sais pas. Donc en manipulant l'arme à deux, pendant que je regardai l'emplacement de la munition sur le magasin par la culasse, le proprio a pousser le cul du magasin, le coup est parti et j'ai par réflexe fait un retrait du visage, sinon j'étais bon pour l'étui dans la tronche, ou un " éclaire " de la munition pour la journée à la façon d'un arc à soudure!
J'ai deviné la gêne de l'intervenant ( imprudent) dans son regard.
Bon sympathique arme, mais en fait, à mon avis le tireur va vite se lasser. Meme si c'est toujours mieux de l'avoir en cat b que neutralisé car ce pistolet mitrailleur a quand meme le mérite d'exister, encore que cette soudure à la "va que j'te pouce" me laisse une mauvaise impression.
Le même proprio avait un Pistolet Tokarev TT33 que j'ai essayé, et c'est un couple sympathique à se constituer puisque cette arme de poings est du même calibre que le FM ppsh 41.
Deux magasins après, j'aime bien cette arme de poings. Elle est légère, ça tourne un peu sur la gauche comme mes premiers tirs avec le glock19.
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 18:42

La carabine Unique F 11 , c est à dire le " Famas en 22 LR " .
L article étant assez long ( j en ai des choses à dire ... ) , il se fera en plusieurs parties .
Devant l énorme succés des carabines semi auto inspirées des M 16 (AP 74 ) et Kalach (AP 80 ) proposées en 22 LR par Jaeger Armi , Unique ne pouvait rester sans réagir , d autant plus qu à cette époque , ces armes étaient en vente totalement libre sur simple présentation d une carte d identité à toute personne majeure .
C est vrai que c était une époque de grand chaos et grace à une législation qui les a fait disparaitre du marché , condamnant par la méme occasion le seul fabricant français qui " tenait encore la route " à la disparition , maintenant tout va bien dans le meilleur des mondes et la criminalité a disparu , c était bien connu , les braquages se faisaient à la 22 ...
Mais bon , c est un autre débat ...
Revenons à notre F11 , comment Unique pouvait concevoir une arme simple et fiable , économique mais de bonne qualité pour coller à l image de la société , extérieurement identique au Famas ?
La réponse est simple et ingénieuse , il fallait partir de ce qui se faisait de mieux en 22 semi auto dans la société , et lui concevoir un "carénage " donnant l illusion du fusil d assaut ...
Cette carabine , c est la X 51 Bis , une des meilleures du marché , encore aujourd hui .
Le premier contact avec l arme est saisissant , il est trés facile de faire passer l arme pour son original à un novice , un utilisateur habitué s apercevra rapidement de sa longueur totale supérieure de 8 cm , ce qui est bien dommage mais qui avait été demandé afin de ne pas mesurer moins de 80 cm à l époque , ce qui l aurait inévitablement classé en 4 é catégorie . Alors on a prévu une longueur de 84 cm avec le cache flamme démontable , ce qui raméne l arme à 80 cm et des poussiéres si on le dépose , c est bien pensé ...
Evidemment , en 1987 , année de mise en vente de l arme sur le marché , on ne pouvait pas deviner que l arme serait classée en 4 é catégorie ultérieurement , méme si elle aurait mesuré 76 cm comme l original ou 1 métre de long comme une AP 74 .
Quoiqu il en soit , c est aujourd hui une arme de catégorie B soumise à autorisation préféctorale .
Le contact avec le plastique du carénage laisse une sensation trés différente de l arme originale .
Il est moins lisse , moins " glissant " , moins résistant à la torsion , surtout au niveau de la crosse réalisée par 2 coques moulées collées puis vissées .
La plaque de couche en caoutchouc du modéle a disparu pour faire place à un talon glissant inesthétique moulé .
Franchement , pour les habitués du Famas F1 , c est assez décevant , mais pour un usage civil ou les armes sont peu exposées aux chocs , c est suffisant et finalement pas plus fragile que le couvercle de culasse en tole ( trop ) fine pliée de l AP 80 qui se tord à main nue .
C est du polyamide à haute résistance , il n y a pas de " chassis " de fibre de verre recouvert de polymére comme par exemple avec la poignée garde main de notre famas , mais ça fait usage .
Ne cherchez pas l amortisseur de recul de la culasse dans la crosse , il n y en a pas , car non seulement la puissance de la munition ne le justifie pas , mais en plus la culasse ne recule pas jusque là .
Un petit écart pour vous dire que les versions en 222 Remington du Famas F1 , alors aussi en vente libre et mécaniquement totalement identiques à celui ci , ne comportent pas non plus cet amortisseur ... Pourquoi me direz vous ? Eh bien si vous étes un armurier d unité malin et que vous récupérez un boitier de mécanisme de Famas F1 à tir sélectif pour le monter sur votre Famas 222 , vous vous dites " Génial , maintenant mon 222 va tirer en rafales libres , rafales de 3 ... " Oui . Oui c est exact ... mais pas longtemps car vous aurez rapidement la crosse ouverte en deux ... et comme vous aurez la joue collée dessus , vous vous en souviendrez .
Alors quitte à monter un boitier de mécanisme de Famas F1 , n oubliez pas la crosse à amortisseur qui va avec ...
Moi j dis ça , j dis rien ... émoticône angel
Revenons à notre F11 , je m égare ...
La crosse comporte une petite fenétre d éjection qui gache complétement l illusion avec l original .
Bien trop petite , c est méme compliqué d intervenir à l intérieur pour résoudre un éventuel incident de tir comme une double alimentation ou une cartouche plantée sur la rampe d alimentation .
Oui mais voilà , le mécanisme interne étant celui de la carabine Unique X 51 bis , on a dimensionné l ouverture du carénage sur celui de la boite de culasse de la carabine 22 LR originale .
Oui mais ce qui est logique pour une petite carabine fine et légére , l est moins pour une arme sensée imiter le Famas plus massif ...
Unique n a pas voulu modifier l ensemble , par simplicité et économie visiblement .
Cette fenétre d éjection est recouverte d un déflecteur d étui massif moulé dans la crosse , encore un ajout discutable , mais qui empéche les étuis de venir voler trop prés du visage du tireur .
On a pu lire que ceci était destiné aux tireurs gauchers ... Là je souris et j invite les gauchers à se servir de cette arme sans se bruler la joue et les lévres ... car contrairement au Famas , la F 11 ne peut éjecter qu à droite , impossible de changer le sens de l éjection puis que le mécanisme de base est une carabine éjectant à droite contenue dans un carénage ... Pas de risque de perdre son appuie joue , il n y en a pas ...
Le chargeur est un carénage recevant le vrai , tout comme l AP 74 ( M 16 ) , mais la grosse visse en son milieu gache un peu l illusion .
Là , il y a aussi un probléme ... Le verrou de chargeur est une tige rapportée sur le poussoir intérieur de la carabine qui débouche sur l extérieur par une découpe du plastique .
Pour enclencher le chargeur , il faut presser ce levier pour dégager le verrou ( sinon ça rentre pas ) de la main droite et enfoncer le chargeur en " tatonnant " pour " trouver le trou " car le puit est trop large , l espace entre le carénage et la véritable boite de culasse étant éxagéré .
Il est quasiment impossible d engager un chargeur rapidement sans tatonner , et ce chargeur est bien trop long pour sa capacité limitée à 10 cartouches , mais cela est nécessaire pour dépasser dessous le carénage du faux chargeur de 25 cartouches de 5,56 , afin que l on puisse le saisir .
Comme l Unique X 51 bis est dotée d une sécurité de chargeur , la F 11 l est obligatoirement ... rendant encore plus pénible l enfoncement du chargeur ... Comparée à son concurrent M 16 en 22 LR , c est une galére sans nom ...
Nous allons continuer d examiner le reste de l arme au prochain épisode et j ai quelques anecdotes de tir qui vont vous surprendre et vous amuser !
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Petite erreur: il n'est pas possible de monter un boitier mécanismes de F1 militaire sur un FSAMAS en 222 : le logement est plus long sur le civil: le boitier nagerait dedans. Par ailleurs la découpe du logement est différente: l'excroissance est de l'autre coté sur le modèle civil. Les crosses avec / sans amortisseur sont strictement interchangeables entre les 222 et 223 civils, et les 5.56 militaires
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 19:43

Le pistolet Beretta 950 B .

Ce sympathique petit " Belly Gun " ( " arme de ventre " , sous entendu " arme dissimulée " ) a été proposé en 6,35 mm et 22 LR ( logique me direz vous ) mais aussi en 22 short ...
Et à votre avis , combien de personnes vont le choisir dans ce calibre minimaliste ?
Officiellement , cette version est destinée à la clientéle féminine ... Je pense que la version en 6,35 ou en 22 LR fait déjà parfaitement l affaire , n importe quelle femme étant capable de maitriser ce calibre ... Si ce n est pas le cas , abandonnez les armes à feu ...
Donc chambré en 22 Short , l arme ne pése que 300 grammes vide , la carcasse étant en alliage léger , ce qui ne pose pas de soucis de longévité vu les faibles pressions exercées par le calibre .
Le fabricant a volontairement simplifié le mécanisme de l arme , qui est aussi déclinée en double action , ce qui parait tout à fait logique pour une arme à vocation défensive .
Ce sont 44 piéces qui le composent , 11 de plus qu un Glock 17 qui est la référence en la matiére .
Inutilisable en tir sportif , trés limité en tir de loisir , et préférable en plus gros calibre pour la défense , on se demande bien à quoi va servir cette version .
Bon , me direz vous , une balle de 22 Short n est pas agréable à recevoir , surtout si on tire les 6 cartouches du chargeur trés rapidement pour provoquer le plus gros effet de choc possible avec l hémorragie qui en découle ( jeu de mots à 2 balles ) .
Comme nous l avons déjà expliqué , il ne faut pas considérer ces petits pistolets en petits calibres comme des armes à 6 coups en usage défensif , mais comme une arme à " 1 coup à 6 chevrotines " , on vide le chargeur , le remplace instantanément par un autre plein si c est possible , et on estime la situation avec fuite , frappe ou nouveaux tirs .
N empéche que la platine à double action serait la bienvenue , car il faudra porte celui ci cartouche chambrée ... mais il n y a pas de sureté manuelle , impossible de porter l arme le chien armé .
Reste la solution du chien au cran de demi armé qu il faudra armer du pouce en cas de besoin , ce n est ni rapide ni sécurisant .
Franchement c est une véritable lacune dans la conception ...
Par contre mécaniquement , ce pistolet n est pas 100 % Beretta , c est du pistolet " Le Français " pour toute la partie haute de l arme , comme je le rappelle souvent , les solutions retenues sont souvent des reprises améliorées de brevets anciens , quelquefois vieux de prés d un siécle que l on présente comme le dernier cri à des acheteurs peu informés .
Beretta ne fait pa sexception à la régle , aprés avoir repris le verrouillage des Walther P 38 pour ses modéles 951 , ancétre de la série des 92 , il a repris cette fois ci un brevet français .
Le canon pivote vers l avant , on manoeuvre un levier latéral à gauche de l arme , que l on prendrait par erreur pour une sureté manuelle , comme sur un pistolet Unique par exemple .
Il faut bien s habituer à l arme , car des leviers aux mémes endroits n ont pas la méme fonction .
Pour charger son arme , on engage le chargeur garni dans la poignée , et là pas besoin de manoeuvrer la culasse pour chambrer une cartouche , on abaisse le canon et on engage directement la munition dans la chambre et on le referme , comme avec un fusil de chasse .
Les derniéres versions du 950 B reprenaient totalement le principe du " Le Français " , c est à dire que dés que l on retire le chargeur , le canon bascule , évitant ainsi d oublier la cartouhe chambrée avec laquelle il y a souvent des accidents avec du personnel mal formé aux manipulations des pistolets automatiques .
Je précise " les derniéres " , car le modéle que j ai rencontré s ouvrait automatiquement , un collectionneur m ayant précisé qu il avait utilisé des modéles ne s ouvrant que manuellement sans que visiblement aucun ressort ne soit absent ou cassé .
Qu en est il réellement ? Je n ai pas la réponse à la question .
Pour se réconforter , nous dirons que la finition est trés réussie , pas de traces d outils ou de fautes de gouts , l usinage de la culasse en acier est parfait .
Le chargeur d origine en 22 LR est réduit par une cale pour y loger les cartouches plus courtes . ( C est frustrant ... )
Concernant la balistique de la 22 Short , dans une arme à canon si court , à 25 métres , la balle de 1,8 gramme ( contre 2,6 g en moyenne pour une 22 LR ) a une vitesse de 160 m/s ( contre 310 en moyenne pour une 22 LR ) et son énergie sera de 2 kgm , soit 20 joules ( contre 12 Kgm soit 120 joules pour une 22 LR ) .
Il y a donc tout intéret à le choisir en 22 LR .
Beau petit pistolet , à défaut d une arme de défense techniquement bien conçue et puissante .
Bref , méme Beretta fait des erreurs de casting ...
On le voit passer aux mains d un James Bond , cela doit étre sa seule minute de gloire.
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L arme le canon ouvert . Vous avez remarqué , il n y a pas de logement de griffe d extracteur , c est la pression des gaz au départ du coup qui assure le retrait de l étui , et c est la lévre droite du chargeur qui fait office d éjecteur ( encore une reprise du " Le Français " ). Une question , si le coup ne part pas , on la sort comment la cartouche chambrée ? Prévoyez une tige à passer par le canon ... Encore un point à revoir ...
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Message par navarre74 Sam 29 Aoû 2015 - 19:50

CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Carabi10

voici la suite de notre article sur la carabine Unique F 11 en 22 LR .
Vous constaterez d abord que contrairement à la photo de l article précédent , l arme présentée ne posséde pas l alidade de tir des grenades à l intérieur de la poignée garde main ni le limitateur de rafale bidon ( oui car semi auto exclusivement ) au niveau du boitier de mécanisme .
En fait mon arme était exactement comme celle de la photo du présent article , et c est sa version la plus courante .
La sous garde en plastique contenant le mécanisme de détente est un simple carénage qui supporte la détente et sa tringlerie de transmission qui est reliée à la véritable détente de la carabine X 51 Bis qu elle contient .
En fait , on prend la X 51 Bis , on lui retire sa crosse en bois en on l habille en Famas ...
Le sélecteur de tir placé devant la détente fait juste ici office de sureté manuelle , cette partie est trés bien réussie car elle copie à la perfection la tenue et la silhouette de l arme originale .
Vous fermez les yeux et prenez l arme en main , il vous sera impossible de savoir si c est l original ou la copie , sauf si vous avez l habitude de plastique qui n offre pas le méme contact .
Le bipied est quant à lui différent de son original .
Alors que sur le Famas il faut tirer le pied en avant pour le déplier ou le replier , ici il faut dévisser une petite molette au niveau de son axe qui le maintien serré contre la poignée garde main .
C est une simplification dans la réalisation ,de ce fait la mise en oeuvre est plus longue .
Le canon de la X 51 Bis a été rallongé de 45 à 56 cm , afin de dépasser de l avant de l arme suffisamment pour étre en régle avec la législation de l époque .
Ce canon est d une excellente qualité et il procure des groupements contre lesquels les concurrents du marché ( M 16 - Kalach et US M1 en 22 LR ) ne peuvent rivaliser , c est quasiment une arme de match à ce niveau si le départ n était pas si long et " flou " à cause de sa tringlerie de liaison .
D ailleurs au remontage , il est important de bien vérifier le libre jeu de cette tringlerie et l absence de saletés qui risquent de la coincer .
Croyant à la dureté du départ , vous risquez de forcer sur la détente et la ployer , et à ce moment les ennuis commencent ...
Cet ensemble doit étre l objet de tous les soins et attentions .
Les organes de visée sont conformes à l original , les pastilles luminescentes en moins , on aime ou on aime pas .
Il faut toujours retirer la poignée garde main pour les réglages , les anciens ne seront pas étonnés ...
Le levier d armement est un simple ergot de plastique que l on dirait emprunté à un jouet , qui s emboite au remontage contre la culasse pour la pousser .
A ce niveau , Unique aurait pu faire un effort , d autant plus que le jeu latéral est plutot désagréable .
Cela ne fait pas trés sérieux .
Un trés bon point pour la bretelle , elle est aussi identique au Famas , ce qui permet les mémes positions de port que l original ( alpine - défilé - position de combat ... )
Mais venons en au tir ...
Nous avons vu que le positionnement du chargeur n était pas aussi facile que sur les armes concurrentes .
La course du levier d armement est aussi trés réduite ( ça fait méme drole ) , à peine plus que la longueur de la cartouche .
Le départ est léger aux environs de 1,7 KG , ce qui est excellent malgré les relais mécaniques et la culasse ne reste pas ouverte en fin de chargeur .
Si vous ne comptez pas vos coups , vous percuterez une fois à vide à chaque chargeur , avec les conséquences que cela aura sur l entrée de la chambre qui va progressivement se mater ( percussion annulaire oblige ) et la pointe du percuteur qui finira par s émousser ou pire , casser .
Heureusement , ces parties de l arme sont réalisées dans un acier de qualité comme toutes les armes Unique , mais à la longue ... soyez prudents avec ce phénoméne .
A 50 métres , en tir sur bipied et couché ( foutu bipied toujours trop haut pour les petits ... ) nos groupements tenaient dans un H + L de 30 à 40 mm suivant les munitions , sachant que nous ne sommes pas des tireurs de compétition et qu il est possible de faire bien mieux si on travaille la détente à relais .
Les cartouches de 22 LR à vitesse standard sont trés fiables dans cette arme , et comme tous , j ai voulu essayer les 22 LR à haute vitesse , Remington Yellow Jacket et évidemment , les Stinger de chez CCI .
J ai rapidement changé d avis .
Avec les 22 LR à haute vitesse , quasiment un chargeur sur deux , sans rien toucher à l arme d autre que la détente , le chargeur se vidait en une RAPIDE RAFALE de 10 cartouches qui ne durait pas 2 secondes ... sans incident de tir !!!
Alors comme nous sommes de grands enfants , devant une arme à tir sélectif non pas par son mécanisme mais par le choix des munitions , nous sommes passés à la Stinger , " pour voir " ...
Mauvais idée ...
Méme chose , mais l arme claquait plus fort , quasiment un chargeur sur deux partait en une bréve rafale et revenait semi auto avec les cartouches standard ...
Puis avant la fin de la boite de Stinger , j ai éjecté les 3 ou 4 étuis des cartouches qui venaient de partir en rafale ... accompagnés de l extracteur et son axe ...
Panique générale , la culasse était coincée à demi ouverte , et nous étions à 4 pattes pour retrouver les 2 minuscules piéces ( merci le sol en béton , dans l herbe c était foutu ) qui n étaient pas cassées .
CELLULE MIRE, la revue des armes sur FB - Page 2 Carabi11
Aprés avoir forcé le mécanisme pour le démonter , nous avons remonté l extracteur et son axe et c est avec des gouttes de sueur sur le front que nous avons introduit un chargeur de cartouches à vitesse standard ... L arme refonctionnait en semi auto comme au premier jour avc toujours la méme excellente précision .
PLUS JAMAIS JE N AI UTILISE DE CARTOUCHES A HAUTE VITESSE DANS L ARME , de peur que cette fois ci , elle casse pour de bon .
C est lors de son classement en 4 éme catégorie , en 1993 , que l armurier qui me l avait vendu me l a repris pour un Smith et Wesson 686 .
Si vous avez l occasion d en acheter une , sachez que vous avez là une belle arme de précision et de qualité , mais son habillage fait un peu " quincaille " , son démontage / remontage complet est un jeu de patience ( 155 piéces en tout mais on ne touche pas au bloc détente ) .
Si vous étes , à l origine , allergique au Famas , passez votre chemin ...
Bons tirs à vous .
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